Que font les ingénieurs?

[inviteb2cc74dc]

Bonjour,

Avec ce titre un peu provocateur, je pose néanmoins une question qui ne me semble pas être trivial, et que beaucoup de mes camarades en prépa se posent.
Nous voulons pour la plupart des écoles d'ingénieurs, avec plus ou moins de prestige, dans des domaines plus ou moins spécifiques, mais la vérité c'est que nous ne savons pas en quoi consiste le métier d'un ingénieur.
Je sais bien que chaque cas est particulier, et qu'il y a des tas de domaines différents, mais je pense quand même qu'il y a des composantes communes à tous les ingénieurs.

Donc j'aimerais savoir ce à quoi je dois m'attendre. En effet, je suis uniquement intéressé par l'aspect scientifique des choses, les découvrir et les comprendre. Cependant, plus j'essaye d'en apprendre sur les ingénieurs,
plus j'ai l'impression que cela n'est qu'une infime partie de leur travail. Peut être encore plus pour ceux qui sortent des écoles les plus prestigieuses, il s'agit surtout de diriger des équipes, faire des réunions, etc... (tout ce que je déteste).
En bref plus de science ou presque.

J'aimerais savoir si c'est une idée que je me fais ou si il y a une part de réalité ? Dans le cas ou certains ingénieurs font encore beaucoup de science, vers quelles écoles devrait-je me tourner pour exercer dans ces domaines la?
(Sachant que j'apprécie moyennement la physique, je n'aime quasiment que les mathématiques).

Merci d'avance
Cordialement
-----

[pm42]

mais je pense quand même qu'il y a des composantes communes à tous les ingénieurs.

Non, pas vraiment.

En effet, je suis uniquement intéressé par l'aspect scientifique des choses, les découvrir et les comprendre.

Normal pendant les études.

plus j'ai l'impression que cela n'est qu'une infime partie de leur travail. Peut être encore plus pour ceux qui sortent des écoles les plus prestigieuses, il s'agit surtout de diriger des équipes, faire des réunions, etc... (tout ce que je déteste).

C'est très variable. Et tu détestes quelque chose que tu n'as jamais essayé.

En bref plus de science ou presque.

Ben oui, c'est pour ça qu'on parle d'ingénieurs. Sinon, tu fais de la recherche.

Dans le cas ou certains ingénieurs font encore beaucoup de science, vers quelles écoles devrait-je me tourner pour exercer dans ces domaines la?
(Sachant que j'apprécie moyennement la physique, je n'aime quasiment que les mathématiques).

Il y a des métiers qui font des maths hors physique mais pas surtout en finance, en actuariat...

Bon, blague à part, tu as la vision typique de l'étudiant en prépa : tu veux continuer à faire ce que tu fais pendant tes études. Mais ce que tu fais en ce moment n'est qu'une formation et une sélection.
En école, cela va déjà être très différent.
Et dans le travail encore plus. Ce que tu auras à faire, c'est "ce qu'il faut pour que ça marche". Suivant le job où tu sauras, tes préférences, la boite, cela peut recouvrir de traiter des équation de mécanique des fluides, de résistance des matériaux, de la thermo ou au contraire de faire des choses très variées, à l'intersection de la technique, de la vente, du management d'équipe.

Dans le 1er cas, tu feras plus ou moins la même chose qu'en prépa : trouver la solution pointue d'un problème précis en optimisant sous peu de contraintes. Dans l'autre, ce sera de trouver une solution optimale d'un problème plus flou le tout avec beaucoup de contraintes.
Les 2 nécessitent de l'intelligence, sous une forme différente et normalement, tu vas découvrir que la satisfaction vient plus d'avoir bien fait son boulot, de préférence dans un environnement valorisant que du type de boulot.

[invite7e4eb9f3]

Non, pas vraiment.


Normal pendant les études.


C'est très variable. Et tu détestes quelque chose que tu n'as jamais essayé.


Ben oui, c'est pour ça qu'on parle d'ingénieurs. Sinon, tu fais de la recherche.


Il y a des métiers qui font des maths hors physique mais pas surtout en finance, en actuariat...

