Effet photoélectrique

[inviteb0f26f16]

j'ai commencé la lecture de "the elegant univers" de Brian Green, astrophysicien américain, qui a écrit un livre sur la théorie des cordes. (livre que m'a conseillé Gilgamesh).Dans les deux premières parties de son oeuvre, il fait un récapitulatif important des différentes théories du XX. En passant par la relativité restreinte/général d'Einstein, par Planck, Bohr, Feynman, etc. Bref tous les grands grands physicien de l'époque.

Je viens ressassent de commencer la lecture de ce livre. Et je vous le concède, certains passages sont ardus et demande à ce qu'on le relise jusqu'à ce que la notion soit parfaitement comprise.

Et je bloque précisément sur un passage bien précis : l'effet photoélectrique. Je n'ai pas vraiment comprit le paradoxe qu'a réussit à résoudre Planck, et la constante de Planck :

Pouvez-vous éclairez ma chandelle ?

Cordialement

Sethrius
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[Seirios]

Bonjour,

Pourrais-tu situer l'emplacement du passage ? (chapitre et sous-chapitre)

[Deedee81]

Bonjour,

Et je bloque précisément sur un passage bien précis : l'effet photoélectrique. Je n'ai pas vraiment comprit le paradoxe qu'a réussit à résoudre Planck, et la constante de Planck

Ce n'est pas vraiment l'effet photo-électrique que Planck a résolu, mais le corps noir. La théorie classique (thermodynamique, mécanique, électromagnétisme) échouait à décrire ça. Mais la constante de Planck a pris un éclairage nouveau et important dans l'explication de l'effet photo-électrique par Einstein.

Pour le corps noir, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_noir plus particulièrement le début (modèle du corps noir) et la fin (historique) ainsi que http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_photo%C3%A9lectrique

Dans le dernier "Génie de La Science" sorti récemment dans les kiosques, sur Niels Bohr, il y a un long passage où ils expliquent bien et en détail cette problématique du corps noir et de sa résolution.

[invited40176e2]

salut,
j'avais aussi lu ce livre il y a un certain temps,...
bon, disons que le paradoxe dont il fait allusion est en rapport avec ce qu'on appelle communément "la catastrophe ultraviolette", en rapport avec entre autre le rayonnement émis par un corp noir: en résumé, lorsqu'on utilisait la théorie classique pour obtenir le rayonnement émis par un corps noir en fonction de la fréquence on obtenait une relation qui indiquait que l'énergie émise via le rayonnement augmentait vers l'inifini pour les hautes fréquences (relation de Raylegh Jeans), ce qui revenait à dire qu'un corps noir était susceptible d'émettre une quantité d'énergie infinie, ce qui évidement était physiquement inacceptable... donc c'est là qu'intervient plank et la théorie des quantas (la résolution de la catastrophe ultraviolette est une des motivations premières de la conception de cette théorie.), ce dernier, prenant en compte la nature quantique du rayonnement déduisi une nouvelle loi qui lie le rayonnement émis en fonction de la fréquence (loi de Plank), dans laquelle il fait intervenir la fameuse constante qui porte son nom. Le pont essentielle c'est que cette loi indique que l'énergie émise ne croit pas indéfiniment avec la fréquence, en fait la loi de Jeans n'est valable que pour les faible fréquences, pour les hautes fréquences, on a une décroissance exponentielle en fonction de la fréquence, et donc lorsque tu intégre sur tout le spectre des fréquences pour avoir l'énergie total rayonnée tu n'as plus ce problème d'infini.
voilà en résumé, j'espère que c'est un (peu) plus clair...

Quentin

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite2229770f]

Par ailleurs h barre, qui est égal à h/2 pi, représente la séparation des mondes quantique et classique.

Quand on action est proche de h barre, alors tu peux t'estimer être dans le monde quantique.

[Seirios]

Par ailleurs h barre, qui est égal à h/2 pi, représente la séparation des mondes quantique et classique.

Quand on action est proche de h barre, alors tu peux t'estimer être dans le monde quantique.

On peut également l'exprimer en disant que les lois quantiques tendent vers les lois classiques lorsque h barre tend vers zéro.