Bonsoir à tous.
J'ai fait plusieurs recherches sur ce forum, et sur google en général, mais je n'ai pas trouvé de situation équivalente à la mienne, c'est pourquoi je me permets de vous poser la question suivante (quelle audace!):
Est-il pénalisant sur le long terme de changer de filière?
J'ai bien conscience que cette question, là, jetée comme ça, n'est pas très explicite. Je vais donc essayer de vous planter le décor.
J'ai passé un bac S l'année dernière, et j'ai été pris dans une école d'ingénieur post-bac. J'ai donc suivi, durant l'année actuelle, des cours dans cette école. Seulement voilà, j'ai rencontré deux problèmes interdépendant cette année: j'ai eu quelque soucis de santé et une certaine démotivation pour les études d'ingénieurs.
Je souhaite aller l'année prochaine en fac de physique, ce que j'aurai d'ailleurs fait par ailleurs dès cette année si je n'avais pas cédé à la pression de mes professeurs, parents, et amis (t'es bon en maths et en physique: file en prépa ou en école, et que je te vois pas foutre les pieds à l'université!).
Seulement voilà, en raison de ma démotivation et de mes soucis de santé, je risque très probablement de repousser les limites de la médiocrité au cours des partiels qui se profilent (dans une semaine).
Ou est le problème si je vais en L1 l'année prochaine, vous entends-je déjà penser.
Eh bien voilà, j'ai pu constater en fouinant sur les sites de diverses faculté de sciences de France, que pour changer d'université, il fallait fournir les relevés de notes de tout le cursus post-bac!
Autrement dit, si je commence mes études à Lyon (disons que j'y fais ma L1 et L2), et que pour une raison X ou Y, je veuille poursuivre à Marseille (pour ma L3), puis-je être pénalisé en raison de mon année passée en école d'ingénieur?
Je suppose, mais j'aimerai en avoir confirmation, que le comité d'admission s'intéressera surtout à ma L1 et L2, et que j'aurai très bien pu faire de la poterie en Auvergne en vivant du produit de ma chasse sans que cela ne me porte préjudice?
Je ne sais pas si je suis clair, auquel cas n'hésitez pas à me demander de reformuler, puisque je suis persuadé que vous brûlez d'un désir profond et sincère de m'aider .
Pour ma part, je vous remercie par avance de vos futurs réponses qui, j'en suis sûr, ne manqueront pas de me délivrer de mon angoisse: pour l'heure, je culpabilise d'être malade.
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