cohésion de la matière
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cohésion de la matière



  1. #1
    invite57e4f988

    Question cohésion de la matière


    ------

    Lorsqu'on parle des phénomènes quantiques, de l'espace-temps, ... enfin tous les trucs que l'on ne comprend qu'avec des MAths, on se limite à notre représentation et on doit se résigner à l'incroyable :

    L'espace-temps, c'est une soupe d'énergie. Des particules (quarks ici je crois) se créent, se désintégrent en permanence et dans le vide, c'est pareil mais en moyenne, c'est quasiement nul. En revanche, pour de la matière, il semblerait que la cohésion soit plus forte (on résiste bien plus lontemps). De ce fait, les roches sont quasi éternelles (sans l'érosion), les molécules aussi à priori et les électrons ... aussi.
    Bon alors, comment passe t-on d'une stabilité à un renouvellement de l'énergie si ... permanent?
    Qu'est-ce qui assure la cohésion de la matière? (particules, etc.)

    Si on admet que la désintégration/création de l'énergie en "matière" soit un phénomène constant, la cohésion semble être de plus en plus forte lorsque le tas de particule est grand. Mais alors pourquoi ou comment?
    Si au contraire, il existe une frontière entre maintien de la matière (sans phénomène exterieur) et bouillon de culture, où est-elle? D'où vient-elle? (une énergie limite?)

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  2. #2
    inviteb9b852ac

    Re : cohésion de la matière

    Je suis pas sûr de te suivre. Ce qui assure la cohésion ou non de ce que tu cites, c'est l'interaction électro-magnétique (atomes, molécules, particules et anti-particules virtuelles qui se désintègerent,...). De l'échelle des atomes, et même moins à notre échelle, c'est l'intéraction dominante. Donc rien d'étonnant (sauf à se demander pourquoi ça et pas autre chose).

  3. #3
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Pour compléter la réponse de Droupi :
    Citation Envoyé par scientist
    L'espace-temps, c'est une soupe d'énergie. Des particules (quarks ici je crois) se créent, se désintégrent en permanence
    Il faut bien voir que cette image, pour jolie qu'elle soit, n'est qu'une image. Aux échelles d'énergie auxquelles nos sens ont accès, le vide c'est quand même plutôt quelque chose de très calme. Ces créations/désintégrations que tu mentionnes n'ont d'importance que tôt dans le Big-Bang ou que sur des effets très fins en électrodynamique quantique.
    Je précise aussi que ce phénomène est virtuel. Il n'y a pas création de particules, de temps en temps, à partir du vide, et de temps en temps destruction de particules. Disons qu'en quelque sorte des paires de particules virtuelles peuvent se manifester dans le vide sans vraiment apparaitre.

    Citation Envoyé par droupi
    Ce qui assure la cohésion ou non de ce que tu cites, c'est l'interaction électro-magnétique
    Je nuancerais un peu ça. S'il n'y avait que l'interaction électromagnétique dans un monde classique, la matière ne serait pas stable (les systèmes noyaux-électrons ne formeraient pas d'édifices stables). C'est aussi l'aspect quantique de la nature qui permet la stabilité de la matière.

  4. #4
    inviteb9b852ac

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par deep_turtle
    Je nuancerais un peu ça. S'il n'y avait que l'interaction électromagnétique dans un monde classique, la matière ne serait pas stable (les systèmes noyaux-électrons ne formeraient pas d'édifices stables). C'est aussi l'aspect quantique de la nature qui permet la stabilité de la matière.
    Oui, bien sûr. Je pensais que cela allait de soi en disant ça comme cela, pas limité à l'électromagnétisme au Maxwell. La stabilité de l'atome a été une grande question du début du XXème, déterminante pour l'élaboration de la mécaQ.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par deep_turtle
    Ces créations/désintégrations que tu mentionnes n'ont d'importance que tôt dans le Big-Bang ou que sur des effets très fins en électrodynamique quantique.

    Disons qu'en quelque sorte des paires de particules virtuelles peuvent se manifester dans le vide sans vraiment apparaitre.


    S'il n'y avait que l'interaction électromagnétique dans un monde classique, la matière ne serait pas stable (les systèmes noyaux-électrons ne formeraient pas d'édifices stables). C'est aussi l'aspect quantique de la nature qui permet la stabilité de la matière.
    C'est toujours pas clair pour moi :

    Les intégrations/désintégrations existent ; dans un domaine à très petite échelle, ... mais elles sont là quand même.
    Des paires virtuelles, si on veut mais il y a qq chose!

    Vous embrouillez la stabilité avec votre intéraction électromagnétique mais pas toute seule...
    Qu'est-ce qui maintient un électron en état? Qu'est ce qui assure cela dans le quantique? Enfin, qu'est ce qui assure la cohésion des particules, puisqu'à grande échelle vous négligez cette effet quantique (bien qu'au contraire il y ait une concentration de ces particules et donc des effets quantiques)?

