bonjour tout le monde,
il y a une branche de mon pécher qui c'est cassée à raz le tronc, à cet endoit coule de la sève, existe t'il un pensement pour l'arréter ou puis je la laisser ainsi? merci de vos réponses, bonne journée.
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bonjour tout le monde,
il y a une branche de mon pécher qui c'est cassée à raz le tronc, à cet endoit coule de la sève, existe t'il un pensement pour l'arréter ou puis je la laisser ainsi? merci de vos réponses, bonne journée.
Parer la plaie (faire en sorte que la zone où le cambium est apparent soit la plus lisse possible). Ensuite les avis apparemment divergent, mais dans le tas il y a celui consistant à laisser les mécanismes de défense de l'arbre s'occuper du problème.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
oui, le plus simple, et le plus efficace, c'est encore de ne rien faire; chez moi, on appelle cela la "taille naturelle" du pêcher...
On ne fait pas rien ! Comme l'a dit Amanuensis, il faut faire en sorte d'avoir la coupe la plus lisse possible. Les recoins sont des nids à bactéries.
bonsoir tout le monde,
merci de vos réponses, si je vous suis il faudrait que je rappe à l'endroit de la casse afin d'avoir une partie bien lissesans agresser le tronc? bonne soirée
Pas rapper, cela irait dans le sens opposé à ce qui est recherché.
Idéalement couper les bords de la plaie avec un instrument tranchant très affûté et propre (et même désinfecté).
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bah, vraiment, je trouve que cette histoire de scalpel en conditions aseptiques est un peu exagérée...
depuis le temps que les pêchers existent (quelques millions d'années) et que leurs branches se cassent, si un tel traitement était nécessaire, il y a longtemps que les pêchers auraient disparu de la surface de la terre...
enfin, chacun utilise son temps libre comme il l'entend, et même à opérer les pêchers en bloc opératoire...
Peut-être est-ce trop de précautions, oui. Pas d'idée de l'augmentation du risque encouru. Il peut être suffisamment faible pour ne pas obérer la survie de l'espèce, mais trop grand pour le propriétaire de l'arbre.
En fait cela dépend de l'importance qu'on attache à l'arbre même. C'est un peu ce qu'on peut comprendre d'un pro, là: http://www.allo-olivier.com/PagesPDF/Mastic.pdf
[En exemple allant dans le sens de ne rien faire, je l'ai appris à mes dépends sur un acer japonicus: sur cette espèce il ne faut pas toucher à une plaie, la cicatrisation se faisant assez loin en amont de la plaie. Mais un pêcher ne réagit pas comme ça.]
Dernière modification par Amanuensis ; 01/10/2013 à 10h28.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Qu'est-ce qu'ils ont les platanes du Vaucluse? Un accident opératoire? Un défaut de règles d'hygiène ? Un chirurgien fou? des infirmières désinvoltes?
En tous cas, pour les pêchers (dans la même région que Choker), je ne les vois pas crever de branches cassées, ni les agriculteurs se promener avec des bouteilles d'éther pour stériliser leurs sécateurs (des bouteilles d'alcool, oui, mais c'est pour un autre usage)...
Beaucoup plus concrètement, les études récentes tendent plutôt à prôner l'abandon des méthodes anciennes (parage des plaies, désinfectants, mastics cicatrisants...) au profit d'un démarche bien moins interventionniste; évidemment, dans le cas cité, ça dépend quand même de l'ampleur des dégâts... mais plus pour des questions d'équilibrage de l'arbre que de désinfection des plaies...
Je suis intéressé par des références à ces études récentes.
Je n'ai pas d'idée préconçue à défendre bec et ongles sur le forum.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
je vais essayer de te trouver les références précises... la source était une revue professionnelle à destination des élagueurs... mais les références concernaient des études scientifiques sur les processus de défense et de protection des végétaux ligneux...
infirmière yankee...
Bon, ok, c'est pas les seuls à morfler, mais afin de protéger les derniers restants du coté de Fontaine de Vaucluse, ils ne les taillent que rarement et en désinfectant furieusement les tronçonneuses entre chaque coupe...
Jusqu'ici tout va bien...
Ils ont peut-être lu ce fil...
Concrètement, les vecteurs des maladies des arbres, le plus souvent cryptogamiques ou virales, sont présents dans l'atmosphère et le sol de façon permanente; il ne sert pas à grand chose de désinfecter, dans la seconde qui suit, ils seront déjà présents... La maladie provient surtout, comme chez l'homme, d'un organisme affaibli, peu capable de se défendre, et/ou de conditions météo ou pédologiques très défavorables.. Ca fait longtemps que l'on a abandonné la conception pasteurienne de la maladie ("un microbe = une maladie"), au profit d'une réaction un peu plus complexe de l'organisme...
Bien défendre un arbre, c'est le planter dans un sol qui lui convient, sous un climat auquel il est adapté...
bonjour tout le monde,
très interressant le débat, je pense que je vais laisser faire la nature!!! merci à tous, bonne journée.