fistfuck et sida?
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fistfuck et sida?



  1. #1
    invited3414bf8

    fistfuck et sida?


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    salut,
    il y a un moi j'ai fait l'amour avec un mec, avec capote. A la fin de l'acte il a enleve la capote, et jouit sur moi. Apres avoir joui, j'ai pas fait attention sur le coup mais il a mis son doigt dans mon anus pour me finir..Aujourd'hui, un mois apres, j'ai un genre de grippe. J'ai super peur, je suis sur d'avoir attrape le sida... Ca peut arriver une transmission comme ca? Est-ce qu'il y a encore un traitement qui peut me sauver?

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  2. #2
    invite5e57c656

    Smile Re : fistfuck et sida?

    théoriquement c'est possible si son doigt était en contact avec le sperme puis en contact avec l'anus il peut transmettre le virus

    mon conseil faire le test au plutôt possible, plus c'est tôt meilleure sera la prise en charge en plus ça te soulagera des craintes.

    Bonne chance

  3. #3
    invitea3f92ec1

    Re : fistfuck et sida?

    N aie pas peur! le risque n est pas très élevé vu la quantité du sperme. fais le test pour être sur mais garde ton sang-froid!

  4. #4
    invitea84f33ae

    Re : fistfuck et sida?

    La première chose à faire n'est pas le test qui conduit à une exclusion sociale féroce en cas de séropositivité ( * / à commenter certainement ! ), mais de se présenter pour un traitement post exposition, très efficace s'il est pris rapidement , avant 6 jours . Le problème, c'est que l'on vous demande de faire un test pour savoir après coup si le traitement a évité la contamination ou non ( 80% de succès ) , et donc, beaucoup de gens n'y vont pas après ce genre de prise de risque, même quand ils connaissent la possibilité.

    Qu'entend notre ami par "être sauvé" ?
    s'il s'agit d'un traitement pour ne pas être contaminé, oui, ça existe , avec de bonnes probabilités de résultat favorable dans les conditions sus citées.
    S'il s'agit d'être sauvé de la mort ou des effets cliniques de la séropositivité, effectivement il y a longtemps que cette question ne se pose plus chez nous, où la prise en charge à 100% assure la certitude de recevoir les traitements qui laissent une espérance de vie presque comparable désormais à elle d'un séronégatif.

    Pour ceux qui refusent le préservatif, une étude est à l'oeuvre pour mesurer l'impact épidémiologique de l'intéret à promouvoir des traitements PRE-exposition. Je ne sais pas quelle est la possibilité actuelle de recevoir de telles prescriptions, et si oui quelle est la part de prise en charge financière.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    Le problème, c'est que l'on vous demande de faire un test pour savoir après coup si le traitement a évité la contamination ou non ( 80% de succès ) , et donc, beaucoup de gens n'y vont pas après ce genre de prise de risque, même quand ils connaissent la possibilité.
    En quoi est ce un problème ?


    s'il s'agit d'un traitement pour ne pas être contaminé, oui, ça existe , avec de bonnes probabilités de résultat favorable dans les conditions sus citées.
    Techniquement, il n'empéche pas la contamination, il éradique (ou isole) le virus.
    C'est dans ce contexte, un détail sans importance.

  7. #6
    invitea84f33ae

    Re : fistfuck et sida?

    réponse à myoper, En quoi est-ce un problème ?

    beaucoup de contaminations pourraient être évitées si les gens bénéficiaient de ces traitements post expositions.

    Pourquoi n'en bénéficient-ils pas ?

    1/ un retard important a été pris dans l'information donnée aux gens ( si vous voyez ce que je veux dire , Myoper ), relativement à l'existence même de ces traitements. Leur existence a été révélée et leur forte efficacité prouvée depuis longtemps, mais ils ont été réservés au seul personnel médical pour leurs accidents professionnels . Depuis, une vulgarisation importante a été faite vers les milieux à risque mieux avertis de leur existence et accessibilité.
    L'information a été relayée au bon vouloir des intermédiaires, de façon aléatoire selon ce que ces intermédiaires estimaient bons personnellement de les dire ou de ne pas les dire , aucune mesure gouvernementale n'ayant donné d'instruction précise.

    2/ Parmi ceux qui connaissent leur existence , l'engagement de passer un test est un obstacle important chez ceux qui peuvent bénéficier de ce traitement : ils préfèrent rester dans l'ignorance de leur statut et encourir certains risques, ce n'est pas nouveau, c'est permanent. Les raisons de ne pas passer le test sont très nombreuses et très simples : la peur de la maladie est lointaine car elle est invisible, et la peur de l'exclusion consécutive à une séropositivité est immédiate et toute puissante: Il faudrait délier la délivrance du traitement post exposition et l'obligation de passer le test.

  8. #7
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    réponse à myoper, En quoi est-ce un problème ?

    beaucoup de contaminations pourraient être évitées si les gens bénéficiaient de ces traitements post expositions.
    J'avais compris que le problème était le test.
    Le problème, c'est que l'on vous demande de faire un test pour savoir après coup si le traitement a évité la contamination ou non ( 80% de succès ) , et donc, beaucoup de gens n'y vont pas après ce genre de prise de risque, même quand ils connaissent la possibilité.
    Sinon, c'est d'accord.
    Mais les gens peuvent aussi "s'engager" a passer le test et ne pas le faire car légalement, on ne peut pas obliger les gens à le faire.
    Dernière modification par mh34 ; 11/05/2010 à 08h16. Motif: correction des balises

  9. #8
    invitea84f33ae

    Re : fistfuck et sida?

    Quand on a bien compris le danger que l'on court en passant le test si on est dans une catégorie à risque possible, on évite de se trouver en face d'une personne qui vous propose le test, aussi sûr qu'on a accepté de pendre un risque malgré le VIH qui peut traîner....

    Il faut bien comprendre que les messages de terreur ont eu un effet dissuasif utile quand il n'y avait que la capote pour lutter contre l'épidémie. Mais aujourd'hui, cette terreur disproportionnée et le maintien à contretemps de cette stratégie sont devenus une erreur de fond qui entrave les effets réducteurs de l'épidémie d'un moyen bien plus puissant : les traitements.

    Comment expliquer le plafonnement lamentable du dépistage, sinon par le discours préventif actuel qui essaye de pousser un reflexe vers le test sans avoir compris que les plus concernés ne se laissent pas prendre aussi facilement à cette injonction , et à juste titre, même au détriment possible d'un peu de leur santé à long terme ?

    Pour le reste, dans la rubrique sur l'effet préventif des traitements, vous m'avez demandé des preuves et des références : j'ai apportées celles-ci, des plus sérieuses, et vous avez fermé la rubrique, la rendant incompréhensible . l'effet est de faire croire au lecteur que j'étais incapable de me justifier, et induit celui-ci en erreur sur l'existence de ces preuves épidémiologiques, qui ne se rapportent en rien à un débat entre infectiologues et épidémiologistes mais à la seule épidémiologie. Il serait légitime de ne rien camoufler ou de manipuler par ce procédé de fermeteure, qui est bien plutôt une erreur de manipulation informatique probablement ou l'anticipation erronée d'une impossibilité de ma part à répondre...à rectifier s'il vous plait.

  10. #9
    mh34
    Responsable des forums

    Re : fistfuck et sida?

    Pour le reste, dans la rubrique sur l'effet préventif des traitements, vous m'avez demandé des preuves et des références : j'ai apportées celles-ci, des plus sérieuses, et vous avez fermé la rubrique, la rendant incompréhensible
    Si vous voulez parler de cette discussion, je ne vois aucune référence nulle part.
    http://forums.futura-sciences.com/ms...-capote-e.html
    Sinon, merci de nous indiquer de quelle discussion il s'agit.
    "Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
    Rachmaninoff

  11. #10
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    Quand on a bien compris le danger que l'on court en passant le test si on est dans une catégorie à risque possible,
    Je ne vois pas quel risque fait courrir le test.
    Il y a des milliers de prises de sang chaque jour sans que cela pose un prpblème de santé publique.


    Il faut bien comprendre que les messages de terreur ont eu un effet dissuasif utile quand ...
    Ce n'est peur être pas la faute des auteurs de ces messages si le sida est terrorisant.
    Ce n'est pas un rhume !