  7. #6
    invitea3fc981a

    Re : cohésion de la matière

    Je crois que tu fais tout simplement fausse route scientist. Si j'ai compris ton raisonnement, la matière se crée à partir du vide, en créant des paires particules/antiparticules puis en les annihilant ; rien de choquant puisque le bilan final est nul. Mais si un tas de particules suffisamment gros se forme, alors elles se tiennent chaud et sont plus stables que des particules isolées, ce qui expliquerait la présence de la matière dans notre Univers. C'est ça ou j'ai rien compris ?

    Dans ma vision des choses, la matière a été créée par le Big Bang, et désormais la matière ne peut plus être créée, contrairement à l'énergie (les photons peuvent être créés facilement). Certaines interactions peuvent être expliquées via l'émission de particules "virtuelles", désignées comme telles car effectivement le bilan en masse et en énergie est globalement nul, mais en aucun cas des particules virtuelles peuvent s'agglutiner et former de la matière...

    Pour ce qui est du vide, le VRAI vide (pas de matière, pas de champ, vraiment rien) la physique ne dit pas ce qui pourrait s'y passer, et ne peut pas établir le moindre indice de ce qui expliquerait la formation de notre Univers. Pourquoi les lois qui ont lieu dans notre Univers s'appliqueraient au vide ? Et surtout, toute théorie de ce vide, aussi belle et séduisante qu'elle soit, ne sera jamais scientifique, car elle n'est pas vérifiable (essayez donc de trouver un endroit dans l'Univers où il n'existe ni matière, ni énergie, ni aucun champ d'aucune sorte...), cette théorie ne serait pas réfutable comme dirait l'autre

  8. #7
    invitef6a8dd1c

    Re : cohésion de la matière

    Et plus simplement, la présence d'un "vrai" vide est interdite par la mécanique quantique (les relations d'indétermination de Heisenberg).

    Geoffrey

  9. #8
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par scientist
    Vous embrouillez la stabilité avec votre intéraction électromagnétique mais pas toute seule...
    Qu'est-ce qui maintient un électron en état? Qu'est ce qui assure cela dans le quantique?
    Bon, ça dépend de ce que tu entends par "maintenir un électron en état". Un électron est stable dans le sens où il ne va pas spontanément se transformer en autre chose, mais s'il rencontre un positron, paf il a une bonne chance de se désintégrer en quelques photons. Si toi tu veux dire par "stabilité" de la matière le fait qu'elle ne se désintègre pas, alors on peut dire qu'elle est due à l'absence de grandes quantités d'antimatière dans notre entourage.

    Citation Envoyé par scientist
    Les intégrations/désintégrations existent ; dans un domaine à très petite échelle, ... mais elles sont là quand même.
    C'est un point subtil. Elles existent dans le sens où ce sont des processus virtuels qui affectent le comportement du contenu de l'Univers, mais elles n'existent pas dans le sens où on verrait d'un coup apparaître des paires particule-antiparticule dans le vide ! Disons que leur apparition et leur disparition sont fortement corrélées, de sorte qu'on ne peut pas récupérer une particule de la paire avant qu'elle n'ait disparu. Les seuls cas où cela peut arriver, c'est en présence d'un champ gravitationnel non homogène ou variable dans le temps (c'est ce qui est responsable de l'évaporation de Hawking des trous noirs par exemple).

  10. #9
    invitea29d1598

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par scientist
    Qu'est-ce qui maintient un électron en état?
    actuellement l'électron est considéré comme une particule ponctuelle. Donc il n'a rien qui le "maintient en état". Mais faut bien voir que dire cela ne fait que traduire une certaine ignorance dont les physiciens aimeraient bien se débarrasser: une de leurs grandes ambitions est de trouver une théorie qui explique entre autres choses "ce qu'est" un électron (par exemple via les théories de cordes).

    En tous cas, s'il est véritablement ponctuel (c'est ce qui ressort des expériences et de la théorie), alors il est l'un des "véritables atomes" dont parlaient les Grecs: le mot atome voulant dire "insécable".

    m'enfin, pour rappel, le 'point' quantique n'est pas le 'point' newtonien qui n'était qu'un point géométrique d'un espace euclidien. De toutes façons, pour revenir sur la "structure" et la "cohérence" de l'électron, il faut bien voir que autant dans le cadre non-quantique que dans le cadre quantique, si on cherche à calculer l'énergie (et donc la masse) d'un électron isolé, on trouve un résultat infini... c'est en ce sens que les physiciens aimeraient bien comprendre sa nature: s'ils devenaient capables de calculer sa masse, alors ils auraient fait un très grand pas vers la compréhension de sa nature.

    Citation Envoyé par konrad
    Dans ma vision des choses, la matière a été créée par le Big Bang, et désormais la matière ne peut plus être créée, contrairement à l'énergie.
    ça serait plutôt l'inverse car l'énergie est conservée, alors que le nombre baryonique (qui est grossièrement la grandeur qui caractérise la conservation de la matière) pourrait ne pas être conservée par certaines interactions (pas celles que l'on connaît, mais celles qui sortent de modèles unificateurs).

