Quel avenir pour les scientifiques ? - Page 2
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Quel avenir pour les scientifiques ?



  1. #31
    invite160a5434

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?


    ------

    Bonjour à tous.

    J'aimerais revenir sur la question initialement posée ; doit-on s'arreter à bac+5 pour le même salaire qu'un bac+8.

    Est ce qu'il y a des ingés ici pour répondre sur leur statut financier et professionnel ?

    Quelle intégration pour les masters pro et à quel salaire ? J'ai vraiment un dilemme ces temps-ci parce que je n'ai pas l'impression que les écoles d'ingés proposent le cursus que je souhaite faire... et surtout, qu'en est-il des équivalences ... pourrais-je perdre mes trois années de licence à l'entrée de l'école d'ingé ?

    Certains répondront que je remue le couteau dans la plaie " salaire ", je rajouterais juste que beaucoup de personnes ne font pas toujours ce qui leur plaisent professionnellement ( ex = caissier ( sauf quand on a la vocation )) mais c'est pour pouvoir faire ce qui les passionnent en dehors, avoir une vie, découvrir ....

    -----

  2. #32
    invitef4fbd706

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Tu veux connaitre quoi exactement ? le salaire des ingé du forum ? ( je te demande pas ca méchamment c'est juste que j'ai pas trop compris le sens de la question ).

    Aprés on peut parler que de notre propre cas voir de notre environnement de travail, ca varie pas mal à niveau égal en fonction du secteur dans lequel tu boss.

    Je vois pas comment tu peux "perdre" trois années de license en entrant en école d'ingé. Si t'es à BAC +3 tu rentrera en BAC +3 en école d'ingé et tu auras perdu un an... c'est pas la mort.

  3. #33
    bratisla

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par John78 Voir le message
    Je crois quand même que les "extremes" difficultés de ton parcours professionels ne sont pas réprésentatives de la réalité du parcours de la grande majorité des jeunes scientifiques. Comme il y a ici beaucoup de jeunes qui veulent se lancer dans cette carrière, il faut leur dire la réalité, pas leur cacher les difficultés, mais pas non plus les effrayer avec des cas "extrèmes". J'ai mis des guillemets a "extreme" car j'ai pas trouver d'autre qualificatif plus neutre (je juge pas ton parcours c'est ça que je veux dire).

    A+
    J
    Broaf, y'a eu pire que moi. J'ai réussi à soutenir, j'ai trouvé un postdoc au culot, et je ne désespère pas de me recaser au CEA ... J'ai connu des gars qui ont arrêté la thèse parce qu'ils se droguaient pour "fuir" le harcèlement moral subi, qui se faisaient exploiter au noir par des chercheurs qui récupéraient leurs travaux pour les revendre aux industries chimiques, ou qui se faisaient payer le RMI (au noir) dont la moitié partait en logement proposé par un chercheur ... Je suis clairement pas un cas extrême, loin de là. Si j'ai fait un mylife, c'est que je commence à en avoir sérieusement assez de voir des jeunots se pointer la bouche en coeur avec le mot "passion" à la bouche. Un thésard qui réussit, c'est un thésard pragmatique qui fait jouer ses relations et la concurrence (pour les thèses), je l'ai vérifié maintes fois - bien peu à voir avec la passion.
    Les horaires à 50h/semaine, c'est la moyenne des thésards, les phases dépressives, c'est aussi commun chez les thésards, les directeurs de thèse incapables ça représente une minorité suffisamment importante pour souligner le danger, les problèmes d'insertion post-thèse c'est très commun aussi, il faut arrêter de se mettre un sac rose sur la tête en hurlant que tout va bien. Après, le coup du suicide, c'est -heureusement- très peu commun, je l'admets - mais je ne cracherais pas contre une étude épidémiologique sur le sujet, ainsi que sur les addictions diverses ...

    C'est ce que je dis et répète à chaque sujet ouvert sur la thèse : si ça marche c'est banco, mais ça peut foirer gravement, calculez bien votre coup et renseignez-vous à fond avant de signer. Il ne faut pas ne pas faire de thèse, il faut "juste" être très méfiant et se lancer avec toutes les garanties nécessaires. Une fois qu'on a le CDI à 1800/mois c'est le bonheur, mais avant il y a toute une phase professionnelle occultée qui peut facilement virer au cauchemar.

  4. #34
    Poone

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par t0yt0y Voir le message
    Bonjour à tous.