    Comment expliquer le plafonnement lamentable du dépistage, sinon par le discours préventif actuel qui essaye de pousser un reflexe vers le test
    D'exactement la même façon que toutes les autres préventions qui ne marchent jamais complétement.
    Quelque soit le risque et de façon complétement indépendante du message, il y a des gens qui ne voudront pas se faire dépister.
    En général, c'est justement parce qu'ils ont plus peur du résultat du test que du message de prévention.

    sans avoir compris que les plus concernés ne se laissent pas prendre aussi facilement à cette injonction , et à juste titre, même au détriment possible d'un peu de leur santé à long terme ?
    C'est donc que comme tout le monde, ils ont accès a d'autres (sources d') informations et que celles-ci les amènent a une conduite illogique et dangereuse pour eux et les autres.


    l'effet est de faire croire au lecteur que j'étais incapable de me justifier, et induit celui-ci en erreur sur l'existence de ces preuves épidémiologiques, qui ne se rapportent en rien à un débat entre infectiologues et épidémiologistes mais à la seule épidémiologie.
    Outre la monumentale erreur de croire que l'étude de l'effet d'un virus sur une population n'est qu'un travail d'épidémiologie (qui prend normalement ses informations aussi chez les infectiologues sans les nier car c'est le primum movens de leur boulot, justement), votre discours a rallonge alterne les convictions personnelles, des idées sociologiques, des interview ... et manque réellement de clarté (pour un sujet qui se voudrait bien compris).
    On se doute de ce que vous voulez dire car depuis votre inscription, vous semblez tenir le même discours.

  12. #11
    Edelweiss68

    Re : fistfuck et sida?

    Bonjour,

    Je rajoute pour jcm que si il y a un débat à effectuer, il doit se faire sur le forum. Inutile d'envoyer des messages privés afin d'étaler vos convictions personnelles.

  13. #12
    invitea84f33ae

    Re : fistfuck et sida?

    Myoper, commencez donc par publier la transcription de cette "interview" de Bernard Hirschel, que vous avez censurée, et après j'aurai l'impression de discuter avec quelqu'un d'honnête , au lieu de répondre aux textes mes moins importants que vous laissez en ligne pour mieux bloquer les autres.
    Edelweiss, je pense que votre conseil s'adresse à Myoper, qui évite le débat en bloquant récemment toutes les sources référencées que j'apporte, se livrant à ses petits commentaires dénigrants, sans que je puisse y répondre. Vous ne voyez que ce qu'il laisse passer....
    je ne répondrai pas à ses dernières objections tant qu'il n'aura pas débloqué la rubrique fermée sur l'intransmissibilité du virus chez les séropositifs en charge virale sanguine indétectable, quand il a vu que je pouvais référencer scientifiquement mes propos .....

  14. #13
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Pour cette fois-ci et que ce soit bien clair.

    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    Myoper, commencez donc par publier la transcription de cette "interview" de Bernard Hirschel, que vous avez censurée, et après j'aurai l'impression de discuter avec quelqu'un d'honnête , au lieu de répondre aux textes mes moins importants que vous laissez en ligne pour mieux bloquer les autres.
    FS n'a pas vocation a être le support de textes copiés-collés a l'envi pour illustrer le prosélytisme dangereux de certains internautes.

    Commencez par faire des raisonnements logiques fondés sur des sources fiables et on aura l'impression de lire des réflections plutôt que des tracts de propagande.

    Cette interview est lisible sur de nombreux sites en plus de l'exemplaire déjà posté ici, il n'est absolument pas utile de la retranscrire une cent-millième fois.
    Des citations dont la source est clairement indiquée (avec si possible un lien direct) illustrant un argumentaire correctement construit est suffisant.
    Pour l'instant toutes vos sources sont restées en ligne et vous avez si souvent cité Hirschel et son interview qu'on a l'impression que c'est votre seule et unique référence et connaissance du VIH.

    Edelweiss, je pense que votre conseil s'adresse à Myoper,
    Elle a pourtant bien écrit :
    Citation Envoyé par Edelweiss68 Voir le message
    ...pour jcm que si il y a un débat à effectuer, il doit se faire sur le forum. Inutile d'envoyer des messages privés afin d'étaler vos convictions personnelles.
    Mauvaise foi, me disiez vous ?

    qui évite le débat en bloquant récemment toutes les sources référencées que j'apporte, se livrant à ses petits commentaires dénigrants, sans que je puisse y répondre. Vous ne voyez que ce qu'il laisse passer....
    Mes commentaires dénigrants sont des critiques fondées auquelles vous ne répondez que par ce genre de messages.
    D'ou leur classement dans la grande poubelle internetique.

    je ne répondrai pas à ses dernières objections tant qu'il n'aura pas débloqué la rubrique fermée sur l'intransmissibilité du virus chez les séropositifs en charge virale sanguine indétectable, quand il a vu que je pouvais référencer scientifiquement mes propos .....
    Vous n'avez répondu a strictement aucune objection et vous contentez de répéter en boucle Hirschel a dit ça et moi je dit ça sur plusieurs paragraphes et pages.
    Le répéter ad nauséam ne le rendra pas vrai.
    J'ai laissé passer un exemplaire ou deux de chacune de vos affirmations et la modération n'a pas a subir de chantage.
    Vous pouvez poster ceci, vous pouvez donc poster les justifications de vos affirmations (pas une nièmme fois celle qu'on a déjà lues et infirmées plusieurs fois de toutes les façons possibles) et si vous ne le pouvez pas, vous ne le faites pas.
    Si vous avez une source scientifique (plusieurs seraient même indiquées suivant leur niveau de preuve) qui montre que le virus ne se transmet pas (...) vous la mettez.

    Hirschel n'a absolument jamais démontré cela (et il le dit bien). C'est non seulement faux mais dangereux.

    Ce sont des théories pour excuser des comportements a risques et des infections provoquées chez d'autres partenaires.

    Au passage, une citation d'un de vos messages sur le forum extrait de cette interview (qui selon vous représente l'état actuel de la science :
    Professeur Bernard Hirschel : « La preuve scientifique restera toujours « incomplète », car il est impossible de prouver l’absence de risque. Si vous savez depuis longtemps qu’un traitement efficace réduit le risque, pourquoi n’avez-vous rien dit ? Parce que, je suppose, la preuve est incomplète. Vous vous enfermez dans une position qui sera difficile à changer, même confronté à des évidences qui convaincraient la plupart des gens. »
    S'arréter "en cours de preuve" montre bien que justement la démonstration finit la : sinon, il l'aurait terminé.

    Une preuve incomplète équivaut a aucune preuve, cela indique qu'on a pas pu le montrer. Le monde est remplit de théorie foireuses et délirantes qui ont des preuves incomplètes.
    On commence a démontrer quelque chose et c'est en cours de démonstration qu'on s'apperçoit que ça ne marche pas, c'est tout.
    C'est juste une figure de style pour accrocher les gens et manipuler les opinions : ce n'est absolument pas scientifique.

    Je passe sur le fait que le virus circulant ne correspond qu'a quelques pour cents de la charge virale totale ; que ce n'est pas le sang qui est transmis lors de rapports sexuels ; que la muqueuse anale n'est pas une muqueuses sexuelle, s'irrite et facilite les transmissions d'agents pathogènes (valable aussi dans l'autre sens) par son état inflammatoire et les microlésions qui se constituent ; que les co-infections augmentent de la même façon les risques de contamination ...
    Enfin tous ce qui est soigneusement passé sous silence et expliquent aussi pourquoi autant de gens encore se retrouvent séropositifs puis malades et meurent.

  15. #14
    invitea84f33ae

    Re : fistfuck et sida?

    Je connais tout mon Hirschel par coeur, quand vous semblez ne connaitre que les citations qui vous arrangent (oh, un scientifique croyant ! ) Il n'est rien dans les encarts que vous citez de lui que je ne connaisse déjà. Les objections que vous développez ont déjà été démontées par Hirschel face à Ohayon qui les a exposées avant vous, ou par Vernazza face à act-up.
    Votre objection principale est , comment dire, aussi juste que sans importance . Cette preuve de la zéro contamination est effectivement impossible à apporter, et cela n'a pourtant rigoureusement aucune incidence sur la conclusion. Hirschel aurait-il livré ainsi sur un plateau les arguments qui permettraient de ridiculiser illico tout son travail ?
    On connait aujourd'hui 10 fois plus de contaminations par accidents de capote que de contaminations malgré la protection "Hirschel" liée à la charge virale . certains membres de l'Eglise dénigrent le préservatif exactement avec ce genre d'argument : il serait impossible de prouver que la capote protège du VIH à 100%. Certes, tout le monde le sait....! Tout le monde sait aussi quoi penser de ce genre d'objection et je ne m'étendrai pas la dessus.

