Bj
Je suis dubitatif sur la théorie des murs qui respirent.
A mon avis, laisser pénétrer l’humidité dans la paroi et en particulier dans l’isolant ne peut avoir que des effets néfastes sans apporter d’avantages autres que la satisfaction de cet anthropomorphisme animiste de mur qui respire.
J’ai résumé mes inquiétudes dans le schéma ci-joint.
J’ai pu oublier ou négliger des éléments qui contrediraient mes remarques. Je suis prêt à en discuter.
A+
bonjour, Pour moi, le plus gros souci, c'est que les fondations d'une maison ancienne reçoivent l'humidité de la terre, et ça baigne souvent dans la boue. Donc on a des remontées capillaires. L'humidité monte, et s'il n'y a rien qui gêne elle s'évapore. Respirer n'est peut être pas le mot juste, mais évaporer conviendrait mieux.
Dans les maisons modernes, on met un produit hydrofuge pour empêcher l'humidité de remonter, et là, l'isolation pose moins de problèmes.
Dernière modification par Larzacien ; 30/11/2018 à 18h21.
Bonjour,
Je ne vois pas où vous voulez en venir, mais je pense que la problématique est mal formulée car elle ne semble pas prendre en compte l'irréfutable migration de l'eau à travers une paroi - quand la nature de la paroi le permet...
Il aurait été plus juste d'écrire :
Quels sont les moyens à mettre en oeuvre pour ne pas dépasser la limite acceptable de migration de la vapeur d'eau dans une paroi à l'échelle d'une année?
Par extension :
comment faire en sorte qu'à aucun moment la vapeur d'eau ne rencontre les conditions où elle va condenser et détériorer ce qui l'entoure, et comment s'organiser pour que si ce moment est inévitable, l'eau ne stationne pas et puisse rencontrer les conditions nécessaires à son évaporation?
Par analogie :
comment faire pour que mon carreau de sucre reste entier, même sous l'effet d'un coup de gnôle?
A quoi on peut répondre :
-pas de gnôle
-moins de gnôle
-vapeur de gnôle
-plus de sucre
-pas de sucre
-autre type de sucre non soluble
-gnôle dans un verre et sucre à côté
-etc.