    J'aimerais revenir sur la question initialement posée ; doit-on s'arreter à bac+5 pour le même salaire qu'un bac+8.

    Est ce qu'il y a des ingés ici pour répondre sur leur statut financier et professionnel ?

    Quelle intégration pour les masters pro et à quel salaire ? J'ai vraiment un dilemme ces temps-ci parce que je n'ai pas l'impression que les écoles d'ingés proposent le cursus que je souhaite faire... et surtout, qu'en est-il des équivalences ... pourrais-je perdre mes trois années de licence à l'entrée de l'école d'ingé ?

    Certains répondront que je remue le couteau dans la plaie " salaire ", je rajouterais juste que beaucoup de personnes ne font pas toujours ce qui leur plaisent professionnellement ( ex = caissier ( sauf quand on a la vocation )) mais c'est pour pouvoir faire ce qui les passionnent en dehors, avoir une vie, découvrir ....

    Master pro, ça ne veut rien dire... Il y a des masters avec des nombreux débouchés et des possibilités d'embauche et d'autres qui sont "bouchés" et ça même dans le domaine scientifique. Donc on ne peut pas généraliser et avouons le, on tombe souvent dans cette facilité...Je dirais donc renseigne toi...

  5. #35
    MaliciaR

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par Bedbug105 Voir le message
    Les artistes (peintres ou autres) sont comme les scientifiques, leur activité principale coïncide avec leur passion.
    L'idée principale qui était derrière et qui manifestement est mal ressortie, c'est que je ne vois pas au nom de quoi, sous prétexte que l'on a la chance d'assouvir sa passion au quotidien, on devrait également accepter d'avoir jamais un rond en poche, de vivre dans une précarité hallucinante, de ne pas pouvoir fonder de famille, etc...
    C'est nettement plus clair, oui.


    - il y a un effet fortement dépendant de l'âge, les "vieux" étudiants en étant
    plus soucieux que les jeunes.
    Qu'est-ce que les "vieux" étudiants?

    J'aimerais vraiment croire en ce genre de trucs, mais bien que je sois cinéphile et passionné par la littérature, je ne vis ni dans un film, ni dans un roman, mais dans le monde tout ce qu'il y a de plus réel.
    (...)
    je crois que tout est dit ici, avec beaucoup de réalisme, en plus.
    Juste une chose : nous sommes sur un forum et nous échangeons des avis personnels. Je n'ai nulle intention d'imposer mon avis à qui que ce soit. Donc, les remarques du genre "je vis dans la réalité" implique que je vis dans une fiction si mon avis ne coïncide pas avec le tien; de plus, la remarque "Donc, tes commentaires sur la "passion", tu te les gardes, merci" de la part de bratisla me paraît très peu sympathique. Je ne veux pas raconter ma vie, mais pour ceux que ça intéresserait de comprendre mon avis très fictionnel, je suis étudiante salariée et j'ai fait pratiquement tout mon cursus (sauf cette année) en travaillant 30h/semaine et en ayant environ 40h de cours/semaine, parcours qui ne s'est pas passé sans des soucis peu anodins.


    Citation Envoyé par John78 Voir le message
    Je crois quand même que les "extremes" difficultés de ton parcours professionels ne sont pas réprésentatives de la réalité du parcours de la grande majorité des jeunes scientifiques. Comme il y a ici beaucoup de jeunes qui veulent se lancer dans cette carrière, il faut leur dire la réalité, pas leur cacher les difficultés, mais pas non plus les effrayer avec des cas "extrèmes". J'ai mis des guillemets a "extreme" car j'ai pas trouver d'autre qualificatif plus neutre (je juge pas ton parcours c'est ça que je veux dire).

    A+
    J
    Voilà une remarque forte pertinente Merci, Papy John

    Cordialement,
    An expert is one who knows more and more about less and less.

  6. #36
    MaliciaR

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par t0yt0y Voir le message
    Bonjour à tous.

    J'aimerais revenir sur la question initialement posée ; doit-on s'arreter à bac+5 pour le même salaire qu'un bac+8.

    Est ce qu'il y a des ingés ici pour répondre sur leur statut financier et professionnel ?

    Quelle intégration pour les masters pro et à quel salaire ? J'ai vraiment un dilemme ces temps-ci parce que je n'ai pas l'impression que les écoles d'ingés proposent le cursus que je souhaite faire... et surtout, qu'en est-il des équivalences ... pourrais-je perdre mes trois années de licence à l'entrée de l'école d'ingé ?

