La causalité est bien relative tant que l’on postulera le temps comme une variable continue unidimensionnelle à toutes les échelles (macro et micro)
L’instant de désintégration d’un atome radioactif n’est pas parfaitement déterminé par une cause.
Si je veux mesurer l’instant de désintégration d’un seul atome radioactif, je n’ai pas le choix d’utiliser une horloge composée d’un grand nombre d’atomes et d’un expérimentateur lui aussi composée d’un grand nombre d’atomes.
Ce postulat de continuité absolue peut être remis en cause.
Quand on étudie la turbulence, on peut la considérer comme étant composée de plus petites turbulences qui elle-même sont composées ……( fractale)
Mais les fractales décrivent bien le phénomène tant qu’on reste dans des limites données.
Quand est rendu au niveau atomique, la turbulence n’est plus un concept opérationnel. On change de niveau et l’on s’intéresse à des collisions entre molécules.
Le temps est-il un concept opérationnel pour décrire la désintégration d’un atome radioactif?
Le temps est-il un concept opérationnel pour décrire l’instant d’émission d’un photon?
De là le principe d’indétermination (faussement appelé principe d’incertitude).
On peut toujours changer ce postulat de continuité absolue (et conserver la causalité) ,mais il n’est pas certain que le formalisme de la MQ s’en ressente. Et pour l’instant la MQ n’est pas prise en défaut!
-----