S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire
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S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire



  1. #1
    invite267df35e

    S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire


    ------

    Bonjour, je suis actuellement en première scientifique et je ne savais pas ce que je voulais faire après le bac jusqu'à cette semaine. Attirée pas les études, la science et plus particulièrement la physique-chimie, il m'est venu comme idée ; Professeur d'université .

    Je voulais savoir si je pouvais prétendre à ce métier, en gros si mon profil me le permettait et connaitre le type d'études qu'il faut faire (la prépas m'a toujours attiré).

    Je suis médiocre en anglais et mes résultats ne sont pas excellents ; je dirais même plus ou moins suffisant (même en physique).

    pouvez vous m'aider ?? mercii BEAUCOUP

    -----

  2. #2
    invite03ae6cbd

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Si tu aimes un tant soit peu la physique-chimie et les mathématiques (ça semble être le cas), passer par une prépa te laisse bien des possibilités. Si ce que tu aimes c'est la théorie dans ce cas à BAC +3 te réorienter vers un cursus universitaire pour devenir prof est une possibilité (t'auras l'avantage d'avoir fait une prépa, ce qu'on fait la plupart des profs de maths et pc). Maintenant te laisser également la possibilité de t'orienter vers une école d'ingé t'ouvrira bien des perspectives, et il te sera facile à long terme de te réorienter vers l'éducation nationale. Ce que je veux dire, c'est que ne pas être réduit à une simple formation de professeur, c'est un gros atout, et ça t'ouvre d'autres perspectives.

    En ce qui concerne tes résultats, la première S ce n'est pas facile, t'as tout intérêt à gérer ta TS. L'anglais se travaille, t'apprends tous les soirs du vocabulaire ça te prends 10-15 min, tu progresseras vite.

  3. #3
    kinette

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Bonjour,
    Pour enseigner en université il y a plusieurs possibilités:
    - être agrégé http://fr.wikipedia.org/wiki/Profess...sup.C3.A9rieur
    La prépa pour passer l'agrégation: je ne suis pas certaine que ce soit le meilleur cursus (mais ça dépend certainement des matières... certaines universités ont des filières spéciales et sélectives pour préparer CAPES et agrégation). Si on aime l'enseignement et ne souhaite pas faire de recherche, ça peut être une idée. Le cursus a l'avantage d'être plus court, on est rapidement fonctionnaire... mais on ne fait pas de recherche et on a plus d'heures de cours. De plus il faut arriver à rentrer dans une fac (et pas se retrouver agrégé en lycée ou prépa...).
    - avoir un doctorat et passer les concours de maître de conférence (on ne commence pas professeur... pour ça il faut encore monter des échelons...). Le doctorat, on peut le faire en fin de cursus universitaire ou après une école d'ingénieur. Normalement avant on fait un master 2 recherche (de mon temps, oh, il y a longtemps, très longtemps, on nommait ça un DEA). vu la désaffection des filières scientifiques, la compétition est peut-être actuellement moins forte pour les places en master 2 (?). Vu la désaffection des filières scientifiques, la compétition est peut-être actuellement moins forte pour les places en master 2 (?). Certaines écoles d'ingénieurs ont des masters couplés aux universités (je ne sais pas s'il y a des masters 2 recherche uniquement liés à des écoles). Je dirais que dans ce cas, les élèves-ingénieurs sont quelque peu avantagés, car ils ont souvent un certain nombre de places réservées et, en pratique, peu souhaitent faire une thèse (ça ne rapporte pas plus, voir moins qu'aller direct sur le marché du travail avec le diplôme d'ingénieur).
    Après le master 2, il faut avoir une bourse de thèse: pas automatique... certaines sont attribuées au classement dans le master2, d'autres sont liées à un sujet/labo de recherche.
    Mais l'histoire ne s'arrête pas là: si on est l'heureux bénéficiaire d'une bourse, on reçoit pendant 3 ans un salaire confortable si on n'est pas exigeant. Ridicule si on veut comparer avec celui d'un ingénieur. Il faut savoir ce qu'on veut... On a le grand bonheur de travailler dans un laboratoire, on peut souvent enseigner (rarement en cours magistral: plutôt dans les premières années et en TP-TD), on a la pression de publier, on doit se mettre sérieusement à l'anglais. Si tout se passe bien on a quelques congrès et conférences...
    Mais le chemin ne s'arrête pas à la soutenance de thèse (une sorte d"épreuve initiatique qui couronne ces années de dur labeur). Ensuite il faut avoir du travail... et rares sont ceux qui arrivent à décrocher le concours de maître de conférence la première année. Donc on enchaîne (si tout va bien car encore là il faut postuler, il peut y avoir de la concurence...) sur un post-doctorat: normalement c'est un peu mieux payé qu'une thèse (si on ne se retrouve pas avec un demi-poste...). Il est plutôt conseillé de s'expatrier, mais en gardant de bons contacts en France pour les concours... et si on veut enseigner en université en France, il faudra de toute façon repasser les concours... selon les individus, le nombre de places (dépend des disciplines), les contacts noués et le nombre de publications (tout ceci est une subtile alchimie entre la qualité scientifique, les qualités relationnelles, et la chance...) on pourra avoir un poste la première année ou galérer pendant une dizaine d'années de post-doc en post-doc. Certains chercheurs finissent par rester à l'étranger, d'autres se recyclent...
    Si on veut se faire une idée du monde de la recherche (pas nécessairement positive, mais je pense que la vision globale est quand même assez proche de la réalité) on peut lire le génial http://www.phdcomics.com/comics.php . Evidemment il y a quelques particularités françaises: le statut fonctionnaire des enseignants (ça c'est un plus), mais aussi les salaires plutôt modestes, les moyens parfois ridicules, les locaux vétustes... pas partout, mais quand même souvent...