    Certains répondront que je remue le couteau dans la plaie " salaire ", je rajouterais juste que beaucoup de personnes ne font pas toujours ce qui leur plaisent professionnellement ( ex = caissier ( sauf quand on a la vocation )) mais c'est pour pouvoir faire ce qui les passionnent en dehors, avoir une vie, découvrir ....
    Ce que tu pourrais faire, c'est aller dans le secrétariat de ton M2Pro. Je sais qu'à Paris 6 on tient les statistiques à jour, donc tu peux avoir des informations très concrètes sur le nombre d'étudiants qui ont été inscrits, où ils ont fait des stages, où ils travaillent, quels types de contrats et quels salaires. Ces statistiques concernent les parcours M2 depuis la mise en place de la réforme LMD (en tout cas, c'est le cas à P6 ).

    Cordialement,
    An expert is one who knows more and more about less and less.

  7. #37
    John78

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par bratisla Voir le message
    Si j'ai fait un mylife, c'est que je commence à en avoir sérieusement assez de voir des jeunots se pointer la bouche en coeur avec le mot "passion" à la bouche. Un thésard qui réussit, c'est un thésard pragmatique qui fait jouer ses relations et la concurrence (pour les thèses), je l'ai vérifié maintes fois - bien peu à voir avec la passion.

    Les thésards que j'ai autour de moi, je les sent pas naïf, encore moins inconscient des difficultés de ce métier. Ils ne sont pas autistes, ils lisent, entendent, se rendent compte de la réalité. Je vois pas de jeunes avec la bouche en coeur, non. Simplement des jeunes content d'avoir décroché un contrat de 3ans, pour enfin faire un vrai job qui souvent est une vocation ou un désir assez ancien, souvent une vraie passion. Je vois pas où est le mal. Si on ne veut pas trop bosser, une vie peperre a 30ans et pas trop de pression, c'est sur la recherche, faut pas y compter. Mais qui dit le contraire ? Personne. Et personne n'est dupe dans ceux qui se lance. Alors bien sur ensuite quand on est rattrapé par des considérations matérielles (le salaire), que l'horloge tourne (on veut une famille), que l'on voit de sombre réformes se profiler (marre des CDD), on a envie de baisser les bras, se dire que l'on a gaché son temps. C'est vrai, je dis pas le contraire, je suis passé par là, comme tous. Mais dans la balance il y a l'exeptionelle liberté de ce métier, les grosses satisfactions de voir ses manips avancer, les résultats qui arrivent et la considération de ses pairs en corolaire. On les dit pas assez ces choses qui font que ce métier reste humainement tres tres valorisant (je force pas le trait c'est réellement ce que je ressent).

    Les horaires à 50h/semaine, c'est la moyenne des thésards, les phases dépressives, c'est aussi commun chez les thésards, les directeurs de thèse incapables ça représente une minorité suffisamment importante pour souligner le danger, les problèmes d'insertion post-thèse c'est très commun aussi, il faut arrêter de se mettre un sac rose sur la tête en hurlant que tout va bien.
    Encore une fois, qui dit encore que tout va bien ???
    Dans des boites, y a pas chef a la masse, y a pas des ingés en dépression, des mecs qui se sucident, des jeunes qui galèrent, mais c'est pas la recherche que tu décris, c'est la société. Je dis pas que c'est "bien" je dis que c'est un constat social, pas quelques chose de propre a la recherche.

    A+
    J

  8. #38
    bratisla

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par John78 Voir le message
    Encore une fois, qui dit encore que tout va bien ???
    Dans des boites, y a pas chef a la masse, y a pas des ingés en dépression, des mecs qui se sucident, des jeunes qui galèrent, mais c'est pas la recherche que tu décris, c'est la société. Je dis pas que c'est "bien" je dis que c'est un constat social, pas quelques chose de propre a la recherche.
    Sauf qu'il y a des manières pour mieux s'en sortir, des filières à choisir, des cibles à avoir et des techniques à utiliser. Et, parmi ces techniques (et là on revient au sujet initial), il y a le diplôme d'ingénieur, qui est un sésame très intéressant dans le marché de l'emploi français. Du coup, je réitère ce que j'ai dit, et je précise : le jackpot, tu l'obtiens lorsque tu fais une thèse CIFRE ou lorsque tu sors d'école d'ingénieur, il faut incontestablement privilégier si possible ces voies. Et pour eux ça se passe quand même mieux. Du coup, oui, mieux vaut faire école d'ingénieurs.
    Ceci étant, un bon master pro s'en sort pas trop mal aussi - du moins dans mon domaine. Après, ledit master pro aura plus de mal à trouver une bourse de thèse, la finalité d'un master pro ... étant d'aller faire le chef technique en entreprise juste après le diplôme.
    ...
    En fait, je vois pas pourquoi on a commencé à parler de scientifiques dans l'affaire. Les ingénieurs et les master pro font éventuellement de la R&D ... mais ce sont censés être plus des "experts" que des "chercheurs" ...

