J’ai 62 ans et souffre occasionnellement de fibrillation auriculaire paroxystique. Actif physiquement depuis quelques années, j’ai substitué depuis peu à la marche rapide un entraînement de jogging quatre fois par semaine. Malgré la longueur et l’intensité de la période d’échauffement qui précède mes séances de jogging proprement dites, invariablement, lorsque je commence à courir, je me retrouve en état de fibrillation auriculaire durant ─ en moyenne ─ les dix premières minutes de ma course. Vraisemblablement après que le muscle cardiaque se soit réchauffé, ma fréquence cardiaque revient à la normale et quelle que soit la durée de ma séance (entre 30 minutes et une heure) mon cœur bat par la suite en rythme sinusal, avec une fréquence cardiaque normale, plus ou moins élevée selon l’intensité et la durée de l’activité.
Ma santé cardiaque au repos est par ailleurs excellente avec une pression artérielle moyenne de 110 sur 73 et un pouls moyen de 60 pulsations/minute. Ma question : devrais-je continuer mes entraînements de jogging dans les mêmes circonstances ou dois-je les abandonner à la faveur d’exercices moins vigoureux ?
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