Faut-il interpréter la décohérence, produite par l’observation, de façon matérialiste ou spiritualiste?
Dans l’expérience que John Wheeler mena sur la double fente de Young, je n’arrive pas à savoir si la très faible lumière utilisée par les capteurs, placés au niveau des fentes, peut être suspectée ou si, même sans capteurs, l’expérience se déroule de toute façon dans la lumière.
Les expériences de la gomme quantique ou du choix retardé de John Wheeler ne confirment pas forcément la théorie spiritualiste. Il suffit de s’imaginer que le temps n’existe pas, comme ça semble être le cas pour une particule, et considérer que le capteur de la gomme quantique agit en même temps que le model s’affiche sur l’écran. Ou d’imaginer, pour l’expérience du choix retardé, que la liberté de choix n’existe pas, étant donné qu’une choix humain ne peux s’opérer que dans le temps, et considérer donc que le capteur est atteint en même temps que l’écran.
Eugène Wigner, prix Nobel de physique et « ses amis » soutiennent la théorie spiritualiste….
On trouve les deux points de vu alors qu’il me semble extrêmement simple d’invalider définitivement l’un des deux par l’expérience. Il suffirait de créer un système détruisant automatiquement l’information issue du capteur. Si la fonction d’onde s’effondre quand même, c’est que, seule l’interprétation matérialise est valide, sinon c’est l’inverse. Je serais aussi curieux de savoir si la fonction d’onde persiste même si l’information inaccessible est stockée pendant un temps dans le système avant d’être automatiquement détruite.
Les deux questions que je me pose principalement sont donc :
- L’expérience de la double fente, menée par Wheeler, se déroule t-elle dans la lumière ?
- S’est-on déjà privé de consulter un capteur selon le protocole décrit, quelle fut la conséquence ?
Pouvez-vous éclairer ma lanterne sur ces sujets ? Sinon, à qui me conseilleriez-vous de m’adresser ou quelle lecture me suggéreriez-vous ?
Merci d’avance
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