    @Malicia : j'ai très mal pris la remarque faite sur mon désir de me marier. J'ai eu un peu l'impression que le message c'est "tu ne veux pas sacrifier ta vie de couple à la recherche, ce n'est donc pas une passion pour toi". Et ça, ça a très mal passé.
    Bon, ça s'est éclairci par la suite, donc j'adhère à la ligne commune sur ce point - et j'arrêterai de faire l'aggro.

  9. #39
    Poone

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    De toute façon, le problème de l'emploi est global et ne peut se résumer dans une dichotomie université/école d'ingénieur, celle-ci est juste révélateur d'un système à la française un peu archaïque (le : "comment faire simple quand on peut faire compliqué !").

    La précarisation des emplois est généralisée depuis déjà pas mal d'année et ceci qu'on sorte de l'université ou d'une école d'ingénieur, de commerce, etc...
    En résumé, ça touche tout le monde...
    et à la question "Quel avenir pour les scientifiques ?", je répondrai "le même que pour le reste de la société"

  10. #40
    MaliciaR

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par bratisla Voir le message
    @Malicia : j'ai très mal pris la remarque faite sur mon désir de me marier. J'ai eu un peu l'impression que le message c'est "tu ne veux pas sacrifier ta vie de couple à la recherche, ce n'est donc pas une passion pour toi". Et ça, ça a très mal passé.
    Bon, ça s'est éclairci par la suite, donc j'adhère à la ligne commune sur ce point - et j'arrêterai de faire l'aggro.
    Je suis très surprise que tu aies pu le prendre ainsi
    Il y a plein de scientifiques brillants qui sont mariés et ont des enfants... Qu'est-ce que c'est que cette stigmatisation...? Surtout que je parlais du mariage dans le cas des scientifiques et de leurs salaires, je n'ai jamais rien dit par rapport à leur investissement dans le travail ou leur réussite professionnelle

    Cordialement,
    An expert is one who knows more and more about less and less.

  11. #41
    bratisla

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par MaliciaR Voir le message
    Je suis très surprise que tu aies pu le prendre ainsi
    Il y a plein de scientifiques brillants qui sont mariés et ont des enfants... Qu'est-ce que c'est que cette stigmatisation...? Surtout que je parlais du mariage dans le cas des scientifiques et de leurs salaires, je n'ai jamais rien dit par rapport à leur investissement dans le travail ou leur réussite professionnelle

    Cordialement,
    My bad, je me suis emporté je l'avoue. Mes excuses.
    En fait, c'est le genre de discours que j'ai entendu en d'autres occasions par d'autres personnes, ou des propos entendus en commission de spécialiste qu'on m'a rapporté. Je sais que ce genre de discours se tient - par des personnes qui sont en CDI, bien évidemment. Et je n'oserai même pas rapporter ce qui peut se dire sur les femmes qui tentent les concours de maitre de conf, sinon je repars pour un tour d'énervement monstrueux
    J'ai été trop vif, mes excuses encore une fois.

  12. #42
    invite3998e665

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    de plus, la remarque "Donc, tes commentaires sur la "passion", tu te les gardes, merci" de la part de bratisla me paraît très peu sympathique
    Mille excuses pour la citation du paragraphe. En fait, j'avais inséré des [...] au milieu pour montrer que c'était l'intégralité du paragraphe qui m'intéressait bien plus que la dernière phrase, que j'aurais du tronquer d'ailleurs.