    Pour ce qui est du vide, le VRAI vide (pas de matière, pas de champ, vraiment rien) la physique ne dit pas ce qui pourrait s'y passer
    pire que ça: elle dit que c'est un non-sens. A partir du moment où tu as un espace-temps, tu as un champ de gravitation et donc un vide qui n'est pas parfait. Ensuite, si les champs quantiques (qui décrivent toutes les particules) que l'on connaît "existent" (il s'agit d'une existence "en tant que réalisations d'objets mathématiques", pas de présences dans l'espace), alors il existe (même sens) inévitablement un couplage en le champ gravitationnel et les fluctuations des champs quantiques qui se mettent donc à exister au sens "présence ici".

    Et même si tu peux peut-être alors te retrouver dans la situation décrite par deep-turtle d'un vide calme aux échelles pas trop petites (un état "classique" dénué d'excitations des champs), aux échelles plus petites tu es inévitablement dans la situation décrite par Geof de fluctuations quantiques.

  11. #10
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    Merci pour le reste, c'est pas mal
    Citation Envoyé par deep_turtle
    S'il n'y avait que l'interaction électromagnétique dans un monde classique, la matière ne serait pas stable (les systèmes noyaux-électrons ne formeraient pas d'édifices stables). C'est aussi l'aspect quantique de la nature qui permet la stabilité de la matière.
    C'est surtout ça que j'aimerais comprendre.

  12. #11
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    OK. Prenons un exemple très simple de système qui présente une certaine stabilité de structure : l'ion H2 +, constitué de 2 protons et 1 électron. Au niveau classique, on pourrait penser que la stabilité est due au fait que l'électron, subissant l'attraction des deux noyaux, se balade entre eux et du fait de sa présence attire les deux noyaux, de manière à compenser leur propre répulsion...
    Ben ça marche pas. Le système à trois corps proton+proton+électron est dynamiquement instable (chaotique, en fait) et ce ménage à trois se termine vite très mal, un proton s'en va avec l'électron et le deuxième proton s'en va tout seul dans son coin... (non c'est pas du Feydeau, c'est bien de la physique...)

    Par contre, si on fait de la mécanique quantique ça marche beaucoup mieux, la fonction d'onde totale peut en excellente approximation se factoriser en deux parties, une pour l'électron et une pour les noyaux, et l'application de l'équation de Schrodinger montre que la densité de probabilité de présence de l'électron est importante entre les deux noyaux, ce qui donne une densité de charge négative qui agit comme un ciment électrostatique entre les deux noyaux, et assure la stabilité de la molécule.

    Ca, c'est juste pour une molécule simple. Maintenant si tu transposes ça à des solides entiers, avec des 1023 noyaux et autant d'électrons, tu te rends compte que classiquement il est impossible d'obtenir un réseau régulier comme c'est observé, qui dure plus d'une fraction de seconde... Seule la mécanique quantique permet de comprendre la stabilité des molécules et des cristaux.

    Si ça t'intéresse on peut discuter de quel aspect exactement de la mécanique quantique rend le solide stable (mais plus tard, là j'ai plage !! )

    PS : Un vaudeville quantique, ça doit être assez intéressant, du coup...

  13. #12
    inviteb9b852ac

    Re : cohésion de la matière

    Je pensais plus simplement ci-dessus, à propos de la stabilité d'un atome simple comme celui de l'hydrogène. Une première vision simplifiée (mais non simpliste) consistait à dire, lorsqu'on a essayé de décrire les atomes, que l'électron tourne autour du noyau à la façon d'une planète autour du soleil où la force électromagnétique remplacerait la force gravitationnelle. Mais ce modèle n'est pas bon, parce que fatalement l'électron "tombe" sur le noyau, et beaucoup plus vite qu'une planète sur le soleil. Il a fallu supposé que l'énergie d'un électron est quantifiée et donc qu'il ne peut pas gagner ou perdre une valeur quelconque d'énergie.
    Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet évoqué sachant que notre univers est une combinaison très particulière et très fine de paramètres concernant les 4 intéractions.

  14. #13
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par deep_turtle
    Si ça t'intéresse on peut discuter de quel aspect exactement de la mécanique quantique rend le solide stable
    Bien sûr, je prends tout.

  15. #14
    amazon02

    Re : cohésion de la matière

    Pardon pour la longueur mais j'essaye d'être (assez) complet.
    La stabilité des atomes repose sur une incertitude sur la position des électrons; un électron ne peut pas être confiné dans une zone très réduite vers le noyau sous peine d’augmenter la variation de sa quantité de mouvement ce qui augmente la probabilité de le voir s’éloigner du noyau (vision classique)
    Parallèlement, la mesure précise de l’énergie d’un électron nous fait renoncer à préciser sa position dans le temps ; le lieu sur la trajectoire de l’électron est imprécis.

    Les états des électrons décrit par la fonction d’onde correspondent aux différents niveaux d’énergie. Un électron peut s’exciter par le couplage entre son propre champ électrique et une excitation d’un champ électrique externe (absorption d’un photon qui est un état de vibration d’un champ électromagnétique).
    Parallèlement, un électron en interagissant avec le champ électromagnétique de l’atome peut ré émettre un photon et se désexciter.
    Mais assimiler l’électron à une onde serait trompeur car si elle explique intuitivement que l’électron n'est pas localisable (une onde n’a pas de lieu fixe, seule son intensité varie dans l’espace sans limitation d’extension) elle ne s’accorderait pourtant pas ni à la notion d’électron localisable lors d’une projection sur des particules cibles, ni à la notion de combinaison d’électrons qui décrit les atomes plus complexes que l’hydrogène. En outre comment attribuer des propriétés de sources de charge électrique ou d’attribut de nombres quantiques à une onde pure? Une source de champ doit être localisable dans l’espace.

