Bonjour
Il existe des cas documentés d'accidents ou maladies causant des troubles aussi bien cognitifs (ex : perte ou perturbation d'une fonction) que de l'humeur (apathie, athymie, agressivité, etc). Entre autres, Paul Broca a mis en évidence les fameuses aires qui portent son nom et sont reliées aux fonctions du langages. Ma curiosité porte sur les troubles de l'humeur, parce que les troubles fonctionnels me semblent mieux étudiés, en tout cas davantage compris. Existe-il des "centres émotionnels" identifiés dans notre cerveau, de la même manière qu'il existe un circuit de la récompense, une aire de la vision, etc ? J'avoue être plutôt encline à imaginer que ça existe, bien que je ne sache par où commencer mon exploration/vérification
Dans la même veine, s'il existe des aires identifiées pour telle ou telle facette de nos émotions, qu'en est-il des animaux -- notamment que sait-on des non-mammifères à ce sujet ? Depuis quelques temps, je m'intéresse en dilletante à la mammalogie et qui dit mammifères dit soins parentaux. MAIS les oiseaux ne sont pas en reste (ni les dinosaures non-aviens d'après certains fossiles). Du coup je m'interroge... Peut-on rechercher la présence/empreinte d'aires cérébrales potentiellement reliables aux émotions a priori suffisamment complexes pour déclencer/supporter des comportements type soins parentaux ? Depuis quand nos ancêtres ont commencé à prendre soins de leurs jeunes ? Sans doute que ça précède la lactation mais à quel point ? Je ne sais pas si on peut trouver de telles empreintes dans les boîtes crâniennes, donc paragraphe à prendre avec recul !
Et de manière plus générale, quelles sont les dernières découvertes dans l'étude de nos humeurs/émotions sur un plan "puremenr" neuro-cognitif et physiologique ? (Ex : le burn-out réduiraiit possiblement nos télomères, où en est-on des causes/mécanismes impliqués ?)
En vous remerciant d'avance de votre patience et pour toute info de nature à éclairer les curieux
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