    Juste une chose : nous sommes sur un forum et nous échangeons des avis personnels. Je n'ai nulle intention d'imposer mon avis à qui que ce soit. Donc, les remarques du genre "je vis dans la réalité" implique que je vis dans une fiction si mon avis ne coïncide pas avec le tien
    je ne souhaitais nullement imposer mon avis. D'ailleurs, chacun voit bien le monde comme il le souhaite, cela m'importe peu. J'ai réagi de la sorte car la phrase telle qu'elle était formulée témoignait d'une position ma fois plutôt téméraire, et assez détachée des réalités du monde et de sa complexité, mais bon après, encore une fois, au final c'est ta vie et ta passion, pas la mienne, donc tu vois bien le monde comme tu veux

  13. #43
    Cécile

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Le problème est que ce post mélange des arguments d'orientation (quels débouchés pour tel type d'étude, quel salaire, quelle durée de précarité...) avec des arguments moraux qui n'ont rien à y faire (en caricaturant à peine : "si vous n'êtes pas prêts à galérer jusqu'à 35 ans et à être payés des clopinettes, vous n'êtes pas passionnés pas la science, donc allez plutôt faire un boulot alimentaire "). Pour moi, ce genre d'argument n'a pas sa place sur un forum d'orientation.

  14. #44
    MaliciaR

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Citation Envoyé par Bedbug105 Voir le message
    je ne souhaitais nullement imposer mon avis. D'ailleurs, chacun voit bien le monde comme il le souhaite, cela m'importe peu. J'ai réagi de la sorte car la phrase telle qu'elle était formulée témoignait d'une position ma fois plutôt téméraire, et assez détachée des réalités du monde et de sa complexité, mais bon après, encore une fois, au final c'est ta vie et ta passion, pas la mienne, donc tu vois bien le monde comme tu veux

    Encore une fois, je ne suis pas d'accord Si tu avais lu la suite de mes posts, tu y aurais vu des choses assez éloignées de la fiction...

    Citation Envoyé par Cécile Voir le message
    Le problème est que ce post mélange des arguments d'orientation (quels débouchés pour tel type d'étude, quel salaire, quelle durée de précarité...) avec des arguments moraux qui n'ont rien à y faire (en caricaturant à peine : "si vous n'êtes pas prêts à galérer jusqu'à 35 ans et à être payés des clopinettes, vous n'êtes pas passionnés pas la science, donc allez plutôt faire un boulot alimentaire "). Pour moi, ce genre d'argument n'a pas sa place sur un forum d'orientation.
    Je suis d'accord avec le mélange d'arguments, c'est pour cette raison que j'ai dit que le salaire d'un scientifique et sa vie privée n'ont rien à faire ensemble, et j'ai clarifié mon propos par la suite. Mais tu caricatures quand même beaucoup, Cécile
    Je tiens quand même à te faire remarquer que l'auteur du fil n'est pas quelqu'un qui se dit passionné par la science. Sa question est : que choisir pour ne pas faire des études trop longues mais être tout de même convenablement payé?

    Cordialement,
    An expert is one who knows more and more about less and less.

  15. #45
    Gwyddon

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Hello,

    Je suis assez d'accord avec Cécile.. Et je tiens à préciser que mes remarques sur la vie en couple et surtout sur le fait d'avoir un enfant n'étaient que des remarques à propos de la précarité et de sa durée et son incidence, en rapport avec le sujet, histoire de prévenir d'éventuelles critiques. Ce n'était pas du tout un jugement moral.
    A quitté FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP.

  16. #46
    Cécile

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    J'avais bien compris, Gwyddon, tu n'étais pas du tout visé

    En général, le choix des études est un compromis entre l'intérêt pour la matière (et les métiers auxquels ces études conduisent) et l'aspect plus matériel (débouchés, salaires, conditions de vie). Seules quelques très rares ultra-passionnés ne s'intéressent pas à la seconde partie. Cela ne veut pas dire que l'immense majorité est vénale et ne s'intéresse qu'aux boulots pépères et bien payés. Ca veut simplement dire qu'on n'est pas des purs esprits, et qu'une vie équilibrée, c'est un boulot intéressant et qui permet de vivre (bien sûr, ce qui est intéressant pour l'un ne l'est pas pour l'autre, et un salaire décent pour l'un peut sembler ridicule à un autre, mais là n'est pas la question.
    Donc quand on s'intéresse à son orientation, il me paraît normal, voire sain, de s'intéresser aux conditions matérielles. Il me semble que l'auteur du post dit en gros "j'aime les sciences, mais pour ne pas trop galérer, vaut-il mieux faire un master ou une école d'ingé ?". Son interrogation me semble normale, et je ne comprends pas certaines réponses limite méprisantes.

    PS. aimer les sciences, ça ne veut pas forcément dire faire de la recherche, ou être chercheur. Un ingénieur aime généralement les sciences, de même qu'un prof, un technicien scientifique...