Bon, blague à part, tu as la vision typique de l'étudiant en prépa : tu veux continuer à faire ce que tu fais pendant tes études. Mais ce que tu fais en ce moment n'est qu'une formation et une sélection.
En école, cela va déjà être très différent.
Et dans le travail encore plus. Ce que tu auras à faire, c'est "ce qu'il faut pour que ça marche". Suivant le job où tu sauras, tes préférences, la boite, cela peut recouvrir de traiter des équation de mécanique des fluides, de résistance des matériaux, de la thermo ou au contraire de faire des choses très variées, à l'intersection de la technique, de la vente, du management d'équipe.

Dans le 1er cas, tu feras plus ou moins la même chose qu'en prépa : trouver la solution pointue d'un problème précis en optimisant sous peu de contraintes. Dans l'autre, ce sera de trouver une solution optimale d'un problème plus flou le tout avec beaucoup de contraintes.
Les 2 nécessitent de l'intelligence, sous une forme différente et normalement, tu vas découvrir que la satisfaction vient plus d'avoir bien fait son boulot, de préférence dans un environnement valorisant que du type de boulot.

Je valide tout ce qui a été dit ici.

Je rajouterais que malheureusement les boulots très scientifiques, si tu veux vraiment faire que des sciences, sont très peu évolutifs.
Même si tu es directeur d'un labo de recherche dans un grand groupe, ton travail ne sera plus de la science mais du management et de la gestion administrative.

[pm42]

Je précise pour être moins négatif qu'à l'âge du primo-posteur et en prépa aussi, je disais que je ne voulais surtout pas faire ingénieur. J'étais aussi très maths, pas physique, etc.
Au final, j'ai eu la chance de faire un peu de recherche, d'enseignement et d'ingénierie et je ne regrette pas d'avoir choisi le dernier bien que je reconnaisse naturellement l'intérêt des 2 autres.

[A voir en vidéo sur Futura]

[Gwinver]

Bonsoir.
En plus de tout ce qui a été dit, il faut ajouter l'aspect évolution de carrière, qui est fonction de la façon dont vont les choses, des pré-dispositions des personnes, et aussi des goûts.
Bien sûr tout ceci étant variable en fonction de l'entreprise (au sens général).
La prise de responsabilité est intéressante lors de la progression et l'élargissement des compétences.
Enfin, on ne peut imaginer un travail d'équipe sans réunion. Cet exercice peut être passionnant ou pesant en fonction du contexte.
En bref, beaucoup d'opportunités, beaucoup de carrières différentes, et chacun peut espérer orienter sa carrière en fonction de ses goûts.

[invite7e4eb9f3]

Bonsoir.
En plus de tout ce qui a été dit, il faut ajouter l'aspect évolution de carrière, qui est fonction de la façon dont vont les choses, des pré-dispositions des personnes, et aussi des goûts.
Bien sûr tout ceci étant variable en fonction de l'entreprise (au sens général).
La prise de responsabilité est intéressante lors de la progression et l'élargissement des compétences.
Enfin, on ne peut imaginer un travail d'équipe sans réunion. Cet exercice peut être passionnant ou pesant en fonction du contexte.
En bref, beaucoup d'opportunités, beaucoup de carrières différentes, et chacun peut espérer orienter sa carrière en fonction de ses goûts.

Tout est dit!

[invite20be893a]

Je bosse en bureau d'études, et meme les plus âgés font encore de la technique. Ils encadrent des ingénieurs certes, mais ne font pas réellement du management, c'est de l'encadrement technique. Ils font le meme boulot que moi qui suis chef de projet, mais sur des projets de plus grande ampleur. Et les réunions auxquelles je participe sur des gros projets (rénovation d'usine par exemple) sont constituées d'ingénieurs de 40/50 ans. Donc oui c'est possible de continuer à faire essentiellement de la technique pendant ta carriere, à toi de choisir ta voie en conséquence !

[Kemiste]

Bonjour.

Le problème de cette question est qu'elle est trop vaste et qu'elle ne peut pas avoir de réponse. Le métier d'ingénieur n'existe pas, les métiers d'ingénieur oui. Selon la spécialité les métiers sont différents.

[pm42]

JDonc oui c'est possible de continuer à faire essentiellement de la technique pendant ta carriere, à toi de choisir ta voie en conséquence !

Bien sur. C'est pareil dans ma boite mais il parlait de sciences et de maths. La rénovation d'une usine est sans doute intéressante mais je ne sais pas si c'est ce à quoi il pensait.