    Pour le reste, j'attends de vous une attitude honnête , consistant à donner l'intégralité d'un texte qui n'est pas si long, et la fin de votre censure sélective où vous ne laissez que ce qui peut arranger vos propos.
    les recommandations de Hirschel ont été envoyées depuis plusieurs mois à tous les médecins Suisses. La France traîne. Ce n'est pas la communauté scientifique qui fait obstacle ou qui invalidera cet épidémiologiste, ce sont CERTAINS médecins ou acteurs d'UNE prévention. Je connais la "valeur" scientifique des contre-études ou des développement contradicteurs .
    J'ai bien des données supplémentaires sous le coude.

    Pour terminer , je vous ferais remarquer que j'ai écrit que les rapports décrits comme "non contaminants" par Hirschel étaient simplement décrits comme "protégés" par moi. Vous avez mis en exergue une remarque dont j'ai déjà tenu compte, peut-être le lecteur du forum ne s'en rendra-t-il pas compte étant données toutes les censures que vous avez effectuées sur mes textes.

  16. #15
    invitea84f33ae

    Re : fistfuck et sida?

    L'interview de Hirschel est présente sur de nombreux sites ???

    Justement non, pas du tout, c'est bien le but de ma démarche ici ! Et vos commentaires ne sont que l'habillage des prétextes à une censure qui repose sur votre décision personnelle , à vos risques et périls pour la réputation de ce site et la vôtre dans la communauté scientifique.

    Au fait, pourquoi ne la produisez-vous pas dans son intégralité ?

    Il serait meilleur de se contenter de l'avis de Myoper sur ce rapport ?

    Les modérateurs n'étant que de petits étudiants se doivent de respecter les principes de prudence de la charte HON ? ....hmm, dans la mesure où Hirschel est le principal épidémiologiste Européen, et que ses résultats ont été repris par l'OMS pour calculer la durée necessaire pour éradiquer les nouvelles contaminations si tous les séropositifs sont soignés , on voit mal en quoiil vaudrait mieux croire Myoper que Hirschel, ......

  17. #16
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    L'interview de Hirschel est présente sur de nombreux sites ???

    Justement non, pas du tout, c'est bien le but de ma démarche ici ! Et vos commentaires ne sont que l'habillage des prétextes à une censure qui repose sur votre décision personnelle , à vos risques et périls pour la réputation de ce site et la vôtre dans la communauté scientifique.
    Vous savez lire ou pas ?
    j'ai fait tout un paragraphe pour vous l'expliquer. Je simplifie donc :
    FS n'est pas votre blog.
    FS n'est pas le site d'un scientifique quelquonque.
    Votre prosélytisme est hors charte.
    On a tous bien compris que vous n'aviez pas une démarche scientifique.
    Tout ce qui est hors charte est censuré, comme vous le dites : quels sont donc les mots que vous ne comprenez pas ?
    Lisez aussi la charte, au passage.


    Au fait, pourquoi ne la produisez-vous pas dans son intégralité ?

    Il serait meilleur de se contenter de l'avis de Myoper sur ce rapport ?
    Tous les internautes sont libres de le donner.
    Le fait est que votre sujet ne mobilise pas les foules. Par contre je lis souvent des gens inquiets du résultat du futur test qu'ils vont faire.
    Quoique vous en pensiez.

    Les modérateurs n'étant que de petits étudiants se doivent de respecter les principes de prudence de la charte HON ? ....hmm, dans la mesure où Hirschel est le principal épidémiologiste Européen, et que ses résultats ont été repris par l'OMS pour calculer la durée necessaire pour éradiquer les nouvelles contaminations si tous les séropositifs sont soignés , on voit mal en quoiil vaudrait mieux croire Myoper que Hirschel, ......
    Vous ne savez pas qui sont les modérateurs mais comme d'habitude vous prennez vos désirs pour des réalités.
    Hirschel pourrait vous répondre en personne, vous ne feriez pas la différence.
    La raison des pseudos est pour éviter les arguments d'autorité dont vous vous gargarisez.

    Le "meilleur épidémiologiste" n'est pas suivi sur ce coup.
    Les meilleurs peuvent se tromper.
    Je vous recite le passage de Hirschel :
    Professeur Bernard Hirschel : « La preuve scientifique restera toujours « incomplète », car il est impossible de prouver l’absence de risque. Si vous savez depuis longtemps qu’un traitement efficace réduit le risque, ... »
    Réduit ne veut pas dire annuler.
    Réduire ne veut pas dire non plus rendre faible
    .
    Est ce encore un mot qui est si difficile a comprendre ?

    L'OMS a calculé des projections sur la base d'hypothèses. Cela n'a strictement rien a voir avec la réalité.

    Myoper a repris des objections qui ont été formulées par tous les autres épidémiologistes.

    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    Je connais tout mon Hirschel par coeur,
    C'est bien. Reste a le comprendre maintenant.

    quand vous semblez ne connaitre que les citations qui vous arrangent (oh, un scientifique croyant ! )
    Strictement aucun rapport, d'une part et faux, d'autre part.

    Mais c'est surtout que comme je comprends ce que je lis, je me contente de citer ce qui est utile pour vous montrer les erreurs de vos messages.


    Il n'est rien dans les encarts que vous citez de lui que je ne connaisse déjà. Les objections que vous développez ont déjà été démontées par Hirschel face à Ohayon qui les a exposées avant vous, ou par Vernazza face à act-up.
    C'est bien de le dire : c'est comme si je disais que H disait n'importe quoi.
    Mais cela n'empèche que jusqu'a présent, ce sont toujours des faits constatés vérifiés et toujours vrais.

    Votre objection principale est , comment dire, aussi juste que sans importance . Cette preuve de la zéro contamination est effectivement impossible à apporter, et cela n'a pourtant rigoureusement aucune incidence sur la conclusion. Hirschel aurait-il livré ainsi sur un plateau les arguments qui permettraient de ridiculiser illico tout son travail ?
    Parce qu'il le dit ce n'est pas un argument ?
    Le fait de ne pas pouvoir prouver ce qu'il dit le rend automatiquement vrai ?
    Conception du raisonnement bizarre autant qu'étrange ...

    On connait aujourd'hui 10 fois plus de contaminations par accidents de capote que de contaminations malgré la protection "Hirschel" liée à la charge virale .
    Sources ?

    Et quand bien même ce serait expressément démontré : combien de personnes n'utiliseraient pas de protection lors d'un rapport sur dix a risque ?
    Dix fois moins de risques d'être contaminé ne veut pas dire aucun risque ni même que c'est un risque faible.
    D'ailleurs on en relève encore et toujours.

    On attend encore des preuves fiables ...

    certains membres de l'Eglise dénigrent le préservatif exactement avec ce genre d'argument : il serait impossible de prouver que la capote protège du VIH à 100%. Certes, tout le monde le sait....!
    De quoi parlez vous ?
    Qu'ai je donc dénigré mis a part les raisonnements sans queues ni têtes que vous appuyez de vos convictions personnelles ?



    Tout le monde sait aussi quoi penser de ce genre d'objection et je ne m'étendrai pas la dessus.
    C'est pourtant la seule chose a faire : répondre scientifiquement aux objections.
    Mais au moins la vous êtes franc : vous ne savez pas.


    Pour le reste, j'attends de vous une attitude honnête , consistant à donner l'intégralité d'un texte qui n'est pas si long, et la fin de votre censure sélective où vous ne laissez que ce qui peut arranger vos propos.
    Dans la mesure ou il est déjà cité, dans la mesure ou vous pouvez mettre un lien, dans la mesure ou ça n'apporte strictement rien au débat et surtout dans la mesure ou une interview n'a strictement rien a voir avec un argument scientifique, je n'y vois aucun intérêt.

    Par contre vous pouvez faire comme moi et mettre des citations qui montrent que vous interprétez de travers et qu'H. n'a jamais démontré quelque chose qu'il admet lui même ne pas pouvoir prouver.
    Etc ...

    les recommandations de Hirschel ont été envoyées depuis plusieurs mois à tous les médecins Suisses. La France traîne.
    Ou alors la France est a la pointe de la prévention et la suisse traine et prend des risques.
    Si la suisse se met la tête dans un seau de merde, la France n'est pas forcé d'en faire autant.
    D'ailleurs, c'est encore vous qui le dites : donnez vos liens et citez vos sources.

    Ce n'est pas la communauté scientifique qui fait obstacle ou qui invalidera cet épidémiologiste
    C'est déjà fait.
    Il me semble avoir cité des liens sur les conduites a tenir.


    Je connais la "valeur" scientifique des contre-études ou des développement contradicteurs .
    Oui mais votre avis vaut tout sauf autorité.
    Si vous avez des arguments, on les attends, encore et toujours.