    En fait l’onde de l’électron dans un atome enveloppe le noyau, immergé dans son champ électrique. L’onde possède des modes de vibration et les ondes stables vont former le spectre discret des énergies, en partant du fondamental et en décrivant toutes ses harmoniques, d’énergie de plus en plus faibles jusqu’à l’énergie de liaison nulle caractérisant l’ionisation.
    L’électron pourra passer d’un mode à un autre en interagissant avec le champ électrique. Le changement de mode s’accompagne d’un changement d’énergie potentielle électrique, la différence déterminant l’énergie du photon, particule de lumière qui n’est qu’une excitation auto entretenue du champ électromagnétique. Pour simplifier le champ électrique de l’atome, caractérisé localement par l’énergie des électrons, se modifie par ajout ou soustraction d’un objet qui n’est qu ‘une vibration autonome de champ : le photon.

    Quel est le niveau fondamental de l’atome? Adoptons encore une vue simplifiée à base de concept classique. Ce niveau fondamental est caractérisé par le fait que l’accroissement de l’énergie cinétique de l’atome par l’augmentation de la fréquence orbitale finit par excéder le gain d’énergie électrique dû au rapprochement du noyau positif et de l’électron négatif. L’électron possède alors son énergie la plus négative (l’état le plus lié car il faut apporter un travail, une énergie positive pour délier l’électron et le noyau).
    La distance entre l’électron et le noyau se répartie statistiquement autour d’un rayon caractéristique de chaque niveau d’énergie.
    L’incertitude sur sa distance effective se double d’une incertitude totale sur l’angle de l’électron par rapport à un axe de référence ; on ne sait pas dans quel sens tourne l’électron, son moment cinétique est donc nul, ce qui éloigne définitivement ce modèle de celui d’un corps planétaire.

    En fait, l’électron n’est pas soumis à une énergie cinétique stable mais possède une impulsion moyenne déterminée par la relation d’incertitude qui relie position et impulsion.

    Un électron résidant sur une couche supérieure est instable et pourrait tomber à un niveau inférieur en émettant un photon. Ceci est rendu impossible par le principe d’exclusion de Pauli qui implique que deux particules comme les électrons puissent occuper le même état quantique.

    La démonstration de ce principe repose sur ce que l’on nomme parfois la seconde quantification ; non seulement les états des particules sont quantifiés mais les particules qui caractérisent les champs d’interaction répondent-elles aussi à une quantification.

    Le remplissage des différents états possibles forme les couches électroniques qui sont stables et les seuls états qu’un électron peut occuper par une transition sont associés à des couches incomplètement remplies.

  16. #15
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par amazon02
    La stabilité des atomes repose sur une incertitude sur la position des électrons
    En quoi l'incertitude permet-elle cette stabilité?

    En lisant tout, je n'ai pas trouvé la solution. Vous accentuez le côté "quantique" de l'électron qui ne peut-être assimilable à une planète et sa fonction d'onde non unique.

    Considérez-vous l'électron de même composition que le photon (je veux seulement dire que c'est une onde et une particule)?

    Et le noyau, c'est pareil, il est alors quantique...

    La règle de l'octet tente d'expliquer la stabilité des atomes vers un équilibre ; comme est-ce avec la MQ?

  17. #16
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Citation:
    Posté par amazon02
    La stabilité des atomes repose sur une incertitude sur la position des électrons

    En quoi l'incertitude permet-elle cette stabilité?
    En effet, je trouve aussi cette formulation assez ambigüe. Je trouve très bonne l'explication d'Amazon02 de la stabilité, décrivant l'état fondamental comme l'état dans lequel le système ne peut céder de quantum d'énergie électromagnétique à l'extérieur. Mais sur la relation entre stabilité et incertitude, je ne vois pas trop non plus le rapport (les états excités de l'atome d'hydrogène, instables, font aussi intervenir une incertitude sur la position des électrons, non ?).

    Considérez-vous l'électron de même composition que le photon (je veux seulement dire que c'est une onde et une particule)?
    L'électron est en effet décrit, comme le photon, par un champ quantique qui n'est ni une onde ni une particule...



    Et le noyau, c'est pareil, il est alors quantique...
    En effet ! Seulement, en général les objets ne manifestent vraiment leurs propriétés quantiques qu'en dessous d'une certaine échelle de taille et il se trouve que quand on étudie un atome, on peut considérer que le noyau est classique en assez bonne approximation (mais les gens qui font ça bien ne font pas cette hypothèse trop simple...).

  18. #17
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par deep_turtle
    En effet, je trouve aussi cette formulation assez ambigüe.
    Ok, je suis pas le seul raleur (ça rassure).

    Citation Envoyé par deep_turtle
    L'électron est en effet décrit, comme le photon, par un champ quantique qui n'est ni une onde ni une particule...
    Une onde n'est donc qu'une conséquence de phénomène (choc, ...) et les propriétés de particule sont dus à de la "matière", enfin une énergie assez localisée (imprécisions?)