[invite20be893a]

Bien sur. C'est pareil dans ma boite mais il parlait de sciences et de maths. La rénovation d'une usine est sans doute intéressante mais je ne sais pas si c'est ce à quoi il pensait.

Oui j'ai tiqué aussi sur le terme de "sciences", c'est pour ça que je parlais de technique plutôt. Ce que je voulais dire c'est qu'un ingénieur n'abandonne pas forcément les calculs et les raisonnements scientifiques pour le management au bout de quelques années.

[inviteb2cc74dc]

Bonsoir à tous.
Je commence juste par vous exprimer toute ma gratitude, vos réponses éclairés me permettent vraiment d'y voir plus clair et d'orienter mes choix, notamment le fait d'avoir conscience que pm42 était dans la même situation que moi en prépa me réconforte beaucoup.

Bonjour.

Le problème de cette question est qu'elle est trop vaste et qu'elle ne peut pas avoir de réponse. Le métier d'ingénieur n'existe pas, les métiers d'ingénieur oui. Selon la spécialité les métiers sont différents.

Bonsoir.
J'en ai tout à fait conscience, et j'ai aussi conscience de mon ignorance sur le sujet, j'ai volontairement posé une question très vaste pour susciter des réactions ( et je ne suis pas déçu ! )

[inviteb2cc74dc]

Bien sur. C'est pareil dans ma boite mais il parlait de sciences et de maths. La rénovation d'une usine est sans doute intéressante mais je ne sais pas si c'est ce à quoi il pensait.

Vous avez raison, j'aurais dû être plus précis, mais pour être honnête, dans ma tête sciences et technique se mélange un peu. Je parlais bien de technique dans ce cas, car je ne pense pas être suffisamment passionné par la science pour faire de la recherche mon métier. En fait mon inquiétude c'était qu'il n'y ait justement plus rien de technique dans le métier d'ingénieur ( ou plus grand chose). Ca parait surement idiot, mais c'était vraiment l'idée que j'en avais. Je vous remercie donc encore vous et les autres intervenants.

[Gwinver]

Bonsoir.
Il faut aussi intégrer une notion de "maturation". Au cours des études, on a appris les sciences et la technique, voire quelques matières plutôt littéraires. Mais, et de façon moins formelle, on a aussi appris à entrer dans un sujet, à intégrer des expériences passées pour travailler sur une nouvelle matière ou un nouveau sujet. Cet aspect de l'éducation va se poursuivre tout au long de la vie professionnelle, et va parler d'acquérir de l'expérience. C'est cette partie qui va aider à appréhender des sujets peu en rapport avec la formation initiale, et éventuellement y prendre beaucoup de plaisir. Les sujets peuvent être un peu moins techniques en eux-même, mais faire appel à des spécialistes sur certains aspects dont il faudra comprendre et intégrer la contribution au projet d'ensemble.

[Lil00]

D'accord avec la plupart de ce qui a été dit. Comme la plupart des futurs ingénieurs (on en a vu ici plusieurs qui ne voulaient faire que des sciences et techniques et pas du tout de gestion, management, organisation, etc.), je ne pensais pas évoluer comme ça après mes études.
Je me pensais douée pour les sciences, maths et physique, et voulais que mon métier soit fait de ça... Après 2 ans 1/2 de bureau d'études à faire de savants calculs, j'avais déjà changé d'idée. Aujourd'hui, 20 ans après le diplôme, la technique est toujours indispensable (sans formation ni culture technique, je serais incapable de faire mon boulot), mais je délègue les détails et m'occupe d'organisation, management, finances. Et ça me passionne bien plus que les détails techniques de nos produits !

Je pense qu'on évolue énormément après le premier job. Et je parle de l'évolution de sa personnalité, pas de celle de sa carrière.

[invite8066cefc]

D'accord aussi pour tous les arguments donnés.

Ca vaut peut-être le coup de se renseigner vraiment en détail sur les écoles. Dans certaines d'entre elles, ça vire en management très vite, dans d'autres ça reste très scientifique (physique (par exemple l'espci), ou maths appli : équations aux dérivées partielles par exemple, ou probas, avec applications dans différentes choses, les maths financières n'étant qu'un exemple pas forcément représentatif).

Après, si les maths te passionnent et que tu es raisonnablement fort, je vois pas pourquoi tu essaierais pas de tout simplement gagner ta vie en faisant des maths : essayer d'entrer dans une ens, ou à défaut, demander à suivre leurs magistères, passer l'agrégation, faire une thèse en maths pour voir ce qu'est la recherche en maths pures ou appliquées...