    J'ai bien des données supplémentaires sous le coude.
    Oui, moi aussi.

    Pour terminer , je vous ferais remarquer que j'ai écrit que les rapports décrits comme "non contaminants" par Hirschel étaient simplement décrits comme "protégés" par moi. Vous avez mis en exergue une remarque dont j'ai déjà tenu compte, peut-être le lecteur du forum ne s'en rendra-t-il pas compte étant données toutes les censures que vous avez effectuées sur mes textes.
    J'ai bien du enlever dix fois ce que vous avez très abondament répeté par ailleurs : n'ayez aucune crainte, vos messages disent tous la même chose.

    Une protection insuffisante reste une protection insuffisante quelle que soit le nom que vous lui donniez, cela ne changera pas sa nature.
    En language courant, cela s'appelle de la manipulation.
    Ou sont vos références, sources, preuves ?

  18. #17
    invitea84f33ae

    Re : fistfuck et sida?

    les résultats de Hirschel ne sont pas du tout contestés pour leur validité, qu'inventez-vous ! Ils le sont pour leur conséquences, par certains, ....qui seront je l'espère vite balayés des rênes de la prévention sida, selon ce principe merveilleux que sa vérité ne serait pas bonne à dire.
    je sais bien que FS n'est pas MON forum, heureusement pour vous d'ailleurs. Il se trouve en effet que vous y faites la pluie et le beau temps.
    MES sources sont scientifiques, les vôtres ne sont que des sources d'acteurs d'UNE prévention qui est désormais sur très discutée et c'est cette prévention que vous censurez purement et simplement , alors que ce n'est en rien votre rôle. Vos arguments sont sélectionnés comme les preuves dans un procès à charge , et toutes sont périmées , inactuelles en ce qui concerne l'effet préventif des traitements et les potentialités préventives qu'elles ouvrent.

    D'autres références : Un site scientifique français :
    universcience - vod : face à face entre Christiane Rouzioux , virologue de l'équipe Barré Sinoussi, et un obscur co-président d'act-up. Concernant ces sujets qui vous fachent et qui traumatisent littéralement l'act-upien, la virologue lui parle de principe de réalité ....sur les conséquences de ces "chimères" (selon vous ).

    En attendant, vous écrivez des lignes et des lignes pour expliquer pourquoi vous censurez cette chose inutile et fausse qu'est la déclaration de Hirschel, mais on retiendra surtout que vous ne l'avez pas mise en ligne, vous réfugiant dans un commentaire fallatieux sur un extrait de ses propos.

    Votre procédé ne trompe personne.

  19. #18
    invitea84f33ae

    Re : fistfuck et sida?

    Que d'erreurs délibérées dans vos commentaires !

    Vous êtes ainsi au courant de l'étude de L'OMS !
    Oh certes, elle repose sur une hypothèse : celle que le traitement soit donné à tous les séropositifs ( hypothèse à probabilité faible, je vous le concède ). ...Mais certainement pas sur le fait que le traitement n'ait pas l'efficacité que j'ai avancée, et vous le savez parfaitement. cette efficacité est prouvée.

    Une étude africaine récente vient de quantifier ceci.
    dans un groupe de sérodiscordants , le taux de contaminations chez ceux qui prétendent se protéger avec la capote a été de 12% . Dans la même période d'observation, le taux de contamination a été de 0.5% chez les couples où le séropositif était soigné. Ces rares contaminations étant dues au fait qu'une petite partie de ceux qui reçoivent les traitements n'y répondent pas et sont en charge virale insuffisemment basse.....mais pour les autres , en charge virale , il semblerait que l'efficacité soit totale , non ?
    En tout cas, la comparaison avec l'efficacité capote est admirable. Comme vous dites, une protection insuffisante est une protection insuffisante.

    Bien, je sais que le groupe de ceux qui "utilisent" la capote n'est pas fiable. Certains ont menti, quoique les accidents de capote existent aussi : une protection insuffisante est une protection insuffisante, encore une fois ( je ne sais pas si vous réalisez à quel point vous vous enferrez ! ), et ce que vous pourrez dire quand mes "chimères" seront vulgarisées , sous peu, de façon visible, même si elles sont déjà officialisées par le CNS . Le seul problème, c'est que vous parlez prévention quand je parle information scientifique et épidémiologie.

    Autre point :
    Peu importe que des gens cherchent à se protéger, il n'y a pas qu'eux sur terre, il y a des moyens de se protéger autrement que par la capote, et ces personnes, quoique moins nombreuses ont désormais le droit d' accéder à cette information, dixit le CNS. Vous ne devez le maintien de votre censure qu'au fait que le CNS n'ait pas de pouvoir coercitif.

    Sur l'essentiel :
    les traitements constituent une protection quantifiable et quantifiée , contrairement à ce que vous osez maintenir, en faisant des commentaires qui sont carrément faux. Il s'agit bien d'une réduction si forte du risque qu'elle a conduit hirschel a déclarer ces séropositifs NON contaminants. Cette protection, chez les séropositifs est supérieure dans les FAITS à l'usage de la capote, non à cause d'une faiblesse très rare de la capote, mais parce qu'elle n'est pas toujours mise. la réalité , la seule chose qui compte, et non vos injonctions théoriques .

    On appréciera également la qualité de votre éthique à estimer qu'un groupe de personnes mériterait plus certaines informations , quand d' autres seraient privées d'informations complémentaires, sur la base du fait qu'ils représentent un groupe que vous jugez négligeable ou coupable.

    Que les avancées de la science ne fassent pas votre affaire est possible, mais que faites-vous alors encore sur ce site ?

  20. #19
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    les résultats de Hirschel ne sont pas du tout contestés pour leur validité, qu'inventez-vous !
    Je n'invente rien, je ne conteste pas H. Au contraire : je vous recite H que vous avez du mal a comprendre.
    Professeur Bernard Hirschel : « La preuve scientifique restera toujours « incomplète », car il est impossible de prouver l’absence de risque. Si vous savez depuis longtemps qu’un traitement efficace réduit le risque, ... »
    Je conteste votre interprétation qui se veut une excuse pour pouvoir continuer a infecter des gens qui font confiance et a leur insu.

    Si je devais passer devant un juge avec ce genre d'accusation, j'essairai de noyer les forums avec ce genre d'allégations pour pouvoir l'invoquer ensuite comme défense.


    Ils le sont pour leur conséquences, par certains, ....qui seront je l'espère vite balayés des rênes de la prévention sida, selon ce principe merveilleux que sa vérité ne serait pas bonne à dire.
    On ne voit pas en quoi une vérité scientifique ne serait pas bonne a dire.
    Pour l'instant, il n'y a rien de nouveau.


    MES sources sont scientifiques, les vôtres ne sont que des sources d'acteurs d'UNE prévention
    Donnez les et citez moi ce que j'ai écrit de faux.
    Jusqu'a présent vous ne relevez rien d'inexact dans ce que j'énonce qui contredit totalement votre théorie toute personnelle puisque H ne la valide même pas.

    Citation Envoyé par C.Rouzioux
    La transmission sexuelle est liée à la présence de virus dans les compartiments génitaux.
    et toutes sont périmées , inactuelles en ce qui concerne l'effet préventif des traitements et les potentialités préventives qu'elles ouvrent
    Votre argumentaire n'a pas changé depuis la date de votre inscription ...

    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    Que d'erreurs délibérées dans vos commentaires !

    Vous êtes ainsi au courant de l'étude de L'OMS !
    Oh certes, elle repose sur une hypothèse : celle que le traitement soit donné à tous les séropositifs ( hypothèse à probabilité faible, je vous le concède ). ...Mais certainement pas sur le fait que le traitement n'ait pas l'efficacité que j'ai avancée, et vous le savez parfaitement. cette efficacité est prouvée.
    C. Rouzioux concernant l'efficacité des traitements :

    Citation Envoyé par Rouzioux
    Une des questions importantes actuellement, et pour l’avenir, concerne les enjeux des nouveaux traitements, et notamment leur efficacité pour éliminer non seulement, la réplication virale, mais aussi les cellules infectées. L’exemple du lopinavir montre une très mauvaise diffusion dans le liquide séminal.
    Efficacité de 100 % ?