    Citation Envoyé par deep_turtle
    en général les objets ne manifestent vraiment leurs propriétés quantiques qu'en dessous d'une certaine échelle de taille et il se trouve que quand on étudie un atome, on peut considérer que le noyau est classique en assez bonne approximation (mais les gens qui font ça bien ne font pas cette hypothèse trop simple...).
    Ouais mais on arrive à observer des phénomènes quantiques pour des objets de 109 atomes !!!! Et c'est pas que de l'hydrogène, alors...

    Enfin voilà de quoi toujours douter de notre vision des choses. (Mais on est doué pour s'adapter)

  19. #18
    invite3bc71fae

    Unhappy Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par deep_turtle
    OK. Prenons un exemple très simple de système qui présente une certaine stabilité de structure : l'ion H2 +, constitué de 2 protons et 1 électron. Au niveau classique, on pourrait penser que la stabilité est due au fait que l'électron, subissant l'attraction des deux noyaux, se balade entre eux et du fait de sa présence attire les deux noyaux, de manière à compenser leur propre répulsion...
    Ben ça marche pas. Le système à trois corps proton+proton+électron est dynamiquement instable (chaotique, en fait) et ce ménage à trois se termine vite très mal, un proton s'en va avec l'électron et le deuxième proton s'en va tout seul dans son coin... (non c'est pas du Feydeau, c'est bien de la physique...)

    Par contre, si on fait de la mécanique quantique ça marche beaucoup mieux, la fonction d'onde totale peut en excellente approximation se factoriser en deux parties, une pour l'électron et une pour les noyaux, et l'application de l'équation de Schrodinger montre que la densité de probabilité de présence de l'électron est importante entre les deux noyaux, ce qui donne une densité de charge négative qui agit comme un ciment électrostatique entre les deux noyaux, et assure la stabilité de la molécule.
    Je voulais faire un commentaire mais je me suis rendu compte trop tard que j'avais tort.

  20. #19
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par scientist
    Une onde n'est donc qu'une conséquence de phénomène (choc, ...) et les propriétés de particule sont dus à de la "matière", enfin une énergie assez localisée (imprécisions?)
    Heu... Désolé scientist mais je ne comprends pas ce que tu veux dire dans cette phrase...

  21. #20
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par droupi
    Je pensais plus simplement ci-dessus, à propos de la stabilité d'un atome simple comme celui de l'hydrogène
    Pour compléter ce point, il y a effectivement deux causes potentielles d'instabilité qui n'on rien à voir l'une avec l'autre. Le fait qu'une charge accélérée rayonne de l'énergie électromagnétique et qui fait qu'aucun système lié par des électrons ne devrait durer bien longtemps, et le fait qu'un ensemble de charges ne peut garder bien longtemps une configuration stable comme une molécule ou un solide (sans parler de pertes par rayonnement).

    Citation Envoyé par scientist
    Citation Envoyé par deep_turtle
    Si ça t'intéresse on peut discuter de quel aspect exactement de la mécanique quantique rend le solide stable
    Bien sûr, je prends tout.
    C'est toujours un peu artificiel d'isoler un aspect de la physique quantique et de dire "c'est celui-ci qui est responsable de ceci", mais essayons. Dans notre cas je dirais que c'est le principe de superposition, le fait que la superposition de deux états possibles soit encore un état possible :

    - dans le cas classique, si je reprends mon exemple de molécule H2 + précédent, ce qui la rend instable c'est le fait que fatalement, au cours de son parcours compliqué, l'électron va finir par passer très près d'un des noyaux et donc exercer sur lui une force énorme dans une direction donnée. Résultat : pouf, le noyau est parti refaire sa vie ailleurs.

    - dans le cas quantique, on peut voir la fonction d'onde comme représentant une superposition de toutes les trajectoires possibles, et donc tirant le noyau dans toutes les directions à la fois, c'est-à-dire ne donnant au final aucune force. Plus précisément, ça se traduit par une fonction d'onde de l'électron localement symétrique autour des noyaux, et donc classiquement une absence de force (attention, je ne dis pas que l'ensemble de la distribution électronique n'exerce aucune force sur les noyaux ! Ici je m'intéresse uniquement à l'entourage immédiat des noyaux, l'influence des rase-mottes...).

  22. #21
    invite57e4f988

    Smile Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par deep_turtle
    Citation:
    Posté par scientist
    Une onde n'est donc qu'une conséquence de phénomène (choc, ...) et les propriétés de particule sont dus à de la "matière", enfin une énergie assez localisée (imprécisions?)


    Heu... Désolé scientist mais je ne comprends pas ce que tu veux dire dans cette phrase...
    Et bien il semblerait que tout ce que l'on considère comme matière, corps, corpuscule (e-, proton, quark sans doute, ...) soit représenté en quantique par un fonction d'onde et une particule (comme le photon et sa lumière, quoi).
    D'où une vision (encore) matérialiste : les ondes seules sont les conséquences d'un objet (général) et les propriétés de corpuscule marquent leur localité. D'où l'onde est le résultat d'un phénomène entre particule (type séisme, etc.) ou dans le cas Mathématiques (une onde de "présence", pas réelle), le résultat de l'indétermination.

