salut à tous , une question: j'ai souvent entendu parler du fait que l'électron était une particule ponctuel ,mais si on utilise le fait que la divergence du champ électrique est proportionnel à la densité de charge ,alors le champ devient infini ,ainsi que l'énergie du champ ce qui n'est pas trés physique!!!
Moi aussi je me demande d'où vient cette histoire ; peut-être du fait qu'il se comporte comme un point aux échelles d'observations dont on dispose aujourd'hui (quand on va sonder les tripes d'un proton à coup d'électron pour y chercher des quarks, on doit descendre dans lesEnvoyé par question de principe
).
Mais ça ne m'étonnerait pas que le principe d'incertitude interdise tout simplement l'existence des particules ponctuelles et autres singularités ; si quelqu'un connaît un raisonnement simple pour arriver à cette conclusion, je suis preneur.
JE vois pas en quoi le principe d'incertitude interdirai une particule ponctuel
un autre point j 'ai vu dans un livre que si la l'électron par exemple avait une taille non nul alors il ne serai pas stable car les différentes parties de sa "structure " se repousseraient ,et l'électron exploserait bizarre non?
En effet, la self énergie d'un électron est infinie
Juste, on la soustrait des autres énergies qu'on mesure
La QED lève cet infini je crois…Sans en arriver à cet extrême, y a des « trucs » pour mieux dormir la nuit; comme de dire que la charge d'un électron, c'est une distribution de Dirac.
C'est exact, mais c'est oublier une chose, les fluctuations quantiques du vide !mais si on utilise le fait que la divergence du champ électrique est proportionnel à la densité de charge ,alors le champ devient infini ,ainsi que l'énergie du champ ce qui n'est pas trés physique!!!
Le résultat classique de l'énergie électrique de l'électron est infinie, mais le vide quantique environnant l'électron est le siège de fluctuations de charges (création de paire électron/positron par exemple) très brèves qui ont pour effet de modifier le champ électrique subit par l'électron initial. Il se trouve que cette correction (qu'on appelle la self-energy) est aussi infinie, et au miracle quand on ajoute les deux, les infinis se compensent exactement et l'électron ponctuel dans un vide quantique a une énergie finie.
C'est beau la QED
Plus précisément, à l'aide de la relation d'incertitude d'Heisenberg, on peut dire jusqu'à quelle distance l'électron nous parait être une particule élémentaire, et donc ponctuelle (d'après le théorie quantique des champs).quand on va sonder les tripes d'un proton à coup d'électron pour y chercher des quarks, on doit descendre dans les )
Les énergies les plus importantes qu'on ait fourni à un électron étaient de l'ordre de 200 GeV (au LEP du Cern il y a 7 ans), et aucune structure interne n'a été mise en évidence, ce qui permet d'affirmer que l'électron est ponctuel à une incertitude de 10^(-18) m près.
[QUOTE=Karibou Blanc;1327292]C'est exact, mais c'est oublier une chose, les fluctuations quantiques du vide !
Le résultat classique de l'énergie électrique de l'électron est infinie, mais le vide quantique environnant l'électron est le siège de fluctuations de charges (création de paire électron/positron par exemple) très brèves qui ont pour effet de modifier le champ électrique subit par l'électron initial. Il se trouve que cette correction (qu'on appelle la self-energy) est aussi infinie, et au miracle quand on ajoute les deux, les infinis se compensent exactement et l'électron ponctuel dans un vide quantique a une énergie finie.
C'est beau la QED
je trouve ça trés séduisant mais un peu gros !!tu pourait être un peu plus précis svp.
Il existe un exercice aussi simple que classique, consistant à assimiler l'électron à une sphère uniformément chargée négativement et à calculer l'énergie électrostatique (pour cela, on apporte des couches successives et on calcule le potentiel à la surface là où on apporte des charges).
Ensuite on écrit que l'énergie de l'électron c'est m c², soit environ 500 keV.
Ca permet une appréciation du rayon.