    Citation Envoyé par jcm
    D'autres références : Un site scientifique français :
    universcience - vod : face à face entre Christiane Rouzioux , virologue de l'équipe Barré Sinoussi, et un obscur co-président d'act-up. Concernant ces sujets qui vous fachent et qui traumatisent littéralement l'act-upien, la virologue lui parle de principe de réalité ....sur les conséquences de ces "chimères" (selon vous ).
    Chritine Rouzioux :
    http://www.sida-info-service.org/spi...d_article=2255
    Bien sûr, les participants à cette journée du TRT-5 n’ont pas manqué d’évoquer les récentes recommandations des médecins suisses, le docteur Bernard Hirschel en tête, qui affirment qu’un hétérosexuel séropositif, sous trithérapie antirétrovirale, ne transmet pas le virus du sida. Christine Rouzioux, de l’hôpital Necker-Enfants malades, admet que l’efficacité des trithérapies sur la réduction de la contagiosité du virus est incontestable. Mais, se dépêche-t-elle d’ajouter, elle n’est pas définitive et dépend d’une bonne observance au long cours du traitement. Sans parler des blips, ces hausses soudaines de la charge virale dues à une infection grippale, par exemple, ou à une vaccination. Christine Rouzioux insiste donc sur l’importance toujours actuelle du préservatif.

    Citation Envoyé par jcm
    Une étude africaine récente vient de quantifier ceci.
    dans un groupe de sérodiscordants , le taux de contaminations chez ceux qui prétendent se protéger avec la capote a été de 12% . Dans la même période d'observation, le taux de contamination a été de 0.5% chez les couples où le séropositif était soigné. Ces rares contaminations étant dues au fait qu'une petite partie de ceux qui reçoivent les traitements n'y répondent pas et sont en charge virale insuffisemment basse.....mais pour les autres , en charge virale , il semblerait que l'efficacité soit totale , non ?
    Ben non, c'est une trés mauvaise intérprétation, encore.

    Citation Envoyé par rouzioux
    Une autre étude intéressante a été rapportée lors d’une réunion récente de l’OMS à Genève, s’intéressant à des femmes qu’ils appellent « non excrétrices » et d’autres « excrétrices ». Pour 52 % d’entre elles, il y avait de l’excrétion du virus, soit de façon intermittente, soit de façon persistante. Elles avaient toutes une charge virale indétectable dans le sang périphérique, sous traitements, et on n’a pas retrouvé de virus dans l’endocol et dans l’exocol, ni dans le vagin. Ces éléments en font donc « non excrétrices ». Par contre, chez un certain nombre de femmes, le suivi montrait que, bien que la charge virale plasmatique soit indétectable, on retrouvait des virus produits de façon intermittente. Cela a pu être montré puisque c’est un suivi longitudinal.
    Ou :

    Citation Envoyé par Rouzioux
    Depuis quelques années, dans le contexte de l’assistance médicale à la procréation (AMP) pour les couples sérodifférents dont l’homme est séropositif, la présence du virus dans le sperme est explorée de façon à préparer des suspensions spermatozoïques exemptes de virus et être sûr qu’il n’y a pas de particules virales qui collent aux spermatozoïdes. Une étude menée à l’Hôpital Cochin, sur 860 mesures d’ARN VIH dans le liquide séminal de 446 hommes, a montré que 363 d’entre eux prenant régulièrement leurs traitements avaient une charge virale toujours indétectable. Pour une dizaine d’hommes la présence de virus dans le liquide séminal a été constatée : 4 avaient arrêté le traitement et ne l’avaient pas dit et 6 autres étaient sous antirétroviraux mais la puissance du traitement a dû être renforcée. Quand on se reporte à l’ensemble des résultats des hommes sous traitement, on voit que pour 14 d’entre eux si la charge virale plasmatique est indétectable, on retrouve pourtant du virus dans le sperme. Ce qui représente environ 4 % d’hommes, dont la mise sous traitement est supérieure à six mois.
    Et cela ne représente que deux prélévements ponctuels. Ce qui veut dire que le risque augmente proportionnellement avec la fréquence des rapports.


    Citation Envoyé par Rouzioux
    Cet élément est associé au fait qu’avoir de multiples rapports peut provoquer une inflammation locale, [...] et que les muqueuses irritées et fragilisées augmentent alors le risque d’infection.
    http://www.aids-champagne-ardenne.fr...revention2.php



    Citation Envoyé par jcm
    En attendant, vous écrivez des lignes et des lignes pour expliquer pourquoi vous censurez cette chose inutile et fausse qu'est la déclaration de Hirschel, mais on retiendra surtout que vous ne l'avez pas mise en ligne, vous réfugiant dans un commentaire fallatieux sur un extrait de ses propos.

    Votre procédé ne trompe personne.
    Oui, ça s'appelle une démonstration que vous ne pouvez contredire.
    Je n'ai jamais dit que la déclaration de H était fausse (encore une intérprétation de travers) et je dis au contraire qu'il a tout a fait raison quand il déclare que :
    Professeur Bernard Hirschel : « La preuve scientifique restera toujours « incomplète », car il est impossible de prouver l’absence de risque. Si vous savez depuis longtemps qu’un traitement efficace réduit le risque, ... »
    Risque diminué ne veut pas dire nul :
    http://en.scientificcommons.org/47722542


    Je finis de citer vos sources (C. Rouzioux) :
    Citation Envoyé par Rouzioux
    Cette étude évalue la cinétique des lymphocytes CD4, des CD8 de
    celle de la réplication virale après mise sous HAART de sujets soit en primo-infection soit en stade chronique. Etude comparative dans le sang et dans des biopsies gastro intestinales.

    - La réplication virale n’est pas complétement bloquée et il subsiste des CD8 spécifiques en relation avec cette réplication résiduelle.
    - Cette réplication résiduelle est sans doute à l’origine des effets
    modestes
    sur la restauration immune digestive.
    http://www.infectiologie.com/site/me...uzioux2006.pdf

    Citation Envoyé par Rouzioux
    Analyse quantitative des cellules infectées présentes dans les biopsies muqueuses (rectales) et les PBMC de 15 sujets sous HAART et ayant un ARN VIH>50 copies/mL. Evolution sur un an.
    Résultats : La quantité d’ADN VIH initiale est près de deux fois plus importante dans la muqueuse rectale.
    Les auteurs observent une très faible décroissance de l’ADN VIH sur un an dans la muqueuse rectale. La diminution dans les PBMC est, elle aussi, assez modeste et assez parallèle.
    Citation Envoyé par Rouzioux
    Les traitements antirétroviraux puissants pourraient contribuer à une diminution du risque de transmission sexuelle du VIH. Pour autant, l'utilisation systématique du préservatif reste impérative, l'infectiosité du sperme pouvant persister, et le risque de transmission de virus mutés résistants est réel.
    http://www.pistes.fr/transcriptases/74_1077.htm

    http://www.vih.org/thematiques
    Au mieux : http://femmesida.veille.inist.fr/spip.php?article1413

    http://femmesida.veille.inist.fr/spip.php?article982
    http://femmesida.veille.inist.fr/spip.php?article27

    Citation Envoyé par Rouzioux
    Ce réservoir de virus est insensible aux trithérapies qui ne s’attaquent qu’aux cellules produisant de nouveaux virus.
    Le risque de mutations :
    NVP-R mutations were detected in the HIV DNA of 15/20 women. Plasma NVP-R mutations were detectable in 6 of 26 infected children at week 4. All 6 children had detectable NVP-R mutations in HIV DNA of PBMC. Blood samples taken at month 3 (1 child) and month 12 (1 child) revealed the persistence of NVP-R mutations in plasma and cells.
    http://en.scientificcommons.org/22774067

  21. #20
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Citation Envoyé par jcm
    ce que vous pourrez dire quand mes "chimères" seront vulgarisées , sous peu, de façon visible, même si elles sont déjà officialisées par le CNS . Le seul problème, c'est que vous parlez prévention quand je parle information scientifique et épidémiologie.
    Je ne lis que vos affirmations a ce sujet et j'ai cité assez d'arguments scientifiques pour montrer que vous ne faites ni l'un ni l'autre mais essayez de dédouaner les conduites a risques et les contaminations volontaires.

    Citation Envoyé par jcm
    Sur l'essentiel :
    les traitements constituent une protection quantifiable et quantifiée , contrairement à ce que vous osez maintenir,
    On pourra lire la "vérité" dans les divers liens scientifiques que j'ai cité.

    Il s'agit bien d'une réduction si forte du risque qu'elle a conduit hirschel a déclarer ces séropositifs NON contaminants. Cette protection, chez les séropositifs est supérieure dans les FAITS à l'usage de la capote, non à cause d'une faiblesse très rare de la capote, mais parce qu'elle n'est pas toujours mise. la réalité , la seule chose qui compte, et non vos injonctions théoriques .
    Alors qu'il répete a l'envi qu'il ne peut le prouver.
    Alors, il peut déclarer ce qu'il veut, tant qu'il ne peut le prouver, cela n'a strictement aucun intérêt.

