Oui
OuiOr, si on pense avec le principe d'équivalence, la force gravitationnelle est plutôt à voir comme une force inertielle.
Si. La partie au premier ordre disparaît, mais il reste le second ordre, les "forces de marées", qui déforment l'objet. Par exemple un objet qui tombe verticalement subit un allongement dans le sens vertical et un écrasement dans le plan horizontal, effet perceptible dans le référentiel de chute libre.Un observateur en chute libre n'est pas soumis à aucune force, il n'y a donc peut-être pas de sens de parler de champ gravitationnel pour lui.
Le champ vectoriel est nul, mais reste un champ tensoriel de gravitation.
C'est indépendant du principe d'équivalence: leurs référentiels tangents instantanés sont identiques, et c'est le référentiel tangent instantané dont dépend les effets sur les horloges.De plus, deux observateurs côte à côte dans un potentiel gravitationnel, l'un sur une plate-forme et l'autre débutant un saut à l'élastique, devraient voir leur montre battre au même rythme (vu par un observateur à l'infini), bien qu'en vertu du principe d'équivalence
Je ne le vois pas ainsi. C'est une conséquence de la RG.Cela est-il dû au principe d'équivalence?
Le principe d'équivalence n'a d'ailleurs pas grand sens en RG, théorie qui ne distingue pas la masse inerte de la masse grave.
Selon ma manière de voir, le principe d'équivalence n'a de sens qu'en mécanique classique, qui laisse libre la distinction entre masse grave et masse inerte. Si on reste dans le cadre de la méca classique, la proportionnalité entre masse grave et masse inerte est une constatation expérimentale non expliquée par la théorie, constatation élevée au rang de "principe".
A l'opposé, la RG modélise la gravitation comme un effet inertiel, et n'a qu'une seule notion de masse. Si une expérience invalidait la proportionnalité entre masse inerte et masse grave, elle invaliderait la RG!
Cordialement,
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