[Emploi] Que faire après une thèse ?

[invite7f7c7c7e]

Bonjour à tous,

C'est le premier sujet que j'ouvre. Je sais qu'il existe de nombreuses discussions sur des sujets similaires et je les aient presque toutes lues. Je n'ai pas trouvé les réponses à mes interrogations.

Evidemment je sais que les débouchées sont quasi-nulles. Je sais qu'il faut persévérer.

Je voudrais juste vous demander si vous avez des pistes pour trouver un emploi en attendant LE TRAVAIL DE CHERCHEUR. Puisque cela peut prendre des années.

Pour ma part, en confrontant les différentes expériences de collègues, il apparait que peu sont en activité (je peux même dire aucun). Ceux qui le sont effectuent un post-doctorat, sans espoir d'avoir un poste en rentrant en France. Même dans d'autres filières, il y en a qui cumule les post-docs en attendant (donc situation précaire à plus de 30 ans).
D'autres sont en CDD dans des filières complètement différentes en passant par l'interim.
D'autres ont carrément abandonné l'espoir de travailler un jour en tant que chercheur.

Si vous avez des idées même générales et ne concernant pas forcément la paléontologie, ne vous gênez pas, dites toujours, ca peut servir.

Notamment concernant les postes ATER, l'INRAP, le CNRS (ingénieur et technicien) et autres solutions pour garder un pied dans le secteur sans pour autant tourner le dos (même temporairement) à la recherche.

merci par avance pour vos réponses.
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[invite6152701c]

bonjour
que faire après le doctorat? De ma promo de 1ere année, il est évident que nous n'étions pas beaucoup en doctorat. Environ 1 % se retrouvait en DEA. Sur ce, de ceux qui ont eu le doctorat, ce sont les filières préhistoire et protohistoire qui ont eu le meilleur résultat. Ils se sont retrouvés dans des unités de recherche mais parce qu'ils travaillaient sur des secteurs géographiques en dehors de l'Europe. D'autres sont dans les SRA, faute de ne pouvoir décrocher un poste de chercheur, d'autres sont à l'INRAP mais ne sont pas heureux pour autant. Enfin ceux qui ont le mieux réussi, sont des docteurs partis à l'étranger, ils sont profs de fac aux USA ou ailleurs. Dans les secteurs de l'archéologie médiévale et moderne c'est l'horreur.... les seuls qui sont maîtres de conférence sont ceux qui ont bifurqués en histoire, étant stoppés dans certaines branches d'archéologie médiévale par les "pontes" en place. et pourtant il y en a pour tout le monde!
Pour ma part, après avoir été bloqué pendant des années, la situation commence à bouger parce que j'ai visé les publications à l'étranger...Tant qu'en France, il existera que ce soit à l'université ou au CNRS des querelles de pouvoir qui mettent en péril la recherche, on n'avancera pas. Les exemples sont illimités de professeurs, chercheurs frileux ne voulant pas mettre en avant des programmes de recherches et restent cloisonnés dans leur petit domaine. J'en arrive à penser qu'il faudrait que ces instances explosent pour que l'on puisse repartir sur des bases plus saines... Il existe trop de docteurs qui sont éreintés par les recherches faites, déprimés par le blocage intellectuel des responsables de service, par le non-vouloir de labo qui ne veulent pas avancer et ouvrir de nouvelles perspectives de travail... C'est tout cela qui sclérose une partie de la recherche en France