    Dans les FAITS, il y a toujours des contaminations, comme démontré dans les liens abondament cités.

    On appréciera également la qualité de votre éthique à estimer qu'un groupe de personnes mériterait plus certaines informations , quand d' autres seraient privées d'informations complémentaires, sur la base du fait qu'ils représentent un groupe que vous jugez négligeable ou coupable.
    Ou avez vous lu ça ?
    Encore un nouveau délire ?

    Que les avancées de la science ne fassent pas votre affaire est possible, mais que faites-vous alors encore sur ce site ?
    Je donne les informations scientifiqes qui contredisent vos dangereuses théories personnelles 'voir le message précédent).

  22. #21
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Tout d'abord, il est indispensable que vous nous fournissiez un lien vers les études que vous interpretez (africains, capotes) pour qu'on puisse constater le réalité de la chose mais aussi le niveau de preuve (population, comparaison avec les témoins, conditions, représentativité, biais ...).
    Vous avez déjà placé un cas de greffe unique comme un fait entériné.



    Comme j'en ai un peu assez d'être taxé de mauvaise foi alors que je justifie mes propos, je ne peux que déclarer que je n'ai pas de conflit d'intérêt.
    Pour situer un peu le contexte dans lequel vous nous martelez vos affirmations, je cite seulement ici ce que vous indiquez par ailleurs publiquement sur FS :
    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    crois-tu vraiment qu'un mec homo séropo se pose un problème de conscience sur sa responsabilité envers un autre mek homo qui ne met pas de capote ? Ce type viendrait se plaindre, alors qu'il a baisé sans capote bien avant sans aucun doute, et refilé peut-être à un autre le virus, innocenté par sa lacheté d'ignorer son statut ?
    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    Prévenir son partenaire :
    par solidarité avec les séropositifs nouveaux, je ne peux qu'avouer que je n'ai pas prévenu mes partenaires, surtout quand j'étais plus jeune.
    Et on peut constater que vous avez un intérêt particulier a vous dédouaner par tous les moyens possibles.
    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    je ne connais aucun séropositif homosexuel qui prévienne son partenaire anonyme, à part moi, parce que je suis le plus fort, et vous me reprochez de manquer à mon devoir de ne pas le dire systématiquement ( ce qui est inutile en terme de prévention dès que l'on a compris que le sida est d'abord le fait de gens qui se laissent contaminer et non de gens qui contaminent..) quand les autres ne le disent jamais.
    Avec des raisonnements assez étranges que vous n'avez pas abandonné et que les gens contaminés ainsi apprécieront.

    Que depuis 2004, vous n'avez pas changé de refrain :
    Citation Envoyé par jcm Voir le message
    Tout d'abord , il faut comprendre que rien ne m'énerve autant que les messages de la prévention, ...
    Et que c'est en effet très personnel.



    Comme les lecteurs doivent avoir du mal suivre ces affirmations disparates, je vais résumer votre position :

    Citation Envoyé par résumé de position
    Vous prétendez que les traitements anti-rétroviraux ont une efficacité supérieure au préservatif et que si la charge virale n'est plus détectable lors des tests qui pourraient être pratiqués ou pas, le patient n'est plus contaminant et peut se passer de protection dès lors qu'il estime suivre correctement son traitement ou le poursuit avec l'observance et les effets indésirables qu'on lui connait.
    Si je fais une erreur, vous pouvez corriger.


    Alors que vous insistez vous même sur l'aversion des populations visées envers les tests, je me demande aussi comment et a quelle fréquence ils pourront et devront contrôler la charge virale et comment ils pourront détecter les remontées de cette dernière (entre autres les "blips" précédemment cités et bien connus).

    Vous passez aussi du fait d'être moins contaminant a non contaminant en vertu du fait qu'un unique épidémiologiste a appliqué l'axiome bien connu : "si peu que rien" prouvé par "trois fois rien ne fait pas grand choses" tout en admettant qu'il est dans l'incapacité de le prouver.

    Au passage, vous découvrez que les traitements diminuent le risque de contagion alors que c'est un des buts recherchés depuis qu'on a inventés ces traitements en tant que tel.

    Vous parlez d'efficacité des traitement sans préciser lesquels (molécules, associations, doses ...), ni prescrites a qui, dans quelles conditions, a quel stade, avec quelles commorbidités, avec quelles interactions, gérées comment, avec quels effets indésirables, leur observance ... (2)

    Vous vous polarisez sur la charge virale qui si elle est liée avec les possibilités de contamination n'est pas corellée avec puisque la contamination dépend de la présence de virus dans les compartiments génitaux et que ceux-ci ont tendance a persister même sous thérapie, bien qu'en quantité réduite (en général) comme le montrent les liens précédents.

    Le risque est diminué mais non nul et alors que la France connait cette épidémie (1) et que les traitements et les préservatifs sont déjà disponibles vous pensez améliorer les choses en supprimant une protection !!







    (1) :
    Environ 900 HSH ont participé à cette enquête et accepté un prélèvement biologique (gouttes de sang auto-prélevé au bout du doigt). Par l’utilisation du test d’infection récente sur ces prélèvements, le taux d’incidence du VIH a été estimé dans cette population à 7,5 cas pour 100 personnes par an (intervalle de confiance à 95% : 4,5-10,5). Ce qui traduit que dans cette population, parmi 100 HSH séronégatifs, plus de 7 personnes se contaminent en une année (entre 4,5 et 10,5 si on tient compte de l’intervalle de confiance).
    Sur ces 886 tests VIH et questionnaires, 157 participants ont été diagnostiqués séropositifs pour le VIH. Soit une prévalence biologique de 17,7% [ 15,3%- 20,4%]. Parmi ces HSH séropositifs pour le VIH, si 80% d’entre eux connaissaient leur statut sérologique, 20% méconnaissaient leur séropositivité.
    http://www.invs.sante.fr/presse/2010...gay/index.html
    http://www.invs.sante.fr/presse/2009...109/index.html

    (2)
    Je reprends juste un des exemples qu'on peut trouver facilement sur le net.
    Citation Envoyé par Rouzioux
    Une des questions importantes actuellement, et pour l’avenir, concerne les enjeux des nouveaux traitements, et notamment leur efficacité pour éliminer non seulement, la réplication virale, mais aussi les cellules infectées. L’exemple du lopinavir montre une très mauvaise diffusion dans le liquide séminal.

    Edit :
    Je ne résiste pas a préciser les réactions telle qu'on peut les trouver sur internet :
    je tiens au moins à affirmer ici mon soutien au condamné. Il est possible que des passages aient gêné. Je redis donc ici un minimum, qui ne viole aucune charte de forum, et surtout aucune réalité scientifique. Je suis séropositif et je ne mets pas de préservatif.
    PS : le condamné a infecté trois partenaire et un enfant né infecté n'est justement pas contrôlé par le traitement.


    Un internante, plus franc, qui souligne bien le seul intérêt de déclarer ce genre de chose.
    L’interprétation n’est pas du tout la même pour une personne séronégative, si toutefois, un rapport non protégé était consenti, il est certain que celle ci avertie du "non risque" devra assumer les conséquences si toutefois elle s’était volontairement contaminée(mais c’est très rare oups jamais..)c’est écrit dans le bulletin officiel de la santé suisse...cette forme de dépénalisation de la transmission du vih devrait faire plaisir aux adeptes du bareback dans ce cas là, la mort de la capote c’est la fin du barebacker il faudra vivre dans la conformité hélas !
    ...

  23. #22
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/...am_traitem.htm

    Puisque les chiffres sur la protection des préservatifs n'arrivent pas, j'ai cherché un peu :

    http://www.fhi.org/fr/rh/pubs/networ...dmshivaids.htm
    Question : Quelle réduction ont-ils trouvée du risque de transmission de la blennorragie et du VIH/sida ?
    R : La méta-analyse de plusieurs études a révélé la baisse de 87 % du risque de transmission du VIH chez les utilisateurs systématiques du préservatif par rapport aux non-utilisateurs. Toutefois, trois des études les mieux conçues ont démontré que le taux d'infection par le VIH était inférieur à 1 % par an chez les individus qui utilisaient systématiquement cette méthode. Ces données constituent des preuves convaincantes que l'utilisation systématique du préservatif masculin en latex est une méthode efficace de prévention du VIH, soulignent les auteurs du rapport. En outre, des études associent le port du préservatif à une réduction du risque de blennorragie chez l'homme variant entre 49 % et 100 %, par rapport aux non-utilisateurs.
    N'oublions pas les autres IST, dont les hépatites.

