Bonjour,
Un objet qui gravite dans un champ en 1/r2 a une trajectoire elliptique dont le grand axe a une direction fixe dans l’espace. Une grande masse cause un ralentissement du temps qui a comme conséquence connue une précession du grand axe, par exemple la précession de la trajectoire de Mercure autour du Soleil. J’ai voulu reproduire par calcul numérique cette précession. J’ai donc créé un champ en 1/r2, mais au lieu d’être r à la puissance 2, j’ai fait 1/r à la puissance x. Par exemple 1/r à la puissance 2,01. Je place dans ce champ un satellite dont l’énergie totale est négative, définissant l’énergie totale comme étant l’énergie cinétique plus l’énergie potentielle, et l’énergie potentielle étant définie comme nulle à l’infini. Évidemment, il faut mettre un objet qui est lié dans le champ.
Alors, effectivement, les résultats sont intéressants. J’obtiens une précession qui correspond tout à fait aux précessions dues au ralentissement du temps près du soleil.Cette très légère précession augmente d’ailleurs avec la valeur de x.
Ensuite, j’ai voulu augmenter la valeur de x; j’ai voulu regarder ce que serait l’effet d’un champ en 1/r à la puissance 2,5 , 2,8… J’ai augmenté progressivement la valeur de x. Alors à 2,9 les parois du puits de potentiel deviennent si raides que l’objet (le satellite) tombe dans le puits de potentiel; il va faire 2,3,4, 5 ou 6 tours, mais finalement il finit par remonter. Il prend de la vitesse en descendant, il transforme son énergie potentielle en énergie cinétique, mais finit par remonter. À 2,999, il tombe, il fait un grand nombre de tours; il faut être patient, mais il va finir par remonter encore. À la valeur exacte de 3, 000, le puits de potentiel devient si raide que le satellite n’en sort plus; il tombe continuellement: c’est un peu comme l’effet trou noir, et ce, donc, à une valeur de 3 ou plus.
Ce qui me frappe, c’est la valeur entière de x.
J’ouvre ici une toute petite parenthèse au niveau du calcul. Il faut prendre des précautions de précision dans le calcul numérique parce que ce calcul est refait à chaque intervalle de temps ? t . Une méthode de vérification de la précision consiste tout simplement à réduire ce ? t , disons d’un facteur 10 pour voir si ça change le résultat. Au fur et à mesure qu’on approche du trou noir, il faut donc constamment réduire ce ? t pour conserver la même précision. Alors c’est amusant de constater que plus on tombe dans pseudo « trou noir », plus ce ? t tend vers 0, ce qui curieusement correspond au gel du temps lorsqu’on tombe dans un trou noir.
Il est certain qu’a une bonne distance d’un trou noir son champ gravitationnel est bien 1/r2 et non 1/r3 .La simulation numérique était obtenue pour un champ en 1/r3.
Cela laisserait voir un champ qui passerait de 1/r2 à 1/r3 en s’approchant du trou noir c’est à dire quand la vitesse de libération vlib tend vers c.
Par exemple dans une expression empirique du genre 1/r(2+ vlib/c).
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