C'est sûr...
Mais quand on se demande ce qui est responsable de ce phénomène qu'est la matière, le "fermion" est la meilleure réponse, à mon sens, même si ça mérite d'être raffiné comme tu le fais. Une "matière" bosonique, non soumis au principe d'exclusion, n'aurait pas cette propriété de la matière : former un volume impénétrable ou au moins résistant.
Par rapport à tout ce qui vient être dit, et que je rejoins bien sûr, il y a un aspect qu'il vaut quand même la peine de noter àmha, c'est que les champs d'interaction qui assurent la cohésion de la matière génèrent comme tels des particules virtuelles. Pour qu'ils génèrent des particules réelles, il faut leur apporter de l'énergie c'est à dire qu'une partie de l'énergie de masse (de la matière) soit investie dans ces champs là. C'est seulement à ce moment là qu'ils deviennent "réels" et participent en tant que tels au bilan d'énergie (et qu'on peut éventuellement les compter dans la "matière", c'est juste une question de périmètre de la définition). Ils y participent avant, comme énergie de liaisons (dans le mc² d'un proton on trouve majoritairement une énergie de liaison) mais sous forme de particules virtuelle donc indétectables. On ne peut détecter que leur effet. Le distingo peut paraitre subtil mais il mérite d'être fait il me semble, à cause de ce dernier aspect.
NB : Je laisse de côté les aspects épineux concernant le niveau zero d'énergie : on va dire que l'énergie est nulle en l'absence de particules réelles (et de l'énergie de liaison qui les relie).
a+
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