connexité et arcs simples (rép. à Rhomuald)
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connexité et arcs simples (rép. à Rhomuald)



  1. #1
    invite35452583

    connexité et arcs simples (rép. à Rhomuald)


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    Citation Envoyé par rhomuald Voir le message
    s'il existe une application continue d'un intervalle de IR dans un espace topologique telle que et (où ), pourquoi il existe aussi dans un arc simple d'extrémités ?
    Une 1ère réponse a été apportée par God'sBreath, dans un autre fil, en résolvant le cas E de Fréchet (les points sont des fermés), le nombre de points multiples de E finis (pouvant par contre être atteint une infinité de fois).
    Mais une belle question comme ça ne pouvait être laissée sans réponse complète.
    Réponse pour le cas où les points multiples sont infinis :
    a) il existe un contre-exemple avec E de Fréchet
    b) le résultat est par contre vrai en toute généralité dès que E est séparé (de Haussdorf)

    Résumé de la preuve de a) :
    Comme tous les intervalles compacts d'intérieur non vide de R sont homéomorphes on ne perd pas en généralité en supposant . Soit c : [0,1]-> un chemin continu dans un espace séparé E avec c(0)=a distinct de c(1)=b.
    On "pince" successivement des intervalles [s,s'] avec c(s)=c(s') mais à la "hussarde" : on pince à chaque fois un des plus longs intervalles possibles (l'hypothèse E séparé et l'unicité des limites qui s'en suit intervient à ce niveau). On ne "pince" jamais au même endroit (les intervalles "pincés" sont disjoints) donc la somme des longueurs est toujours inférieur à 1 et la longueur de ces intervalles "pincés" tend donc vers 0. Quand on a pincé une quantité au plus dénombrable d'intervalles disjoints on obtient une application injective. Comme c(s)=c(s') les "pincements" préservent la continuité. Comme les intervalles sont disjoints on préserve l'ordre de [0,1], ordre qui intuitivement conserve les propriétés des bornes supérieures et inférieures, qui reste dense car deux intervalles fermés ne se "touchent" pas ce qui permet de conserver l'homéomorphisme avec [0,1].
    Ou de manière exhaustive (cf message suivant)

    Pour a), soit R dont on double l'origine : R'=R_{0}U{O1, O2}. Un ouvert de R' est une partie dont l'intersection avec R* est ouverte et qui s'il contient un des Oi alors il contient un voisinage ouvert de O dans R privé de O.
    C'est facile de vérifier que c'est un espace de Fréchet.
    L'application c : [0,1]->R' définie par c(0)=O1, c(t)=t pour 0<t<=1/2, c(t)=1-t pour 1/2<=t<1, c(1)=O2 est continue (évident). Il est facile de voir que E est connexe par arcs, que l'on peut joindre par un arc simple n'importe quelle paire de points distincts {x,y} si au moins un des deux n'est pas un des Oi. Mais on ne peut pas joindre O1 et O2 par un arc simple.
    En effet, soit c un tel chemin alors c([0,1]) n'est pas restreint à {O1,O2} sinon [0,1] serait l'union disjointe de deux fermés. c atteint des valeurs de R+* ou de R-*, quitte à prendre c'(t)=-c(t) quand c(t) est dans R* et c(Oi)=Oi on peut supposer que c prend au moins une valeur x dans R+*. c atteint une valeur maximale c(t) en t. N'importe quelle réel compris strictement compris entre 0 et c(t) c l'atteint au moins une fois sur ]0,t[ et au moins une fois sur ]t,1[ (Il suffit de considérer la composée avec l'application continue R'->R t->t pour t dans R* et Oi->O pour i=1 ou 2).

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  2. #2
    invite35452583

    Re : connexité et arcs simples (rép. à Rhomuald)

    Soit c : [0,1]->E chemin continu, E séparé, avec a=c(0) distinct de b=c(1).
    A montrer qu'il existe un chemin continu simple c' : [0,1] ->E avec c'(0)=a c'(1)=b.
    On va montrer qu'en « pinçant » convenablement alors on obtient une application injective qui reste continue définie sur un espace qui est topologiquement un intervalle compact.

