Autrement dit, quand la perfection joue aux echecs contre la perfection, qui gagne ? Mat pour les blancs, pat ou mat pour les noirs ? Question difficile...
Mathématiquement, le nombre de parties d'echecs possibles est un nombre fini, considérablement grand, certes, plus grand que le nombre de particules dans notre univers (perceptible), mais c'est un nombre fini. Imaginons deux entités omniscientes connaissant toutes ces parties et jouant l'une contre l'autre avec le même objectif : celui de gagner (ou d'éviter de perdre en faisant pat). Les blancs jouent en premier, détail important. Ce sont eux qui oriente la partie. N'y aurait-il pas, parmi l'imense domaine de partie possibles, suffisamment de chemins sûrs conduisant inévitablement à la victoire ?
* S'il y en a suffisamment, alors les blancs omniscients jouent et gagnent à tous les coups. Dès le premier coups, les blancs orientent la partie sur un terrain (sous-domaine) où il leur restent suffisamment de chemins gagnants pour s'assurer la victoire.
* S'il n'y en a pas suffisamment, alors soit les blancs s'assure au minimum le pat, soit les noirs (omniscients eux aussi) gagnent à tous les coups (personnellement, ça me semble peu probable mais c'est une possibilité que je n'exclus pas).
Intuitivement, je dirais que le résultat d'une telle confrontation (perfection contre perfection) est unique et parfaitement déterminé. Mais duquel s'agit-il ? Là est la question.
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