Merci à vous 2 ! Une autre question : les particules de type différents interagissant entre elles cela implique que les différents champs quantiques sont en relation non ?Par excitation du champ j'entendais mode d'excitation du champ. Ce n'était pas très clair et mariposa l'a explicité par la suite. Les excitations du champs sont groupées par mode, un mode est caractérisé par l'impulsion (et l'hélicité) seulement pour le photon par exemple. Les modes représentent des degrés de liberté totalement indépendants, mais les excitations appartenant à un même mode sont indicernables, ce qui donne lieu à l'observation d'interférences.
KB
Oui. Les interactions sont representées par des functions des champs (des polynomes en general). Chaque terme d'interaction doit etre invariant sous les groupes de symétrie de la théorie considérée, sinon la symétrie n'est pas exacte (on dit qu'elle est explicitement brisée) et on perd pas mal de capacité de prédiction pour expliquer ce qu'on observe. Bref maintenant si différents champs sont chargés sous le meme groupe de symétrie, je peux écrire des termes d'interactions invariant en mélangeant des champs différents. J'obtiens ainsi des interactions entre différents champs dont des créations de paires particule/antiparticule et des désintégrations.les particules de type différents interagissant entre elles cela implique que les différents champs quantiques sont en relation non ?
Bonjour,
cette indiscernabilité des excitations d'un même mode implique t'elle qu'une excitation seule est "incomplète" et que l'objet physique à considérer pour pouvoir faire des prédictions est le mode ?
Si l'excitation est un photon, le mode peut il être interprété comme le rayonnement émis par la source (cohérente).
Si oui peut on en déduire qu'un photon émis seul en direction de fentes d'Young se comportera en fonction de l'ensemble du rayonnement ?
Sait-on modéliser un réseau cristallin parfait avec les champs correspondants aux particules nucléaires, aux électrons (couches internes et externe), les interactions entre ces champs et les modes de chaque particule ?Oui. Les interactions sont representées par des functions des champs (des polynomes en general). Chaque terme d'interaction doit etre invariant sous les groupes de symétrie de la théorie considérée, sinon la symétrie n'est pas exacte (on dit qu'elle est explicitement brisée) et on perd pas mal de capacité de prédiction pour expliquer ce qu'on observe. Bref maintenant si différents champs sont chargés sous le meme groupe de symétrie, je peux écrire des termes d'interactions invariant en mélangeant des champs différents. J'obtiens ainsi des interactions entre différents champs dont des créations de paires particule/antiparticule et des désintégrations.
Non. Et c'est par ailleurs completement inutile puisqu'un tel modèle permettrait des prédictions avec une précision extrème beaucoup plus grande que celle à laquelle nos appareil de mesure sont sensibles en physique du solide.Sait-on modéliser un réseau cristallin parfait avec les champs correspondants aux particules nucléaires, aux électrons (couches internes et externe), les interactions entre ces champs et les modes de chaque particule ?
A-t-on besoin de connaitre la dynamique des quarks et des leptons pour expliquer comment la terre tourne autour du soleil ?
heureusement non, et c'est la grande force de la physique à mon sens, qui est que la dynamique d'un système à une échelle de taille (ou d'énergie) donnée ne dépend pas de la dynamique de ces constituants à des échelles de taille beaucoup plus petites (ou d'énergie beaucoup plus grande).
KB
Houhou Karibou ! Peut-être n'avez vous pas vu la question ci-dessus ?Bonjour,
cette indiscernabilité des excitations d'un même mode implique t'elle qu'une excitation seule est "incomplète" et que l'objet physique à considérer pour pouvoir faire des prédictions est le mode ?
Si l'excitation est un photon, le mode peut il être interprété comme le rayonnement émis par la source (cohérente).
Si oui peut on en déduire qu'un photon émis seul en direction de fentes d'Young se comportera en fonction de l'ensemble du rayonnement ?
J'en profite pour en poser une autre : si on produit à Paris et à Lyon des photons sur le même mode (même impulsion, même hélicité (?)), seront ils indiscernables ? Liés entre eux par une relation ?
Merci encore !