    Mais je sais déjà qu'on va me reprocher ce matérialisme.

    Citation Envoyé par deep_turtle
    dans le cas classique, si je reprends mon exemple de molécule H2 + précédent, ce qui la rend instable c'est le fait que fatalement, au cours de son parcours compliqué, l'électron va finir par passer très près d'un des noyaux et donc exercer sur lui une force énorme dans une direction donnée. Résultat : pouf, le noyau est parti refaire sa vie ailleurs.
    Effectivment, le problème classique existe.

    Citation Envoyé par deep_turtle
    dans le cas quantique, on peut voir la fonction d'onde comme représentant une superposition de toutes les trajectoires possibles, et donc tirant le noyau dans toutes les directions à la fois, c'est-à-dire ne donnant au final aucune force. Plus précisément, ça se traduit par une fonction d'onde de l'électron localement symétrique autour des noyaux, et donc classiquement une absence de force (attention, je ne dis pas que l'ensemble de la distribution électronique n'exerce aucune force sur les noyaux ! Ici je m'intéresse uniquement à l'entourage immédiat des noyaux, l'influence des rase-mottes...).
    Le résultat fait qu'on existe. Mais ça paraît assez délirant (si on est matérialiste).

    Bon alors je propose des idées ou des questions :
    le temps n'existe pas au niveau photon (logique, il ne se déplace que dans l'espace). Mais un atome, "il voit le temps passer"!?

    Qu'est-ce qui fait en MQ que deux protons peuvent se lier en H2? (par ex).

    L'atome ne devrait pas exister classiquement, parce qu'il n'est pas stable. Alors comment peut-on être sûr qu'il s'agisse du même (atome)?

    Ce pourrait-il que les particules (et nous avec en gros) soyons en permanence désintégré et recréé? Pas à l'identique mais très proche.


    ...Comme une succession d'étape dans un programme...

  23. #22
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Ben dis donc scientist, quand tu te poses des questions tu fais pas les choses à moitié...
    Bon alors je propose des idées ou des questions :
    le temps n'existe pas au niveau photon (logique, il ne se déplace que dans l'espace). Mais un atome, "il voit le temps passer"!?
    Oui, et la meilleure preuve qu'on en ait c'est que les noyaux instables ont un temps de demi-vie bien défini. Pour eux aussi, le temps passe. Quant à ta phrase "logique, il ne se déplace que dans l'espace", sa logique est douteuse, un déplacement, pour moi, c'est une succession de positions différentes au cours du temps... Difficile de nier le temps en parlant de déplacement !

    Qu'est-ce qui fait en MQ que deux protons peuvent se lier en H2? (par ex).
    Ils sont tous deux attirés par la charge négative des électrons liés à la molécule.

    L'atome ne devrait pas exister classiquement, parce qu'il n'est pas stable.
    Là c'est un peu tordu comme raisonnement... Moi je dirais "l'atome ne devrait pas exister classiquement, donc la nature n'est pas classique" !

  24. #23
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par deep_turtle
    Quant à ta phrase "logique, il ne se déplace que dans l'espace", sa logique est douteuse, un déplacement, pour moi, c'est une succession de positions différentes au cours du temps... Difficile de nier le temps en parlant de déplacement !
    .
    En gros voilà le raisonnement :
    un objet qui est fixe dans l'espace (v=0 ou pas de vitesse) se déplace dans le temps.
    Un objet "moyen" se déplace dans l'espace et le temps.
    Un objet se déplaçant à vitesse "infinie" se déplace dans l'espace mais pas dans le temps. Sauf que l'infini en fait c'est c. (infini c'est pour dire excessivement grand).

    Pour le coup des protons (H), je comprends pas pourquoi les deux charges négatives s'attirent! Et aussi, c'est sensé être neutre un atome.

    Quel est le rôle des neutrons dans un atome en MQ? (pour la stabilité)
    Citation Envoyé par deep_turtle
    Là c'est un peu tordu comme raisonnement... Moi je dirais "l'atome ne devrait pas exister classiquement, donc la nature n'est pas classique" !
    C'est ton raisonnement qui est tordu, il est logique mathématiquement mais a-t-on toutes les infos pour dire que l'atome n'existe pas classiquement. Mais je comprends que c'est une des solutions.

  25. #24
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Pour le coup des protons (H), je comprends pas pourquoi les deux charges négatives s'attirent! Et aussi, c'est sensé être neutre un atome.
    OK j'ai voulu aller trop vite. Dans la molécule H2 + (si c'est bien de ça qu'on parle), il y a deux protons chargés positivement, bien séparés l'un de l'autre (2.5 fois le rayon de Bohr si ma mémoire est bonne), donc pas du tout liés comme dans un noyau, plus un électron chargé négativement.

    L'électron est attiré par les deux noyaux, il est lié.
    Les deux noyaux se repoussent entre eux, mais sont attirés par l'électron. Il existe une distance entre les deux protons pour laquelle ces deux actions se compensent exactement... C'est plus clair ?

    Pour une molécule d'hydrogène (avec DEUX électrons) c'est pareil, la répulsion mutuelle des deux électrons n'est pas suffisante pour changer la donne.