    Puisque l'ONU a été citée ici dans ce cas pour sa grande clairvoyance :
    http://www.medicms.be/paprint.php?article=172
    Un rapport de l'agence de l'ONU pour le sida montre que même lorsque le préservatif est utilisé convenablement le taux d'échec de protection contre l'HIV est estimé à 10 pour cent. Le rapport s'appuie sur la littérature scientifique des deux dernières décades concernant les préservatifs.
    Et on constate que ça pourrait être encore mieux :
    Leur conclusion est que cela ne signifie pas qu'un préservatif sur dix est défectueux mais que quelque chose n'a pas bien fonctionné dans 10 % de leur utilisation. Dans beaucoup de cas, les spécialistes disent que l'erreur humaine est la source de l'échec (le préservatif a glissé, il s'est rompu, ou bien il n'a pas été placé suffisamment tôt) [...]
    Nada Chaya, un chercheur senior associé et auteur principal de "Condoms Count," dit que lorsque l'on parle de 100 % d'efficacité "c'est exact si les condoms sont utilisés correctement." [...]
    "Les experts de santé publique sont d'accord pour dire que les condoms bloquent le contact avec les fluides corporels qui peuvent contenir le virus HIV et ont à peu près 100 % d'efficacité lorsqu'il sont utilisés correctement".
    Le préservatif, en tenant compte des mauvaises utilisations, réduit le risque d'un facteur 10 (environ) et peut le réduire très nettement encore pour peu qu'on prète une certaine attention a son utilisation.

    Citation Envoyé par l'ONU
    Résumé des recommandations :
    La promotion de l’utilisation du préservatif masculin et féminin sera étendue dans le cadre de programmes globaux de prévention du VIH.
    http://www.who.int/hiv/pub/priority_...ons_web_fr.pdf

    Citation Envoyé par encore l'ONU
    La plupart des personnes vivant avec le VIH demeurent sexuellement actives et les soignants doivent respecter leur droit à agir ainsi et les aider, ainsi que leurs partenaires, à prévenir de nouvelles infections par le VIH, notamment en leur remettant des préservatifs.[...]
    Une forte proportion des infections par le VIH se produit dans les couples stables sérodiscordants.
    Les partenaires séronégatifs dans les couples sérodiscordants (lorsqu’un partenaire est séropositif et l’autre séronégatif) courent un risque élevé d’infection par le VIH et représentent un groupe important pour les activités de prévention.
    En passant, il y a des pratiques qui exposent plus a la contamination que d'autres augmentant le risque de transmission sous traitement (le traitement diminue ce risque).
    http://www.sante.gouv.fr/pdf/dossiers/sidahop/ch16.pdf

    1. Anal réceptif* : ppa** [5 ‰–30 ‰]
    2. Vaginal réceptif : ppa [0,3 ‰–0,7 ‰]
    3. Vaginal insertif* : ppa [0,2 ‰–0,5‰]
    4. Anal insertif : ppa [0,1 ‰–1,85 ‰]
    5. Oral réceptif ou insertif avec ou sans éjaculation
    Ou l'on repère les relations les plus a risques qui divisée arbitrairement par 10 ramène au risque hétérosexuel "classique".
    Il me semble que l'épidémie progresse dans cette population : le risque ne serait donc pas si "faible" que cela.

    On peut aussi ajouter l'hépatite C qui coinfecte environ 30 % des séropositifs. C'est a dire qu'en plus du VIH plus facilement transmis, il y a une chance sur trois de voir le risque de se faire refiler, en plus l'hépatite C.
    http://www.actions-traitements.org/a...id_article=555
    http://www.doctissimo.fr/html/dossie...80_vih_vhc.htm

    Le tableau ci-dessous montrent le pourcentage de survie parmi les personnes infectées par une hépatite C seule et co-infectée par le VIH.

    1 an 2 ans 5 ans
    VHC seul : 74 % 61 % 44 %
    Co-infecté : VHC/VIH 54 % 40 % 25 %
    http://www.trt-5.org/article153.html

    Ce qui est frappant, c’est que tous les cas de VHC répertoriés sont survenus chez des hommes qui étaient séropositifs au VIH. Par conséquent, certaines pratiques sexuelles impliquant un traumatisme de la muqueuse rectale ont été identifiées comme des facteurs de risque importants.
    http://www.actions-traitements.org/spip.php?article3219
    http://www.slideshare.net/Vihorg/coinfection-vihvhc

    Même si le traitement diminue le risque de transmission du VIH dans une proportion qu'on peut vaguement estimer mais pas calculer, c'est a chacun de prendre le risque en conscience et certainement pas en le faisant prendre a quelqu'un d'autre.

    D'ailleurs tout le monde est déjà libre de faire ce qu'il veut : se faire dépister, traiter, se protéger ou non sans aucune contrainte. La seule chose qui peut être répréhensible est d'infecter quelqu'un d'autre.

    Et la seule chose qui semble visée sur ce fil est bien la reconnaissance du droit a empoisonner autrui en toute impunité parce que ce serait préconnisé par le corps médical.
    Superbe caution !

  24. #23
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : fistfuck et sida?

    Bien que le sujet soit loin de passionner les foules (dont je suis), j'essaie de terminer le tour avec l'efficacité des traitements qui nous a été proposée comme totale ou quasiment (a tel point que ce ne serait pas détectable ?).

    Par exemple, la transmission mère-enfant peut être diminuée d'un tiers avec certains traitements.
    http://www.ird.fr/la-mediatheque/fic...i-et-simplifie
    http://www.pistes.fr/transcriptases/96_1351.htm

    Il ne fait plus de doute que le TARV a des effets préventifs. Ce qu’on ignore, c’est la meilleure manière de l’utiliser et de le combiner à d’autres mesures préventives reposant sur des bases factuelles afin d’accroître au maximum leurs effets bénéfiques.
    http://www.actions-traitements.org/spip.php?article2901

    Pour être clair, des études vont avancer des chiffres sur certaines populations ciblées et assez disciplinées pour accepter et suivre l'étude et ses contrôles dans certaines situations (tests répétés pour surveiller la charge virale, se faire suivre pour adapter et prendre correctement le traitement, le supporter ...) durant une certaine période, ce qui ne représente pas la population "normale".
    On ne sait pas déterminer si une mutation "échapant" au traitement se produit dans un compariment autre que le sang ou si un "défaut" momentané de traitement a une incidence forte ou faible sur la contagiosité.

    Récemment, l’épidémiologiste suisse Suzanna Attia a passé au crible 305 études sur le risque de transmission en fonction du traitement antirétroviral et du niveau de charge virale.
    Elle en a conclu que toutes les données actuelles sont insuffisantes pour estimer ce risque.
    http://www.arcat-sante.org/publi/doc..._DOSSIER__.pdf

    Les chiffres néanmoins obtenus :
    Des études ont permis d’identifier des “familles de virus” par régions et par populations. Cette technique des “clusters” [3] a permis de mettre en évidence que la transmission du VIH est due, dans la moitié des cas (49 %), à un contact avec une personne présentant une infection récente, dans 15 % des cas, avec une personne chroniquement infectée et non traitée, dans 12 % des cas avec un patient chroniquement infecté et traité.
    [...]
    Nous savons aujourd’hui que la charge virale plasmatique est facilement quantifiable mais que le virus se multiplie aussi dans d’autres compartiments [4] de façon autonome.

    Cette question est essentielle : si la corrélation de la charge virale dans le sang et le sperme est très souvent vérifiée, il subsiste un faible pourcentage (2 a 5 %) où ce n’est pas le cas. Cette différence a pu être constatée chez des personnes ne souffrant d’aucune IST (celles-ci accélèrent la production locale de VIH du fait de l’accumulation de lymphocytes qu’elles entraînent). De plus, il est enfin reconnu que dans ces compartiments autonomes les risques de résistance du VIH aux molécules antirétrovirales sont plus élevés, le passage de ces dernières y étant souvent insuffisant.
    Ici, on constate que le risque devrait être ramené entre 2 et 5 % mais est de 12 %.