  17. #47
    invite160a5434

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Pour répondre à MaliciaR je dirais juste que ce n'est pas que je n'ai pas envie de faire des études trop longues, au contraire puisque je décide de faire encore 2 années après ma licence sinon mon post n'aurait pas porté sur les bac+5, mais c'est juste que je ne sens pas en moi l'âme d'un chercheur qui "va se vouer à la science comme un ecclésiastique à Dieu". Et de plus je ne me vois pas non plus dans un labo pour chercher, chercher et encore chercher.

    C'est donc propre à chacun de sentir ses affinités pour les études, comme il est propres a chacun d'aimer la bio, la physique ou la chimie.

    Et il est vrai qu'aujourd'hui ce sont plus des aspects financiers qui me taraude puisque concrètement par un master, mon université propose la quasi exacte réplique d'une formation en école d'ingé. J'aime l'université et son fonctionnement, ses enseignements et les profs, je suis presque un anti-école ( si ça existe ) mais il me faut être réaliste, d'ou ma question.

    Maintenant merci à celles et ceux qui ont apporté leur témoignage et à celles et ceux qui l'apporteront.

  18. #48
    Cécile

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Toytoy, je te conseillerais d'adopter une démarche inverse : essayer de voir quel métier t'intéresse, discuter avec des gens de ce métier et avec ceux qui recrutent dans cette branche, et voir quelle formation semble la plus adaptée.

  19. #49
    invite160a5434

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Oui, merci Cécile, je vais y réfléchir.

    Mais comment trouver sa voie, son métier ?
    ( j'ai toujours été "révolté" qu'on nous demande de choisir en avenir comme ça, simplement par gout, par style, et ce dès la terminale ... il y a les stages vous me direz, mais quand et comment quand on ne peut pas sacrifier son temps de travail au profit d'une exploitation pure et dure en stage ... )

    Existe-t-il un fichier avec tout les métiers, les conditons d'accès ? J'ai surfé rapidement sur le net mais rien de concret, c'est normal, la recherche que j'ai fait n'est pas concrète du tout.

    J'espère ne pas trop paraitre évasif et indécis ...

  20. #50
    Cécile

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    En effet, ce n'est pas évident de choisir un métier, on n'en connait la réalité que quand on est dedans. Je n'ai pas vraiment de conseil à donner pour découvrir quel(s) métier(s) nous plairai(en)t. Beaucoup discuter avec des gens faisant des métiers variés est une piste.

  21. #51
    invite3998e665

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Existe-t-il un fichier avec tout les métiers, les conditons d'accès ? J'ai surfé rapidement sur le net mais rien de concret, c'est normal, la recherche que j'ai fait n'est pas concrète du tout.
    Salut

    Je ne sais pas si cela correspondra à tes attentes, mais tu peux aller jeter un oeil là-dessus:

    http://www.jobetic.net/Toutes-les-fi...tion_a208.html

    Il y a aussi:

    http://www.lesmetiers.net/popup.html

    (bon je sais c'est du flash, mais bon, quand on a pas le choix, on a pas le choix).

    J'espère que cela t'offrira un début de réponse ou d'orientation dans le labyrinthe des formations, et des métiers.

  22. #52
    Forhaia

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Bonsoir,

    tu peux aussi regarder le dico des métiers sur le site de l'onisep.

  23. #53
    invite160a5434

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Merci pour ces sites, mais ils ne sont que trop evasif ...

    Quelqu'un d'autres à une idée ?

  24. #54
    Cécile

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    En fait, ta demande reste trop vague pour qu'on puisse t'aider.
    Le "diplômés universitaires, que faites-vous comme profession" sur ce forum orientation est justement destiné à donner des exemples de métiers, et des témoignages, pour aider à choisir des métiers. Malheureusement, il part un peu dans tous les sens.
    Ensuite, n'hésite pas à demander des précisions sur tel ou tel métier qui t'attire.

  25. #55
    invite160a5434

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Bonjour.

    Bah en fait je suis en licence de biologie et j'affectionne particulièrement cette discipline. De plus, j'aimerais m'orienter vers la cosmétique ou les produits de santé et donc trouvé un travail qui me permettrais d'appliquer, dans la mesure du possible, la biologie ou la biochimie à ces grandes familles, tout en évitant la recherche fondamentale ( doctorat je suppose ) ou le role de technicien qui prépare les éprouvettes ...

  26. #56
    Cécile

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Dans ce cas, le métier d'ingénieur me semble adapté à tes souhaits.

  27. #57
    invite160a5434

    Re : Quel avenir pour les scientifiques ?

    Hop hop UP, sait-on jamais !!!

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