Bon... c'est sûrement la 1000éme que vous voyez!
En fait je m'obstine avec quelqu'un que je soupçonne d'être de mauvaise fois et de tenter de me faire croire qu'il s'y connait alors qu'intuitivement je sens une arnaque, sur un sujet que je ne connais que superficiellement... c'est moyen de s'obstiner sur ce qu'on ne connais pas... mais ça arrive!
En clair le débat vient du fait que je prétend que la subjectivité de l'interprétation humaine touche à tout et qu'aucune science ou religion n'atteindra un degré d'objectivité absolu et que face à l'infini la subjectivité, aussi infime soit-elle est elle aussi infinie.
Ensuite certains m'ont sorti des suites convergeantes du genre 1/2+1/4+1/8. J'ai objecté que le principe de sommation me semblait être une rationalisation qui ne se transpose pas dans la réalité.
Bref ils me sont arrivé avec des: "la lune est plus proche que le soleil"
Ce à quoi j'ai objecté la relativité des distances en relativité et voici ce qu'il m'a sorti:
"A part ça, les distances ne sont pas relatives selon Einstein, tu confonds un phénomène qui n'apparait qu'aux vitesses relativistes (c'est-à-dire à des vitesses proches de celle de la lumière) qui ne concerne que les objets qui y sont soumis avec ta conclusion. Quel que soit le réferentiel, la distance se mesure par rapport au temps que met la lumière pour la parcourir, étant donné que la vitesse de la lumière est vue comme constante et que la définition de la seconde est la même dans tous les réferentiels alors la distance vue par l'un est la même que celle vue par l'autre.
C'est pareil pour la masse des objets vue de n'importe quel système.
La grande leçon apprise de la théorie de la RR est que les lois de l'univers sont les mêmes dans tous les référentiels."
Intuitivement, avec ma connaissance superficielle et vulgarisée de la relativité il me semble qu'il fait une erreur en disant que le phénomène n'apparait qu'à de grande vitesses. Ne devrait-il pas dire qu'il devient perceptible et significatif à de grande vitesses plutôt que de dire qu'il "apparait".
Ensuite, et c'est surtout ça que je n,arrive pas à déterminer, si la masse croit à l'accélération il est logique de penser que l'espace-temps en sera d'autant plus déformé. (je sais pas si on parle vraiment de "déformation" ou si c'est seulement un concept graphique d'une réalité non graphique...)
Enfin, ce que je me demande c'est si le trajet de la lumière est influencé par la courbure de l'espace-temps. Au dernières nouvelles il me semblait que oui. Donc si on calcule les distances en fonctions du temps que prend la lumières pour revenir à l'observateur on obtiendra des distances différentes en fonction de la vitesse de celui-ci? Par exemple un observateur allant à 9/10 de c pourra calculer des distances supérieures à celui allant à 10km/h? Pour les deux observateur la lune sera plus proche que le soleil mais quand ils compareront leur donnés l'un dira que la Lune est beaucoup plus loin que le Soleil de l'autre?
Est-ce que mon intuition est fausse?
Aussi est-ce que la courbure de l'espace temps autour d'un objet en mouvement est uniforme ou est-elle directionnelle?Est-elle plus coubée en avant qu'en arrière?
Enfin ...la morale de cette histoire c'est de ne pas parler de ce qu'on ne connais pas!
Dernière petite question: quel est le niveau de mathématique nécessaire à une bonne compréhension, non vulgarisée, de la relativité? Au cas ou....
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