la vitesse de la lumière est infinie
si à la vitesse de la lumière le temps ne s'écoule plus (ce qui est vrai), alors la vitesse de la lumière est infinie pour qui est à cette vitesse, (vu que diviser par 0 donne l'infini).
autrement dit, à la vitesse de la lumière, l'univers est plat dans la direction de la propagation, bien qu'infini, non ?.
Georges.
Euh diviser par un nombre qui tend vers 0 ne donne pas toujours l'infini si le nombre au numérateur tend lui aussi vers 0. Or, les distances se réduisent pour celui qui va a la vitesse de la lumière.si à la vitesse de la lumière le temps ne s'écoule plus (ce qui est vrai), alors la vitesse de la lumière est infinie pour qui est à cette vitesse, (vu que diviser par 0 donne l'infini).
On aurait donc v=d/t avec d et t tend vers 0 non ?
Attention, il ne faut pas abuser de la contraction des longueurs.
Si je m'éloigne d'un observateur, il verra les longueurs contractées dans mon référentiel, mais moi, je ne verrai pas de contraction dans mon référentiel. C'est pareil pour le temps, je ne mesure pas de dilatation dans mon propre référentiel. Contraction des longueurs et dilatation du temps sont des choses que l'on observe d'une règle et d'une horloge qui s'éloigne. Il faut comprendre que tout ça est relatif. Si tu t'éloigne de moi, je te verrai ralenti, mais tu me verra relanti aussi.
oui, c'est vrai v=d/t et si t tend vers 0 et que d aussi tend vers 0, on ne peut rien dire comme ça...il faudrait regarder les équations.
mais en fait d tend vers 0 à c car le temps tend vers 0. en réalité, le photon a bien parcouru une distance importante en un temps 0 pour lui, par définition de la simultanéité en relativité.
ce que je voulais dire c'est que c est un horizon (donc apparemment limité) vu d'un point fixe, pour un objet se déplaçant à une vitesse "potentiellement" infinie en réalité.
par exemple dire que la masse augmente avec la vitesse est une traduction de cet effet. la masse apparente augmente vu d'un référentiel d'observation car l'énergie augmente alors que la vitesse apparente "sature" à c. en réalité, la vitesse de l'objet en mouvement peut "dépasser c" si l'on considère que la contraction des dimensions vues par lui est un effet d'optique (rétrécissement d'un objet loin), alors que sur un autre référentiel, on ne peut voir que c.
J'ai quand même du mal à voir comment deux personnes peuvent se voir "au ralenti".
Slu
un modèle est une carte, le réalité est le territoire...que sont le point et la droite dans le réel ?Envoyé par georgesl
Je ne suis pas absolument pas sûr du tout qu'un photon puisse être considéré comme un mobile décrivant une distance dans un temps donné dans la réalité,
Tu raisonnes en continuité, la droite
mais c'est aussi une succession de points, la droite, si on veut.
Il est tout à fait possible de dresser une échelle de temps en succession d'instants, où une trajectoire serait comme une suite convergente d'états probables "instantanés"
et aussi, dans la réalité physique, la vitesse de propagation d'une onde est une propriété du milieu de propagation
et comment savoir si on a affaire à un photon ou à un de ses innombrables jumeaux ?
Que veus tu dire par: ...... où une trajectoire serait comme une suite convergente d'états probables "instantanés"
Merci pour ces précisions
Cordialement
floris