    1ère étape : construction d'une application injective
    Montrons qu'il existe une famille F d'intervalles fermés ={[s(f),s'(f)] ; f dans F}, tels que :
    a) les éléments de F sont disjoints ;
    b) c(s(f))=c(s'(f)), que l'on notera c'(f), pour tout f dans F ;
    c) c' est injective sur F.

    Pour cela on va montrer que pour tout entier n il existe une famille d'intervalles fermés {Fk=[sn,s'n] ; 1<=k<=n}, longueur de Fk=:Lk vérifiant :
    a) les intervalles sont disjoints ;
    b) c(sk)=c(s'k) pour tout k ;
    c)' c(t)=c(t') pour t,t' dans On=[0,1]\(F1 U F2 U ... U Fn)=>lt'-tl<=min(Lk ; 1<=k<=n) ;
    c)'' c(On) et les {ck} sont tous disjoints.

    Rang 0 : si c est injectif sur [0,1] alors la famille {{0}}convient.
    Sinon C1={(t,t') dans O0²=[0,1]² ; c(t)=c(t'), t'-t>0} est non vide donc comme {t'-t; (t,t') dans C1 est majoré par 1 ce dernier ensemble admet une borne supérieure notée L1>0.
    Il existe (s1,s'1) dans C1 tel que s'1-s1=L1
    En effet, pour tout m>0, il existe un couple (tm,t'm) de C1 tel que L1-1/m<=t'm-tm<=L1.
    Comme [0,1] est compact, on peut en extraire une sous-suite (tk(m) , t'k(m)) telle que tk(m) et t'k(m) convergent respectivement vers s1 et s'1 dans [0,1].
    On a alors
    et
    (1): c'est l'unique endroit où la séparation de E (unicité de la limite) est nécessaire.
    La suite (F1=[s1,s'1]) vérifie facilement l'hypothèse au rang 1.

    Rang n : on suppose qu'il existe une famille {F1, F2 ... Fn} vérifiant l'hypothèse au rang n. Si c est injectif sur On alors la famille {F1, F2, ..., Fn,{t}} où t n'est pas dans les Fk vérifie le résultat annoncé de la 1ère étape. t existe car si n>1 alors [0,1] n'est pas égal à l'union finie de plus de deux fermés car connexe et si n=1 alors F1 est distinct de [0,1] car c(0) est distinct de c(1).
    Sinon Cn+1={(t, t') dans On² ; c(t)=c(t'), t'-t>0} est non vide donc comme {t'-t; (t,t') dans Cn+1 est majoré par Ln ce dernier ensemble admet une borne supérieure notée Ln+1.
    En reprenant la même construction que pour (s1,s'1) on montre qu'il existe un couple (sn+1,s'n+1) tel que
    i) avec (tm, t'm) dans Cn+1 donc sn+1 et s'n+1 sont dans l'adhérence de On ;
    ii) c(sn+1)=c(s'n+1) ;
    iii) s'n+1-sn+1=Ln+1 <=Lk pour tout k compris entre d'après c)' et >0 car Cn+1 est dans la cas envisagé non vide.
    Montrons que [sn+1, s'n+1] est disjoint des Fk, 1<=k<=n.
    D'après c)', on a t'm-tm<=Lk pour tout k donc tm et t'm sont dans la même composante connexe de On (ils ne peuvent pas « enjamber » un Fk), ces composantes connexes sont en nombre fini donc les tm et t'm sont dans une même composante connexe ]s'h, sk[, h et k distincts, de On (ou [0, sk[ ou encore ]s'h, 1] si 0 ou 1 sont dans On).
    Donc tm, resp. t'm, converge vers sn+1, resp. s'n+1, qui est soit un élément de On soit s'h, resp.s'k.
    Mais dans ce dernier cas on a à la fois c(s'n+1)=c(sn+1)=c(s'h), et, s'n+1>sn+1=s'h>=sh donc s'n+1 qui est dans On ou égal à sk. Ceci contredit c)''. sn+1 est donc dans On.
    On montre de même que s'n+1 est dans On et donc [sn+1, s'n+1] est inclus dans une composante connexe de On donc disjoints des Fk.