Avec un doctorat en maths (même ultra-pures), il est très facile de trouver du boulot en Allemagne ou aux US dans énormément de domaines qui n'ont pas forcément grand chose à voir. En France, il y a la culture de l'ingénieur, les boites françaises veulent des ingénieurs... Mais les grosses boites internationales comme google "chassent" les docteurs en maths-info qui veulent se reconvertir dans le privé. Dans les prochaines années il va y avoir de plus en plus de boulot pour des gens ayant des connaissances de maths vraiment solides et pointues, pas juste une formation générique d'ingénieur, pour le machine learning, le big data...

Sinon, tu peux faire une école et t'inscrire en parallèle à la fac de maths. Certains élèves d'école d'ingénieur un peu déçus font ça. Lorsque ça se passe bien, il vont jusqu'au M2, et peuvent obtenir une bourse de thèse, ce qu'on peut voir comme un CDD de trois ans, certes moins bien payé qu'un boulot d'ingé mais bon si c'est ta passion c'est quand même pas mal, pour avoir un diplôme bac+8 qui sera reconnu à l'international.

[inviteb2cc74dc]

D'accord avec la plupart de ce qui a été dit. Comme la plupart des futurs ingénieurs (on en a vu ici plusieurs qui ne voulaient faire que des sciences et techniques et pas du tout de gestion, management, organisation, etc.), je ne pensais pas évoluer comme ça après mes études.
Je me pensais douée pour les sciences, maths et physique, et voulais que mon métier soit fait de ça... Après 2 ans 1/2 de bureau d'études à faire de savants calculs, j'avais déjà changé d'idée. Aujourd'hui, 20 ans après le diplôme, la technique est toujours indispensable (sans formation ni culture technique, je serais incapable de faire mon boulot), mais je délègue les détails et m'occupe d'organisation, management, finances. Et ça me passionne bien plus que les détails techniques de nos produits !

Je pense qu'on évolue énormément après le premier job. Et je parle de l'évolution de sa personnalité, pas de celle de sa carrière.

Intéressant, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle. Quand vous parlez de "savants calculs", pouvez-vous s'il vous plaît être un petit peu plus spécifique? Quelle type de calcul? algèbre linéaire ? ou bien des intégrales généralisées ou des choses comme ça? ( et sans doute d'autres outils que je ne connais pas )

D'accord aussi pour tous les arguments donnés.

Après, si les maths te passionnent et que tu es raisonnablement fort, je vois pas pourquoi tu essaierais pas de tout simplement gagner ta vie en faisant des maths : essayer d'entrer dans une ens, ou à défaut, demander à suivre leurs magistères, passer l'agrégation, faire une thèse en maths pour voir ce qu'est la recherche en maths pures ou appliquées...

Avec un doctorat en maths (même ultra-pures), il est très facile de trouver du boulot en Allemagne ou aux US dans énormément de domaines qui n'ont pas forcément grand chose à voir. En France, il y a la culture de l'ingénieur, les boites françaises veulent des ingénieurs... Mais les grosses boites internationales comme google "chassent" les docteurs en maths-info qui veulent se reconvertir dans le privé. Dans les prochaines années il va y avoir de plus en plus de boulot pour des gens ayant des connaissances de maths vraiment solides et pointues, pas juste une formation générique d'ingénieur, pour le machine learning, le big data...

Sinon, tu peux faire une école et t'inscrire en parallèle à la fac de maths. Certains élèves d'école d'ingénieur un peu déçus font ça. Lorsque ça se passe bien, il vont jusqu'au M2, et peuvent obtenir une bourse de thèse, ce qu'on peut voir comme un CDD de trois ans, certes moins bien payé qu'un boulot d'ingé mais bon si c'est ta passion c'est quand même pas mal, pour avoir un diplôme bac+8 qui sera reconnu à l'international.

Bonjour/Bonsoir et merci pour cette réponse qui m'apporte des pistes de réflexions nouvelles.

Je crois être "raisonnablement fort" (niveau mines-ponts/centrale selon mes profs) mais loin d'avoir le niveau pour faire l'ENS. C'est aussi pour cela que je ne compte pas faire de la recherche, car je ne vois pas ce que quelqu'un qui n'est pas capable de réussir le concours de l'ENS peut bien pouvoir apporter à la recherche en mathématiques.

