Bonjour, dans mon bouquin ils affirment que la chute d'un caillou dans l'eau peut etre considéré comme réversible car, celui ci chutant suffisament vite, il ne subit aucun transfers de chaleur.
Je ne comprends pas ce raisonnement.
En effet, pour moi, le chemin ne peut en aucun cas etre effectué en sens inverse sans effort extérieur supplémentaire. Je pensais que ca suffisait a montrer que la chute est irreversible.
Pouvez vous m'aider a cerner mes lacunes ? Merci.
si on néglige les frottements, on peut effectivement considérer que la chute est reversible (je dis bien la chute, pas l'opération de lacher ou lancer, ni l'impact avec un support quelconque stoppant cette chute). En effet dans ce cas, l'energie mécanique se conserve. La chute d'une pierre est l'exacte inverse d'une pierre qui remonte avec une vitesse initiale.
Ce n'est pas le cas de l'impact, du lacher, ou lorsqu'on prend en compte les frottements, donc pas le cas d'une chute réelle... Il faudrait que par un hasard faramineux, les particules d'un support communiquent une impulsion à la pierre pour la faire décoller, puis que les particules du milieu fluide (eau, air) où il se déplace se comportent de façon à créer de l' "antifrottement", c'est à dire qu'elles accelereront la pierre vers le haut, c'est tout bonnement impossible.
Dans un cadre théorique très restreint et loin de la réalité, la chute est reversible, cela nous fait une belle jambe...
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Bonjour,
Ce phénomène est impossible dans la réalité en vertu du second principe de la thermodynamique. En effet, la perte d'énergie transforme une énergie ordonnée en une autre énergie qui est elle désordonnée (la chaleur).
Néanmoins, le cas d'une chute réversible est peut-être possible dans le cas d'une chute par exemple sur la Lune (absence d'atmosphère, et par conséquent de frottements) ?
Une interprétation statistique de la thermodynamique (de Boltzmann il me semble) stipulait que le second principe de la thermodynamique (augmentation de l'entropie en fonction du temps, sauf dans le cas d'un équilibre thermodynamique) pouvait être violé, mais cela avec une probabilité très faible. Par exemple, l'air constituant une pièce, qui est par conséquent un gaz, pourrait tout à fait se concentrer en un des quatre coins de la pièce.
If your method does not solve the problem, change the problem.
Bonsoir,
Je pense qu'une chute libre sans frottement est clairement réversible. En-dessous de la vitesse de libération, il s'agit d'une portion d'orbite, une portion d'ellipse: en l'absence de frottement, i.e., en l'absence d'obstacle la trajectoire serait cyclique, donc réversible.
En pratique, il y a évidemment un obstacle et perte d'énergie.
Mais le premier message parle de chute dans l'eau. Je ne vois pas bien comment une fois dans l'eau la chute se ferait sans perte...
Cordialement,
Bonsoir,
J'ai beau retourner la vision du phénomène dans tous les sens, ça ne tient pas debout.
La seule condition pour une approximation est que la chute soit par exemple de 10% de la dimension du caillou.
"celui ci chutant suffisament vite, il ne subit aucun transfers de chaleur."
En fait : la chute étant brève, la chaleur produite est très faible.
Mais si t'as l'gosier, Qu'une armure d'acier, Matelasse. Brassens, Le bistrot.
Oui, mais plus elle va vite, et plus l'intensité des forces de frottements fluides sont élevées...
C'est pour ça que la chute doit être brève, le caillou n'a pas le temps de prendre de la vitesse et les frottements restent négligeables.
Mais si t'as l'gosier, Qu'une armure d'acier, Matelasse. Brassens, Le bistrot.
