Quel insecte bâtit un tel cocon végétal ? (photo larve incluse)

[invitec4a80486]

Bonjour,

j'ai décompté sur mes murs et fenêtres la présence d'une dizaine de structure végétales inconnues que je soupçonnais d'être "bâties" et d'origine animale en raison d'une substance d'accroche mousseuse/filandreuse flexible.

La structure mesure environ 20mm de long et semble composée de petites branches végétale récupérées au hasard et agglomérées grossièrement en tube.

Aujourd'hui de l'une d'elles est effectivement sortie une sorte de larve de 2mm, dotées d'ébauches de pattes près de ce que je pense être la tête, et d'une sorte de dard mobile à l'autre extrémité. Il n'y a pas d'ailes.

Quelqu'un saurait-il quelle espèce maîtrise une telle technique de construction ?

Cocon vegetal.jpg
Larve.jpg
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[chasseurcueilleur06]

Il s'agit du fourreau d'une chenille de la famille des Psychidés.

[invite652d1924]

Oui il y a même un article sur Futura Nature : https://www.futura-sciences.com/plan...-1132/page/15/

[invitec4a80486]

Merci c'est bien cela.
Maintenant ces fourreaux sont clairement constitués de petites branches...
Comment un papillon peut bien aller chercher des branches pour aller constituer son fourreau collé à une vitre loin de toute végétation ? Encore jamais vu un papillon faire son nid avec des branchages dans son bec à la mode oiseau ...

[A voir en vidéo sur Futura]

[chasseurcueilleur06]

Là, tu confonds chenille et papillon.

[invitec4a80486]

Certes, mais ça ne change en aucun cas le problème du transport des matériaux, encore jamais vu une chenille avec une remorque Erde ou des sacoches.... Et il doit en falloir des tours pour amener tout ça sur place...
Non ça n'interroge personne ce côté logistique ?

[chasseurcueilleur06]

Ça change tout, au contraire ! Contrairement aux imagos (les papillons), les chenilles peuvent créer des fils de soie. Pour la majorité des familles, ils servent essentiellement à s'échapper (la chenille se laisse pendre, pour fuir un prédateur), pour se fixer temporairement (lors d'une mue), pour se déplacer (sur des feuilles très lisses), et, en fin de stade larvaire, pour tisser le cocon de nymphose.

Mais, chez cette famille (Psychidés), comme pour quelques autres (par exemple, les Tineidés), la chenille crée d'emblée un fourreau (larvaire), qui lui sert d'abri permanent et avec lequel elle se déplace (ne sortent alors que la tête et le thorax, qui supporte les pattes [vraies]) ; puis, plus tard, dans lequel elle se nymphosera.

Si tu observes bien quelques uns de ces fourreaux, tu verras que certains se déplacent ; et, en t'approchant, tu verras une partie de la chenille qui l'occupe.