    Quek est le rôle des neutrons dans un atome en MQ? (pour la stabilité)
    Dans un atome, à ma connaissance aucun rôle.



    Citation Envoyé par scientist
    Citation Envoyé par deep_turtle
    Là c'est un peu tordu comme raisonnement... Moi je dirais "l'atome ne devrait pas exister classiquement, donc la nature n'est pas classique" !
    C'est ton raisonnement qui est tordu, il est logique mathématiquement mais a-t-on toutes les infos pour dire que l'atome n'existe pas classiquement.
    Il y a plusieurs questions ici.
    1/ L'atome peut-il être stable classiquement ? Réponse : non car l'électron rayonne et paf vient se crasher sur le noyau en une fraction de seconde.
    2/ L'atome existe-t-il ? Réponse : oui.
    3/ La nature suit-elle les lois de la physique classique ? Réponse : non.
    On est d'accord ou tu voulais dire quelque chose de différent ?

  26. #25
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par deep_turtle
    Dans la molécule H2 + (si c'est bien de ça qu'on parle), il y a deux protons chargés positivement, bien séparés l'un de l'autre, donc pas du tout liés comme dans un noyau, plus un électron chargé négativement.

    L'électron est attiré par les deux noyaux, il est lié.
    Les deux noyaux se repoussent entre eux, mais sont attirés par l'électron. Il existe une distance entre les deux protons pour laquelle ces deux actions se compensent exactement... C'est plus clair ?
    .
    Non pas clair, je croyais qu'on étais en MQ donc pas de position.
    Ensuite comment passes-tu la "phase d'approche"?
    ET si t'es en classique, ça serait stable or c'est pas ce qui se passe (et t'es d'accord avec ça si j'ai bien compris...)

    Citation Envoyé par deep_turtle
    Pour une molécule d'hydrogène (avec DEUX électrons) c'est pareil, la répulsion mutuelle des deux électrons n'est pas suffisante pour changer la donne.
    LA répulsion?
    masses >> charges, c'est ça?


    Pour les neutrons, ta réponse me surprend énormément!!! D'une part ils ajoutent une masse non négligeable, ensuite je vois pas pourquoi la quasi totalité des atomes stables possèdent autant de neutrons que de protons si ça ne jouent pas un rôle dans leur stabilité.

    Citation Envoyé par deep_turtle
    Il y a plusieurs questions ici.
    1/ L'atome peut-il être stable classiquement ? Réponse : non car l'électron rayonne et paf vient se crasher sur le noyau en une fraction de seconde.
    Il rayonne dans le sens où il émet de l'NRJ? Dans ce cas en quoi il se crash? (ça doit pas être ça alors).
    Citation Envoyé par deep_turtle
    2/ L'atome existe-t-il ? Réponse : oui.
    Il existe parce qu'on l'a créé ; c'est sûr. Mais existe-t-il vraiment comme on l'a décrit? (avec ses protons, ses neutrons, ses e-). A priori tout seul, isolé, ça marche. Mais avec des intéractions, le modèle a du mal à suivre : différents niveaux d'énergie stables, des ajouts et des pertes d'électrons sans problèmes, des fusions et des fissions, ...
    Sauf semble-t-il en Mq où on dit que ça marche parce qu'on sait pas trop où est l'électron par exemple ; ou bien parce que l'atome, c'est la superposition de tous les états possibles et inimaginables. Dans ce dernier cas, l'atome n'est plus un noyau et des e-, mais un transformiste, un change-forme qui prend la forme qui convient. On sait pas comment mais il le fait. Alors je demande le COMMENT.

    Citation Envoyé par deep_turtle
    3/ La nature suit-elle les lois de la physique classique ? Réponse : non.
    Jusqu'à une certaine échelle oui. En dessous, on a du mal à maîtriser, on fait des MAths (dont les solutions ne sont pas toujours des vérités physiques) pour trouver les solutions. Mais pour vérifier les solutions, on s'appuie sur des méthodes quantiques. Alors la relativité ça va mais le quantique .
    A vous de me convaincre du contraire.

  27. #26
    invitea29d1598

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par scientist
    .Pour les neutrons, ta réponse me surprend énormément!!! D'une part ils ajoutent une masse non négligeable, ensuite je vois pas pourquoi la quasi totalité des atomes stables possèdent autant de neutrons que de protons si ça ne jouent pas un rôle dans leur stabilité.
    les neutrons jouent un rôle pour stabiliser les noyaux (dans ceux comportant beaucoup de protons on a besoin de neutrons pour "diluer la charge électrique" et rendre la répulsion entre les protons plus faibles) mais ce rôle s'explique très bien dans un cadre classique et n'a rien à voir avec des effets quantiques. C'est probablement pour ça que deepturtle te disait "aucun", ta question portant sur des trucs quantiques.

    Jusqu'à une certaine échelle oui. En dessous, on a du mal à maîtriser, on fait des MAths
    on ne fait ni plus ni moins de math en physique quantique qu'en physique classique. Simplement tu es habitué au discours classique et peux plus facilement le visualiser. Mais cela n'a aucun sens de dire que la description quantique est "plus mathématique".