    On peut désormais finir la 1ère étape. D'après ce qui précède il existe une famille dénombrable d'intervalles vérifiant a), b) c)' et c)'' (*). On complète cette famille par les singletons formés par tous les éléments de [0,1] qui ne sont dans aucun des intervalles Fk.
    Il reste à vérifier que cela implique c)
    D'après c)'', c'(Fk)=c(sk) est distinct de tous les autres c(Fh) et de tous les c(f) avec f un singleton distinct de tous les Fk.
    Supposons qu'il existe {t} et {t'} distincts de tous les Fk tels que c'({t})=c(t)=c(t')=c'({t'}). Comme la série de terme Ln est une série de terme positif dont les somme partielles sont majorées par 1, c'est une série convergente et Ln tend vers 0 quand n tend vers l'infini. Or, d'après c)' on a lt'-tl<=Ln pour tout n donc lt'-tl=0 et t=t' ce qui finit de montrer l'injectivité de c'.
    (*) : cela nécessite en l'état l'axiome du choix dénombrable mais on peut définir ce choix : si à un moment c est injectif sur On on s'arrête. Par contre à chaque étape où c n'est pas injectif sur On ce qui précède montre que D[IND]n+1[IND]={t de [0,1-Ln+1] tel que c(t+Ln+1)=c(t)} est non vide or c'est l'image réciproque par l'application continue composée de t->(t,t+Ln+1) et de cxc de la diagonale de EXE (càd les (y,y) y parcourant E) qui est fermé car E est séparé. On peut choisir pour sn+1 la borne inférieure de D[IND]n+1[IND]. On vérifie de la même manière que [sn+1; s'n+1] est inclus dans On que l'intervalle ainsi choisi est inclus dans On.

    2ème étape : c' est continue pour la topologie de l'ordre induit sur F.
    Pour ceux qui ne connaissent pas la topologie quotient.
    L'ordre induit est le suivant : f<=f' si et seulement si s(f)<=s(f'). C'est évidemment réflexif et transitif. C'est antisymétrique car s(f)=s(f') implique que f et f' ne sont pas disjoints donc égaux d'après a). C'est un ordre total car on peut toujours comparer s(f) et s(f'), la comparaison se faisant entre réels.
    Comme les intervalles sont disjoints ceci équivaut à s'(f)<=s'(f') (sinon s'(f')<s'(f) et f' est strictement inclus dans f ce qui contredit a)) et équivalent à il existe t dans f et t' dans f' tels que t<=t' (si s'(f')<=t alors t est dans f et dans f' donc f=f' d'après a), si t<s'(f') alors comme s(f)<=t on a f<f'). Si f<f' alors pour tout t dans f et tout t' dans f' on a t<t' (sinon on a vu que t'<=t=>f'<=f contradiction).
    La topologie sur F est définie ainsi : une partie U de F est un ouvert si et seulement si pour tout f ne contenant ni 0 ni 1 dans U il existe f' et f'' dans F tel que f soit dans ]f', f''[ lui même inclus dans U et si f contient 0 (resp. 1) alors il existe f'' (resp. f') tel que f soit dans [f,f''[ (resp. ]f', f]) lui même inclus dans U.
    Le vide et F sont trivialement ouverts, de même que toute union d'ouverts est un ouvert, la stabilité par intersection finie est une conséquence que l'intersection finie d'intervalles ouverts.

