Bonjour bonjour,
Voilà une PM que certains reconnaîtrons à coup sûr, je leur demande de dire qu'ils la reconnaissent mais qu'ils laissent les autres chercher
Pulse oui, mais de quoi ?
[Note : ceci est une Photo-Mystère]
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Bonjour bonjour,
Voilà une PM que certains reconnaîtrons à coup sûr, je leur demande de dire qu'ils la reconnaissent mais qu'ils laissent les autres chercher
Pulse oui, mais de quoi ?
[Note : ceci est une Photo-Mystère]
Bonjour,
il doit s'agir du signal en sortie d'un détecteur : ce n'est pas un collecteur de lumière, n'est-ce pas ?
Salut,
Oui c'est un signal en sortie de détecteur
Non ce n'est pas un collecteur de lumière (enfin... ça ne collecte pas QUE ça si on veut chipoter).
Ah, j'aurais dû être plus spécifique il me semble... Je vais essayer une autre approche : est-ce que le détecteur en question intervient dans un instrument de physique des particules/physique nucléaire ?
Woui
Bon maintenant tu vas trouver trèès trèès vite je pense, donc je précise (pour tous) : je veux que l'on me dise très précisément ce que l'on détecte ici, et avec quel détecteur très précisément, partie du détecteur comprise
Bah alors ? Personne ?
Bon un petit indice : c'est le signal d'un vrai événement physique, pas une simulation. Ça un rapport avec des gros machins de physique des particules
c'est obtenu dans un collisionneur de particules ou dans un autre type d'expérience ?
Je pensais au prime abord à un pulse de calibration dans l'expérience Antarès. Mais vu les derniers indices de Gwyddon, ça sent le collisionneur et là j'ai pas d'idée...
Je voulais laisser un peu de place aux autres, mais je m'y remets
Je pense que le détecteur dont ce signal est issu sert à mesurer des énergies. Suis-je sur la bonne voie ?
Bon,c'est dans Atlas non ?
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
C'est ce que je pensais depuis le début... ça ne peut pas être les chambres à dérive ni les Cerenkov, vu que ça "mesure de la lumière"... ni des scintillateurs, c'est trop lent... que rest-t-il à part les calorimètres !?
Joli
C'est bien un pulse dans un calorimètre EM, celui d'ATLAS
Bon, quel évènement vous voyez ? (là... ça tient 10 minutes, tous les gens qui bossent sur ATLAS le savent )
Un petit Up... Ça n'intéresse vraiment personne ?
Moi aussi ça m'intrigue la partie qui est en dessous de ce qui semble être la valeur de l'amplitude en l'absence de signal.
J'attends la réponse moi aussi
J'avoue ne plus savoir le pourquoi du comment de la retombée en deça de l'absence de signal, mais de toute façon ce n'est pas l'essentiel en fait.
Bon alors je donne la solution ?
Vous avez sous les yeux le premier signal physique délivré par le calorimètre électromagnétique d'ATLAS
En substance, c'est la détection d'un muon cosmique que vous avez sous les yeux, lors de la phase de tests par rayons cosmiques qui a débuté en octobre 2006. Une bonne nouvelle : ce graphe de détection est très proche des signaux de calibration du calorimètre, preuve qu'il fonctionne plutôt bien
Plus d'infos ici : http://aenews.cern.ch/
Si vous souhaitez vous renseigner sur les signaux de détection, mon rapport de stage sur ATLAS traitait des signaux de calibration et de leur modélisation, vous pouvez jeter un oeil à ce rapport dans mon profil
Salut,
Même si ce n'est pas l'essentiel de la question (ce que l'on conçoit aisément ) cette partie négative de la courbe n'en reste pas moins fort intéressante. A moins qu'il ne s'agisse d'un problème d'hystérésis relatif au capteur lui même, si cette partie négative de la courbe dont l'amplitude est loin d'être négligeable par rapport au signal lui même est directement liée au phénomène, alors j'imagine que les expérimentateurs s'y consacrent avec un certain acharnement.
Soit c'est inhérent au capteur lui-même, soit ça vient de la mise en forme électronique (annulation du pôle zéro). Je pense que ce n'est pas gênant, et que ça doit être un compromis permettant d'avoir un temps de réponse optimal.
Salut à tous,
Effectivement comme le dit Coincoin, c'est relié plus à la mise en forme du signal qu'à un phénomène physique intéressant.
Dans le LHC les faisceaux se croisent toutes les 25 ms. Donc pour qu'un signal soit exploitable, il y a une étape de remise en forme électronique qui l'étale sur une plage de temps de 400 ms, et effectivement il me semble bien que c'est la raison de cette retombée négative.
Sinon humanino tu vas à la page physique de mon site perso
Ici pour mon rapport (désolé, je vous promets que ce n'est pas pour me faire de la pub !) : http://www.eleves.ens.fr/home/baglio...port_stage.pdf
Bonjour,
merci !
Je remarque que la modélisation électronique reproduit l'oscillation du signal. J'ai en fait un peu du mal à réconcilier la durée du pulse (~ 300 ns) avec la fréquence des collisions.
Salut Gwyddon,
Pourquoi vous appeller cela calirimetres alors qu'il semblerait que vous annalisier les EM. Je n'ais peut être rien compris ?
Le terme "calorimètre" signifie que l'on mesure l'énergie déposée par la particule. On parle de calorimètre électromagnétique quand le détecteur réagit avec les particules chargées.
On parle de calorimètre, pas colirimetresEnvoyé par hterrolleSalut Gwyddon,
Pourquoi vous appeller cela calirimetres alors qu'il semblerait que vous annalisier les EM. Je n'ais peut être rien compris ?
Et bon c'est analyser hein
Plus sérieusement, il existe deux types de calorimètres : les calorimètres hadroniques, et les calorimètres électromagnétiques. Les premiers servent à detecter l'énergie de particules hadroniques (belle lapalissade...) et les seconds servent à détecter l'énergie des électrons et des photons principalement.
Il y a un composant électronique appelé le shaper qui sert à remettre en forme le signal justement. Enfin en tout cas c'est comme ça que je l'ai compris.Envoyé par humaninoBonjour,
merci !
Je remarque que la modélisation électronique reproduit l'oscillation du signal. J'ai en fait un peu du mal à réconcilier la durée du pulse (~ 300 ns) avec la fréquence des collisions.
De plus dans la carte d'acquisition d'ATLAS il y a deux niveaux de sélection du signal, nécessaires pour garder seulement les signaux exploitables. Je ne me souviens plus du tout des détails, mais si tu regardes dans le technical design report (cf mes réfs à la fin) tu dois trouver de quoi exactement il est question pour ces deux niveaux de sélections.
Désolé de ne pas être plus précis
En fait ATLAS a pour objectif de reperer une trrace electromagnetique du boson de highs. Mais quand est il de la detection de sa masse ?
La masse d'une particule est donnée par le carré (invariant de Lorentz) de son 4-vecteur. Si une particule se désintègre en 2 autres, alors la somme des 4-vecteurs des particules produites est égale au 4-vecteur de la particule qui s'est désintégrée.
Dans la signature on dit dans ce cas qu'on reconstitue la masse invariante des deux photons détectés. C'est particulièrement propre. Un canal "en or".
Donc si j'ai bien compris. La premiere etape consiste a detecter la valeur energetique des EM. En second de definir a qu'elle type de particules cette detection correspond . Ensuite il est possible de comprendre se qu'il se passe en modelisant le trajet de l'EM dans le detecteur. Ensuite il a possible de voir si il y a un trajet ou plusieur. Donc si il y a desintegration ou non.