    Comme la filière "prépa-école d'ingénieur" rejoint la filière "université" au niveau du master, je dirais que le parcours est finalement assez indifférent dans l'optique de devenir enseignant en université. Évidemment le diplôme d'ingénieur peut être considéré comme une sécurité. On pourrait aussi discuter du contenu des enseignements et de leur forme, différents entre les deux filières (mais aussi entre universités et écoles... SVP qu'on nous épargne pour une fois le refrain débile "la prépa et les écoles c'est mieux"... ).

    Cordialement,
    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  4. #4
    invitea29d1598

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    salut,

    Citation Envoyé par kinette Voir le message
    - être agrégé http://fr.wikipedia.org/wiki/Profess...sup.C3.A9rieur
    La prépa pour passer l'agrégation: je ne suis pas certaine que ce soit le meilleur cursus (mais ça dépend certainement des matières... certaines universités ont des filières spéciales et sélectives pour préparer CAPES et agrégation). Si on aime l'enseignement et ne souhaite pas faire de recherche, ça peut être une idée. Le cursus a l'avantage d'être plus court, on est rapidement fonctionnaire... mais on ne fait pas de recherche et on a plus d'heures de cours. De plus il faut arriver à rentrer dans une fac (et pas se retrouver agrégé en lycée ou prépa...).
    faut voir quand même que les prags en physique, c'est une espèce en voie de disparition depuis des années... à la fac on recrute surtout des enseignants-chercheurs [pour être plus précis : les seuls prags que je connais en chimie et physique ont été recrutés y'a plus de 15 ans...]

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite4d540784

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Si "universitaire" = "licence, master", tu as raison (je vois deux postes ouverts l'an dernier).

    Si on considère les IUT, les écoles d'ingénieur et les IUFM (qui sont ou font partie d'universités aussi), ça devient largement faux. Je compte 22 postes ouverts l'an dernier (http://www.education.gouv.fr/cid4973...25521n.html%20) en physique-chimie, sans compter les postes (temporaires, eux) dans les ENS.

    Si on rajoute les postes en technologie, physique appliquée, génie électrique, mécanique, génie mécanique, génie civil, génie chimique on fait plus que doubler ce total pour arriver à une cinquantaine, toujours en 2009.

