Il y a quand même quelques critères qui permettent de savoir si tel ou tel rayonnment est dangeraux ou pas.
L'un deux est de savoir si le rayonnment est ionisant, c'est à dire si il peut changer la structure chimique de l'ADN. Cette propriété est directement reliée à la fréquence de l'onde EM et a priori les onde micro-ondes n'entrent pas dans cette classe de rayonnements dangereux car trop peu énergetiques.
Malgré tout la probabilité n'est pas nulle (la probabilité fondamentale de la transition discrète est une lorentzienne) et plus le nombre de photons au mètre carré est grand et plus un "accident moléculaire" est probable (il y a une histoire de section effcicace là dessous).
Ensuite les rayonnements type micro-onde sont plus connus pour faire chauffer les matériaux constitués d'eau ce qui est notre cas et les "experts" se penchent plutot sur ce genre de préoccupation je pense.
C'est dans ce cas là que la décroissance de l'intensité en inverse du carré de la distance est important car une augmentation de la température corporelle de 0.5 ou 1.0 °C peut conduire à une déshydratation à des mots de tête etc...
De toute évidence avec ce genre de raisonnement on ne peut rien dire de précis et des études énormes sont à faire dans l'intércation orgabisme biologique/rayonnement de façon général, mais il n'en est pas moins vrai que cela permet d'avoir une estimation assez sure des risques sous reserve d'utiliser des marges d'erreurs correspondant réellement à nos connaissances experimentales et théoriques sur le sujet.
-----