En MQ les particules d'ume même classe (photons, électrons) sont toujours indiscernables par construction. Cela est la conséquence du fait que [H,P]=0 où P est l'opérateur de permutation.Houhou Karibou ! Peut-être n'avez vous pas vu la question ci-dessus ?
J'en profite pour en poser une autre : si on produit à Paris et à Lyon des photons sur le même mode (même impulsion, même hélicité (?)), seront ils indiscernables ? Liés entre eux par une relation ?
Merci encore !
.
Maintenant les photons d'un même mode k (cad ceux d'un laser) sont corrélés. Si tu en attrapes un tu as une très forte chance d'en attraper un deuxième immédiatement.![]()
En fait je pensais à la radioactivité : si les particules émises faisaient partie du même mode alors on pouvait ptet expliquer leur comportement de groupe (la période)![]()
Désolé...
Cette indiscernabilité implique t'elle une relation ?Ceux de 2 lasers éloignés géographiquement également ?Maintenant les photons d'un même mode k (cad ceux d'un laser) sont corrélés.
Le comportement de groupe dont tu parles est simplement la conséquence d'une statistique. Les constituants d'un ensemble d'éléments radioactifs sont totalement indépendants.si les particules émises faisaient partie du même mode alors on pouvait ptet expliquer leur comportement de groupe (la période)
Et le moment de la désintégration de chaque constituant indépendant est dû au hasard ? Un hasard régi néanmoins par une statistique propre à chaque élément radioactif ?
Oui. Et on sait aujourd'hui que cette désintégration est amorcée (stimulée) par une fluctuation du vide quantique. Mais comme la mécanique quantique ne permet que de faire des études statistiques, savoir la raison de la désintégration ne permet pas d'en déterminer l'instant pour un seul élément.Et le moment de la désintégration de chaque constituant indépendant est dû au hasard ?
oui, c'est comme jouer à pile ou face à une pièce de moment, la probabilité d'un résultat donnée dépend du système, ex une pièce normale (avec deux résultats équiprobables) et une pièce pipée introduisant un biais entre les probabilités de pile et face.Un hasard régi néanmoins par une statistique propre à chaque élément radioactif ?
Sinon le hasard n'est pas régi par une statistique, mais ses résultats sont décrits par une statistique. Le hasard n'obéit pas à une loi.
Bonjour.Oui. Et on sait aujourd'hui que cette désintégration est amorcée (stimulée) par une fluctuation du vide quantique. Mais comme la mécanique quantique ne permet que de faire des études statistiques, savoir la raison de la désintégration ne permet pas d'en déterminer l'instant pour un seul élément.
A mon avis l'incapacité de déterminer l'instant de la désintégration est due à un manque de moyens. Ca ne veut pas dire que cet instant soit dû au hasard.
Ca reviendrait à dire que les fluctuations du vide quantique sont dues au hasard, qu'elles ne suivent aucune loi.
Certes on n'a pas de théorie pour faire des prévisions, et de toute façon on ne pourrait peut-être pas les vérifier par l'expérience, mais cette limite de nos capacités ne signifie pas que le vide quantique ne suive aucune loi.
Qu'en penses tu ?
Dans le cas du pile ou face je pense que tu seras d'accord pour convenir du fait que le caractère aléatoire est dû aux conditions initiales du jet qui ne sont jamais rigoureusement les mêmes.oui, c'est comme jouer à pile ou face à une pièce de moment, la probabilité d'un résultat donnée dépend du système, ex une pièce normale (avec deux résultats équiprobables) et une pièce pipée introduisant un biais entre les probabilités de pile et face.
Penses tu, en dehors des modélisations physiques, qu'il existe dans la nature des phénomènes n'obéissant à aucune loi ?Le hasard n'obéit pas à une loi.
Bonsoir,
Comment peut-on savoir cela? Comment éliminer les fluctuations du champ électro-magnétique, ou les fluctuations du champ gravitationnel? Ou même le passage d'un neutrino?
Cordialement,
Ca a été mis en évidence dans les expériences d'électrodynamique en cavité faites par Haroche et cie au LKB, il me semble. Je me rappelle un séminaire ou quelqu'un avait parlé de ca. Je me renseigne pour avoir plus de détail.