    Mais pour vérifier les solutions, on s'appuie sur des méthodes quantiques.
    et pour vérifier les solutions classiques on se place dans un cadre classique. Il faut inévitablement être cohérent dans ta démarche si tu veux qu'elle reste scientifique.

  28. #27
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Et pour rajouter un petit quelque chose à la réponse de Rincevent :

    1/ On a un problème de vocabulaire ici. Quand je parle d'atomes et de sa stabilité, je parle d'un système noyau + électron, pas de la stabilité du noyau en tant que tel ni de l'électron en tant que tel ! En ce sens, le fait que le noyau comporte des neutrons n'apporte rien à la stabilité de l'atome. Si maintenant on parle de la stabilité des noyaux là oui, les neutrons jouent un rôle important !

    2/ la molécule H2 +

    Non pas clair, je croyais qu'on étais en MQ donc pas de position.
    Si si, on peut parler de position en MQ. On ne peut pas la mesurer avec une précision infinie si on ne dispose que d'une énergie finie, mais on peut tout à fait parler de la position d'un objet. La fonction d'onde donne la probabilité de trouver l'objet à une position donnée.

    Ensuite comment passes-tu la "phase d'approche"?
    La question de la formation des molécule est vaste. En gros, quand un atome d'hydrogène (neutre) s'approche d'un noyau d'hydrogène (chargé), il y a une première phase où ils s'attirent (forces de Van der Waals). Quand ils sont suffisamment proches, la fonction d'onde de l'électron commence à recouvrir les deux noyaux et à jouer son rôle de liant. Ca continue jusqu'à ce que la répulsion électrostatique des noyaux devienne trop forte. Là le système se met à l'équilibre, en se débarrassant éventuellement de son énergie de vibration en émettant de la radiation électromagnétique.

    ET si t'es en classique, ça serait stable or c'est pas ce qui se passe (et t'es d'accord avec ça si j'ai bien compris...)
    Non justement, en classique ça n'est pas stable (voir plus haut dans le fil).

    3/ la stabilité

    1/ L'atome peut-il être stable classiquement ? Réponse : non car l'électron rayonne et paf vient se crasher sur le noyau en une fraction de seconde.
    Il rayonne dans le sens où il émet de l'NRJ? Dans ce cas en quoi il se crash? (ça doit pas être ça alors).
    oui il émet de l'énergie et ce faisant, il vient orbiter de plus en plus près du noyau, dans une spirale rapide qui se termine sur le noyau. Il se crashe sur le noyau.

    Citation Envoyé par Rincevent
    on ne fait ni plus ni moins de math en physique quantique qu'en physique classique. Simplement tu es habitué au discours classique et peux plus facilement le visualiser. Mais cela n'a aucun sens de dire que la description quantique est "plus mathématique".
    D'accord à 100 %.

  29. #28
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    Citation Envoyé par Rincevent
    on ne fait ni plus ni moins de math en physique quantique qu'en physique classique. Simplement tu es habitué au discours classique et peux plus facilement le visualiser. Mais cela n'a aucun sens de dire que la description quantique est "plus mathématique".
    Disons que ce qui est classique, on peut généralement l'observer. Alors que lorsqu'on travaille sur du quantique, il faut des lasers, des .... et on n'observe que des résultats sur des écrans (en chiffre généralement).
    Citation Envoyé par Rincevent
    et pour vérifier les solutions classiques on se place dans un cadre classique. Il faut inévitablement être cohérent dans ta démarche si tu veux qu'elle reste scientifique.
    Même réponse.

  30. #29
    invite8c514936

    Re : cohésion de la matière

    Disons que ce qui est classique, on peut généralement l'observer. Alors que lorsqu'on travaille sur du quantique, il faut des lasers, des .... et on n'observe que des résultats sur des écrans
    Je ne dirais pas ça. Les observations n'ont rien de classique ou quantique a priori. Si un voltmètre m'indique une tension de 3.5 V aux bornes d'une résistance, c'est classique ou quantique pour toi ? Pour moi je ne comprends même pas cette question.
    Les théories qui permettent de comprendre, d'interpréter ces observations, elles, sont l'une ou l'autre et dans mon exemple, le classique dira "le voltmètre est indique 3.5 V", le quantique dira "le voltmètre est dans un état dans lequel si je fais une mesure de son indication, je trouverai 3.5 V".

    C'est vrai que l'intuition, le bon sens, sont profondément classiques en général. Il faut bien voir que la situation n'est pas vraiment symétrique entre classique et quantique. La physique quantique permet de comprendre les phénomènes purement quantiques, certes, mais aussi pourquoi dans la vie de tous les jours les aspects quantiques ne sont pas très visibles. Si on avait découvert la physique quantique avant la physique classique, on pourrait comprendre l'ensemble des phénomènes qu'on observe sans avoir à inventer une physique classique. Par contre, le contraire n'est pas vrai et la physique classique ne permet pas de comprendre les phénomènes classiques !!

  31. #30
    invite57e4f988

    Re : cohésion de la matière

    L'émission de l'énergie, elle vient d'où (en classique si possible... m^me si je sais que ça va avoir du mal à collé)

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