D'abord, bonjour à tous et grand merci d'accueillir ce premier (trop long) message de ma pomme sur le forum.

J'ai tenté, folie suprême pour un non-matheux comme moi, d'expliquer sur une modeste page personnelle l'algèbre de Boole aux foules béotiennes mais néanmoins curieuses.
M'entêtant dans la , j'aimerais maintenant réaliser une version 100% flash de cette page, plus didactique et beaucoup plus orientée "pas-à-pas". Pour ce faire, j'ai plongé tête la première dans les "Laws of Thought" de Boole afin de comprendre les fondements "historiques" de l'algèbre booléenne.
Evidemment, pour qui connaît un tant soit peu la version "moderne" de celle-ci, le livre de Boole est un peu "décevant" () puisque ses théories (bâties quasi ex nihilo) restent très loin du formalisme rigoureux auquel nous sommes aujourd'hui habitués.
Néanmoins, le cheminement intellectuel de Boole me semble important à restituer car c'est quand même lui qui a conduit à l'échaffaudage de cette algèbre révolutionnaire.
Voilà pourquoi j'aimerais être sûr d'avoir bien compris ses idées et vous lance donc cette question très niaise:

Peut-on dire que Boole, ayant défini les opérations élémentaires de l'esprit et les règles particulières de leurs combinaisons (du style x²=x) avançait l'idée que les lois de la pensée seraient comparables aux axiomes de l'algèbre "classique", mais à la condition expresse que chaque variable ne puisse prendre que les valeurs particulières 0 et 1 ?

En d'autres mots: ai-je bien compris l'idée directrice de George Boole ou me plante-je lamentablement ?

En vous remerciant par avance de votre attention et de votre mansuétude...