    Pour cette topologie, c' est continue.
    Commençons par remarquer que pour toute partie X de F alors c'(X) est inclus dans . En effet, c(f) contient c(s(f))=c(s'(f)) pour tout f de F.
    Soit y=c'(f) pour f dans F et U un ouvert de E contenant y. On a c-1(y) est un ouvert de [0,1], car c est continue, contenant s(f) et s'(f), car y=c'(f)=c(s(f))=c(s'(f)).
    Si s(f) ne contient pas 0 et s'(f) ne contient pas 1, il existe donc t et t' dans [0,1] tels que c(]t, s(f)])Uc([s'(f), t'[) soit inclus dans U. Comme t<s(f), on a s(t)<s(f) donc l'intervalle de F contenant t noté i(t)=[s(t), s'(t)]<f dans F. De même, on a f<i(t')=[s(t'), s'(t')]. Or, tous les éléments t'' de [0,1] appartenant à un intervalle f'' de F tel que i(t)<f''<i(t') sont tels que t<t''<t' donc c(t'') est dans U. On a d'après la remarque préalable c'(]i(t), i'(t')[) inclus dans {c(t''), t'' dans f'' avec i(t)<f''<i(t')}donc c'(]i(t), i(t')[) inclus dans U avec f dans ]i(t), i(t')[, c' est donc continue en f.
    Si s(f) contient 0 ou s'(f) contient 1, la même preuve en ne se préoccupant que d'un côté s'applique.

    3ème étape : F munie de la topologie définie ci-avant est homéomorphe à [0,1] munie de la topologie usuelle
    Montrons que F peut-être mis en bijection avec [0,1]. Pour ce faire on construit g : [0,1]->F strictement croissante par dichotomie et complétion.
    Rang 0 : g(0)=intervalle contenant 0, g(1)=intervalle contenant 1.
    On a trivialement s(g(1))-s'(g(0))<=1
    Rang 1 : g(1/2)=intervalle contenant le milieu de s'(g(0)) et de s(g(1)).
    Comme 0 et 1 ne sont pas dans le même intervalle car c(0)=a est distinct de c(1)=b et que 0 est nécessairement l'origine de l'intervalle qui le contient et 1 l'extrémité, on a s'(g(0))<s(g(1)). Donc le milieu est strictement compris entre s'(g(0)) et s(g(1)) donc est dans un intervalle distinct de g(0) et de g(1) et on a s'(g(0))<s(g(1/2))<=s'(g(1/2))<s(g(1)).
    On vérifie facilement que s(g(1))-s'(g(1/2)) et s(g(1/2))-s'(g(0)) <=1/2 car tous les deux <=(s(g(1))-s'(g(0)))/2
    Supposons qu'au rang n : g(k/2n) est définie pour tout 0<=k<=2n et vérifie :
    a) s'(g(0)) < s(g(1/2n)<=s'(g(1/2n)) ... s'(g((k-1)/2n) < s(g(k/2n))<=s'(g(k/2n)) < s(g((k+1)2n)) ... s'(g((2n-1)/2n)) < s(g(1))
    b) s(g((k+1)/2n)-s'(g((k)/2n)<=1/2n
    Alors en prenant g((2k+1)/2n+1)=intervalle contenant le milieu de s'(g(k/2n)) et de s(g((k+1)/2n)), on vérifie comme pour le passage du rang 0 au rang 1 que g vérifie le rang n+1.