  7. #6
    invitea29d1598

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Citation Envoyé par GLaG Voir le message
    Si on considère les IUT, les écoles d'ingénieur et les IUFM (qui sont ou font partie d'universités aussi), ça devient largement faux. Je compte 22 postes ouverts l'an dernier (http://www.education.gouv.fr/cid4973...25521n.html%20) en physique-chimie
    certes... mais généralement quand on parle de "l'université", c'est par opposition à tout ce que tu cites...

  8. #7
    invite267df35e

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Merci, néanmoins j'avoue que cela me semble bien compliqué. Vous m'éclairez c'est certain. Et au niveau de la difficulté? Et de mon cas ? Ce serrai possible? En gros, faut-il être un génie ?

  9. #8
    invite03ae6cbd

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    faut-il être un génie ?
    Pour accéder aux filières les plus prestigieuses avoir certaines capacités, facilités ... semblent indéniables. Maintenant quoique tu fasses, tu seras toujours confronté à des double-cerveaux, pour t'en sortir tu devras "simplement" travailler plus qu'eux. Ça nécessite une organisation hors pair, mais c'est possible.

    Aussi tu n'es qu'en première S, donc pas encore un adulte, plus vraiment un ado, y a beaucoup de choses qui évoluent durant cette période. C'est le moment de te mettre à bosser à fond, et tout peut arriver.

  10. #9
    invite267df35e

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    J'ai peur de ne pas avoir le niveau c'est surtout ça vu mes notes

  11. #10
    invite03ae6cbd

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Ouais enfin si tu pars comme ça t'arriveras à rien ... Ton avenir est loin d'être joué, si déjà t'as peur, ne fais pas d'études sup hein

  12. #11
    invitea0057a00

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Bosser à fond ? En première je doute que ce soit une bonne idée
    Ya mieux à faire en première, si on a besoin de ça à cette période de la scolarité on peut oublier le projet d'être prof d'univ (à part si on fait des trucs du style concours général et encore)

  13. #12
    invitec3f06645

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    ce qui est étonnant c'est que tu souhaites etre enseignant à l'Université sans y avoir encore mis les pieds...
    A mon avis, a ton age tu n'as pas besoin de choisir aussi précisemment un métier (meme si ca n'empeche pas d'y penser). Si déja tu sais que tu preferes la physique-chimie, ca t'aidera a choisir ta spécialité de term. Si en plus tu dis que tu as toujours été "attiré par la prépa", j'ai l'impression que tout est dit : il te reste a mettre le paquet pour entrer en PCSI.
    Pour plus tard, tu as largement le temps de voir venir. A la fin de spé, tu pourras choisir une ecole, ou aller a la fac, ou alors... mais ca c'est dans 3 ans...

  14. #13
    invite267df35e

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Citation Envoyé par Lied Voir le message
    Ouais enfin si tu pars comme ça t'arriveras à rien ... Ton avenir est loin d'être joué, si déjà t'as peur, ne fais pas d'études sup hein
    Oui j'ai le temps de voir venir! Je n'ai pas peur de travailler au contrair mais c'est simplement mes notes ; j'ai 14 en physique mais l'an dernier j'avais 18 !

  15. #14
    invite30a4b2d5

    Re : S.O.S orientation : Le métier de prof universitaire

    Bonsoir,

    J'ai suivi le cursus bac S - licence - master recherche - doctorat dans l'optique de devenir maître de conférence (ce que tu appelles prof d'université).
    Et très franchement, les notes de première ne sont pas du tout représentatives. Déjà, parce que ce qu'on appelle physique en première n'a rien à voir avec la physique de la fac (ça vaut aussi pour la chimie). Ensuite, parce qu'on évolue, notamment dans les manières de travailler. Enfin, parce qu'il suffit qu'on découvre un domaine particulier (la chimie organique ou l'électromagnétisme par exemple !) qui nous branche pour que les notes remontent miraculeusement

    Tes notes de terminale seront importantes pour l'entrée en prépa, pas de panique pour l'instant donc.

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