Sinon les métiers que vous citez ayant pour pré-requis un doctorat de mathématiques ont, il me semble, une forte part d'informatique non? Je sais qu'il est courant d'entendre que ceux qui aiment les maths aiment aussi l'info mais ce n'est pas mon cas. J'aimerais autant que possible éviter l'informatique, quitte à faire beaucoup de physique (en tout cas c'est mon sentiment actuel, susceptible d'évoluer).

Par contre le fait de faire une école et de m'inscrire en parallèle à la fac m'intéresse beaucoup. A vrai dire, je ne savais pas que c'était possible, est-ce possible dans toutes les écoles, ou seulement dans certaines qui possèdent des horaires aménagées? Ce serait en tout cas l'idéal pour moi si je pouvais faire ça car ainsi je pourrais assurer mon avenir avec le choix de sécurité que constitue le diplôme d'ingénieur, et pouvoir continuer les vrais maths pour voir si cela me conviendrait comme métier.

[jiherve]

Bonsoir,
Le problème se pose surtout pour les gens issus des écoles "groupe 1"(Poly,Centrale,Mine,Supelec, Supaero,Supoptic) les DRH ne les imaginant pas avoir une carrière purement technique.
Jamais je n'aurais échangé la technique pour du management et pourtant nombreuses furent les sirènes, on ne fait bien que ce que l'on aime.
JR

[Lil00]

Intéressant, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle. Quand vous parlez de "savants calculs", pouvez-vous s'il vous plaît être un petit peu plus spécifique? Quelle type de calcul? algèbre linéaire ? ou bien des intégrales généralisées ou des choses comme ça? ( et sans doute d'autres outils que je ne connais pas )

Des simulations de mécanique des fluides et de thermique (pour des centrales thermiques), donc de la modélisation essentiellement par éléments finis, avec les analyses des phénomènes physiques derrière. Mais ce n'est pas très important, ce que je voulais surtout dire c'est que ce que je considérais comme intéressant et intellectuellement satisfaisant pendant mes études et juste après m'a très vite lassée.
Aujourd'hui je bosse dans l'industrie, je suis en Chine depuis 3 ans et je m'occupe d'un service production et maintenance, et je suis en discussion pour rentrer en France m'occuper de gros projets industriels. A ton âge, j'aurais juré que jamais de ma vie ce genre de boulot (gestion de contrats, management, réunions, organisation) m'aurait intéressée !

[inviteb2cc74dc]

Bonsoir,
Le problème se pose surtout pour les gens issus des écoles "groupe 1"(Poly,Centrale,Mine,Supelec, Supaero,Supoptic) les DRH ne les imaginant pas avoir une carrière purement technique.
Jamais je n'aurais échangé la technique pour du management et pourtant nombreuses furent les sirènes, on ne fait bien que ce que l'on aime.
JR

Des simulations de mécanique des fluides et de thermique (pour des centrales thermiques), donc de la modélisation essentiellement par éléments finis, avec les analyses des phénomènes physiques derrière. Mais ce n'est pas très important, ce que je voulais surtout dire c'est que ce que je considérais comme intéressant et intellectuellement satisfaisant pendant mes études et juste après m'a très vite lassée.
Aujourd'hui je bosse dans l'industrie, je suis en Chine depuis 3 ans et je m'occupe d'un service production et maintenance, et je suis en discussion pour rentrer en France m'occuper de gros projets industriels. A ton âge, j'aurais juré que jamais de ma vie ce genre de boulot (gestion de contrats, management, réunions, organisation) m'aurait intéressée !

Bonjour,
De vos messages, et plus généralement de cette discussion, je déduis que je pourrais choisir l'évolution de ma carrière au fur et à mesure, car ce que j'aime aujourd'hui n'est pas (forcément)ce que j'aimerais dans 10 ans.
Encore une fois je vous remercie pour votre aide, qui m'a véritablement ouvert les yeux sur certains points.

[pm42]

Bonjour,
De vos messages, et plus généralement de cette discussion, je déduis que je pourrais choisir l'évolution de ma carrière au fur et à mesure, car ce que j'aime aujourd'hui n'est pas (forcément)ce que j'aimerais dans 10 ans.

C'est tout à fait ça et c'est sans doute l'un des plus gros avantages de ce genre d'études.