    G est ainsi définie sur {k/2n}, on prolonge sur tout [0,1] par complétion.
    Soit x un élément de [0,1[, pour tout entier n il existe un unique entier kx,n tel que kx,n/2n<=u<(kx,n+1)/2n
    La suite (kx,n) est croissante, la suite (kx,n+1) est décroissante, (classique) donc (s'(g(ku,n/2n))) est croissante et (s(g((kx,n+1)/2n))) est décroissante et l'écart est inférieur à 1/2n, ce sont donc deux suites adjacentes qui définissent un unique élément de [0,1] et donc un unique élément de F.
    Pour un élément dans {k/2n}la suite (s'(g(kx,n/2n))) est stationnaire à partir d'un certain rang donc g reste définie comme ci-avant pour ces éléments.
    g est strictement croissante (et donc injective) : soit x<x' pour N suffisamment grand il existe un entier k tel que x<k/2N<(k+1)/2N<x' donc s'(g(kx,n/2n))<=s'(g(k/2N)) pour tout n>=N donc s'(g(x))<=s'(g(k/2N)), de même s(g(k+1)/2n))<=s(g(x')).
    Comme s'(g(k/2N))<s(g(k+1)/2n)) on a s'(g(x))<s(g(x')) donc g(x)<g(x').
    g est surjective : soit f un intervalle, ne contenant pas 1, élément de F et soit où kf,n est le plus grand entier tel que g( kf,n/2n)<=f.
    Si pour un certain entier n on a g( kf,n/2n)=f alors f est bien atteint par g.
    Sinon, on a g( kf,n/2n)<f pour tout entier n donc s'( g( kf,n/2n))<s(f). Or, par définition de kf,n on a aussi f<g((kf,n +1)/2n)) donc s'(f)<s(g((kf,n +1)/2n))). Cette dernière inégalité montre que pour tout entier n' on a kf,n'/2n'<(kf,n +1)/2n et donc en prenant la borne supérieure x<=(kf,n +1)/2n.
    Si x=(kf,n +1)/2n pour un certain entier n, alors pour que x soit la borne supérieure on doit avoir kf,n'=2n'-n-1 comme s'( g( kf,n'/2n'))<s(f)<=s'(f)<s(g((2n'-n(kf,n +1)/2n')))=s(g((kf,n +1)/2n))). Or, l'écart entre les termes extrêmes est inférieur à 1/2n' donc en passant à la limite on a s(f)=s'(f)=s(g((kf,n +1)/2n))=s(g(x)) ce qui est contradictoire.
    Donc x<(kf,n +1)/2n, on déduit de kf,n/2n<=x<(kf,n +1)/2n que la limite commune de s'(g(kf,n/2n)) et de s(g((kf,n+1)/2n)) est égal à s(g(x)). Or, comme s'(g(kf,n/2n))<s(f)<=s'(f)<s(g((kf,n+1)/2n)) cette même limite vaut s(f)=s'(f).
    g est un homéomorphisme on a vu que g est injective et surjective donc bijective, de plus elle est strictement croissante donc les intervalles ouverts qui définissent la topologie de part et d'autre se correspondent par g qui est donc continue et d'inverse continue.

    Conclusion :

    c'og est injective et continue avec c'og(0)=c'(intervalle contenant 0)=c'(intervalle d'origine 0)=c(0)=a de même c'og(1)=b donc satisfait la conclusion du résultat annoncé.

  3. #3
    invite35452583

    Re : connexité et arcs simples (rép. à Rhomuald)

    J'ai failli oublier, pour le cas où les points multiples sont en nombre fini on ne peut pas abaisser l'axiome "de Fréchet" comme le confirme l'exemple suivant avec un espace de Kolmogorov : E={a,b} topologie={vide, {a},E} est connexe par arcs n'ayant qu'un nombre fini de points multiples (ils auraient du mal à en avoir plus que deux), c : [0,1]->E c([0,1[=a), c(1)=b mais aucun arc sans points multiples entre a et b (plus qu'évident).

  4. #4
    invite769a1844

    Re : connexité et arcs simples (rép. à Rhomuald)

    merci beaucoup homotopie,
    je vais lire attentivement ton étude dans (toute?) la soirée.


  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite769a1844

    Re : connexité et arcs simples (rép. à Rhomuald)

    je quote ici la réponse de God's Breath afin de tout regrouper.

    Citation Envoyé par God's Breath
    Si est un chemin continu reliant à .
    Si l'espace d'arrivée est séparé, pour tout point de , est fermé dans , donc compact.

    Il admet un plus petit élément et un plus grand élément : est la première valeur et est la dernière valeur en laquelles prend la valeur .

    Si est un point multiple de l'arc, alors .

    La restriction de à est un chemin continu de à ; la restriction de à est un chemin continu de à .
    En les recollant, on obtient un chemin continu de à sur lequel n'est plus point multiple.

    On peut donc supprimer un nombre fini de points.

    Pour le cas général, il doit falloir jongler finement avec la connexité.

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