    Pour une éradication du virus et de la transmission, l’incidence de la diminution de l’infectiosité doit être approximativement de 99 %, alors que cette réduction sous ARV atteint 92 - 95 % dans le meilleur des cas.
    [...]
    Selon une biomathématicienne de l’Inserm, un modèle n’est qu’une approximation et une abstraction de la réalité, et le modèle mathématique découle directement des hypothèses posées (d’où l’importance de poser les bonnes hypothèses). Les principales modélisations concernent les populations d’Afrique subsaharienne où la contamination atteint des seuils très élevés et où 80 % des personnes infectées ignorent leur statut (contre 21 % aux USA).
    http://www.actions-traitements.org/spip.php?article2937
    http://linkinghub.elsevier.com/retri...40673608611150


    In a population of 10000 serodiscordant partnerships, over 10 years the expected number of seroconversions would be 215 (80–564) for female-to-male transmission, 425 (159–1096) for male-to-female transmission, and 3524 (1477–6871) for male-to-male transmission, corresponding to an increase in incidence of four times compared with incidence under current rates of condom use.
    Ce modèle indique une efficacité des traitements 4 fois inférieure au préservatifs. (mais ce n'est qu'un modèle).
    http://www.escardiocontent.org/perio...115-0/abstract
    http://i-base.info/htb/152

    Encore des modèles.
    Le concept qui consiste à utiliser les traitements antirétroviraux comme moyen de prévention n'est pas nouveau5. En 2002, Veslasco-Hernandez et coll. ont montré, en utilisant également des modèles mathématiques similaires, que l'utilisation des antirétroviraux pourrait conduire à l'éradication du VIH dans la communauté homosexuelle de San Francisco6. Les conclusions de cette étude étaient nettement moins optimistes que celles de Granich et coll. car leur modèle prenait en compte un possible changement des comportements à risque ainsi que le développement et la transmission des souches résistances du VIH suite à la mise sous traitement antirétroviral des patients. Veslasco-Hernandez et coll. ont calculé que la probabilité d'éliminer l'infection à VIH en utilisant les traitements antirétroviraux dans la communauté homosexuelle de San Francisco serait élevée (p=0.85) si les comportements à risque diminuaient d'environ 25%, modérée (p=0.50) si les comportements à risque restaient stables, et faible (p=0.13) si les comportements à risque augmentaient d'environ 50%. Par ailleurs, les auteurs ont montré que la sélection de virus résistants par les traitements antirétroviraux pourrait réduire l'effet bénéfique des traitements antirétroviraux sur l'épidémie et donc diminuer la probabilité d'éliminer l'infection.
    http://www.vih.org/20081216/modele-d...s-realite-1047

    Des chercheurs italiens ont mis à l’épreuve un test de la charge virale ultrasensible dans le cadre d’un essai clinique. Leur test a un seuil de quantification inférieur de 2,5 copies, ce qui veut dire qu’il peut mesurer avec précision une charge virale qui ne s’élève pas au-dessus de 2,5 copies/mL. L’analyse des chercheurs a porté sur 154 personnes qui suivaient une multithérapie depuis trois ans environ. Durant cette période, tous les participants avaient une charge virale sanguine inférieure à 50 copies/mL, selon les tests conventionnels (autrement dit, ils avaient une charge virale « indétectable », selon un test de la charge virale ordinaire).

    Après avoir utilisé le test ultrasensible, les chercheurs italiens ont constaté que près de 60 % des participants avaient une charge virale détectable, soit entre trois et 46 copies/mL. Cette étude s’ajoute à d’autres essais qui ont montré que les charges virales « indétectables », selon les tests habituels, peuvent en fait être détectables si un test ultrasensible est utilisé. Cette observation porte à croire que le VIH est en train de se répliquer, quoique à un faible niveau, malgré le recours à une multithérapie.
    Ceci pouvant expliquer cela. On ne mesure que ce qu'on paut mesurer.

    http://www.catie.ca/nouvellescatie.n...1?OpenDocument

    Comme quoi le fait de communiquer son statut limite aussi la transmission du virus, tout simplement :
    http://www.medscape.com/viewarticle/562306_10

    Comment l'herpes ou le HPV peut modifier l'infection au VIH :
    http://content.nejm.org/cgi/content/full/362/18/1740
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20415595


    La fameuse étude africaine qui montre une efficacité totale :
    Patrick Sullivan and colleagues conducted a similar but larger study of 2993 serodiscordant heterosexual couples in Kigali, Rwanda and Lusaka, Zambia followed from 2002 through 2008. HIV positive partners started ART when they had < 200 CD4 cells/mm3 or WHO stage III or IV disease. Negative partners were tested for HIV and received HIV risk reduction counseling every 3 months.

    During a median follow-up period of 17 months, 175 new HIV infections occurred -- 171 from untreated partners (3.4% per 100 PY) and 4 from partners on ART(0.7% per 100 PY). Couples with the infected partner on ART were actually less likely to have risky sex (as determined by self-report and testing for semen in vaginal fluid) than untreated couples.

    "Reduction in risk of HIV transmission was observed when HIV positive partners were on ART," the researchers concluded, adding that "the reduced risk was likely due to a combination of ART effects and lower risk behaviors." Sullivan noted that the transmission rate was 3-fold to 5-fold lower among couples receiving treatment.
    http://www.hivandhepatitis.com/2009i.../022409_c.html
    http://www.aidsmap.com/en/news/EE59A...86DF018B41.asp
    Diminution nette et importante mais inférieure a celle du préservatif (mis sans précaution particulières) chez les hétérosexuels.

    Conclusions: We observed a non-significant trend towards a greater impact of ARVT in reducing transmission for HIV-infected men, than for HIV-infected women. There was less unprotected sex after ARVT initiation, which did not differ by the sex of the HIV-infected partner. The impact of ARVT in reducing HIV transmission may vary by the sex of the HIV-infected partner initiating ARVT.
    http://www.ias2009.org/pag/Abstracts...=2414&AID=2504

    D'ailleurs, H. ne dit pas autre chose et ne semble pas prétendre que cela stoppe les contaminations.
    Professeur Bernard Hirschel : Beaucoup de chemin a été fait depuis les premières réactions outrées. Tout le monde s’est maintenant habitué à l’idée que le traitement a un effet préventif
    .
    http://www.thewarning.info/spip.php?article285
    Il ne dit pas qu'il est totalement préventif.

    Dans la "vraie" vie, par exemple :
    2010 - Le risque d'infection par le VIH par acte sexuel n'aurait pas diminué chez les homosexuels avec l'arrivée des thérapies antirétrovirales hautement actives (HAART) en 1996, selon des résultats publiés dans Aids.
    [...]
    Ces résultats sont "inattendus", étant donné "la forte corrélation entre la charge virale et l'infectiosité observée dans le cadre de rapports hétérosexuels et de la transmission mère-enfant", commentent les chercheurs. En Australie, 70% des hommes VIH+ sont sous traitement et 75% d'entre eux ont une charge virale indétectable.
    [...] Il est possible que la combinaison d’activités sexuelles à risque et d’ITS ait annulé toute possibilité de prévenir la transmission du VIH grâce à la multithérapie, du moins au niveau de la collectivité des hommes gais et bisexuels suivis dans le cadre de l’étude australienne.
    http://www.apmnews.com/story.php?som...&numero=198564
    http://www.catie.ca/nouvellescatie.n...e!OpenDocument



    On peut peut-être comparer les mauvais résultats Australiens a la mauvaise utilisation des préservatifs. C'est a dire que si on encadrait une étude sur la fiabilité des préservatifs, le protocole pourrait imposer une meilleure utilisation et donc moins de ruptures et meilleure efficacité.
    De la même façon quand on n'impose plus de protocole, les traitements, moins bien (en)cadrés, deviennent moins efficaces (?).

    Si ces résultats peuvent a juste titre suffire aux "séropositifs répondant aux critères" pour se sentir protégés, ils sont tout a fait insuffisant pour imposer un rapport a risque aux séronégatifs a leur insu ou non.
    Chacun est capable de prendre ses risques en connaissance de cause mais ce n'est pas une raison pour les faire assumer par d'autres (enfin, c'est mon avis puisque certains ne sont pas d'accord).

    Il y a une différence majeure avec le préservatif car si celui-ci craque, il y a de bonnes chances de s'en appercevoir et pouvoir utiliser un traitement post exposition a l'inverse d'une protection par traitement qui pourra causer l'infection de manière parfaitement indétectable (j'allais écrire sournoise).






    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2816356/
    http://www.projectinform.org/testand...egies_jama.pdf
    http://www.who.int/bulletin/volumes/.../fr/index.html
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19959415
    http://www.medscape.com/viewarticle/721333
    http://www.arcat-sante.org/publi/doc..._DOSSIER__.pdf
    http://thewarning.info/article.php?id_article=0285

    On peu aussi, outre le VIH, commencer a collecter les complications de ces traitements :
    http://cme.medscape.com/viewarticle/412897

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