Comment calculer le débit possible de ma descente d'eau pluviale d'une hauteur de 6 m et de diamètre de 0.80 en zinc ? la surface du toit desservie par cette descente est de 90 m².
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Comment calculer le débit possible de ma descente d'eau pluviale d'une hauteur de 6 m et de diamètre de 0.80 en zinc ? la surface du toit desservie par cette descente est de 90 m².
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
La formule du débit en st donnée par et la formule de Torricelli dit qu'en bas d'une colonne de hauteur h, la vitesse du fluide est donnée par soit
Sauf erreur de ma part, l'application numérique amène ici à un débit de 54.5 L par seconde, ce qui me semble énorme !
Enfin 6m d'eau aussi c'est énorme...
Corrigez-moi si je me suis trompé.
En supposant que la couche limite est mince (ce qui est le cas par rapport au diamètre du tuyau), on peut supposer que le fluide aura la vitesse qu'il aurai en chute libre en première approximation :
Le débit est donc avec h les 6m, g = 9.81 m/s² et S la section de la gouttière en bas.
Par conservation du débit, tu peux dire que c'est égal au débit total d'eau qui arrive sur le toit (dans le pire des cas), ça te donne le débit surfacique d'eau maximale qui peut tomber sur le toit (à comparer avec les relevés les plus élevés).
Cordialement,
EDIT : grillé en beauté...
REEDIT : 54L/s ce n'est pas si énorme, 0.6 bar sur une section pareille ça commence à faire une certaine force quand même...
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Non , c'est bien la hauteur de la maison 1 étage. la descente -6 m - et 8 cm de diamètre, reprend la gouttière de la partie du toit qui se trouve à l'est, donc qui reçoit moins de pluie que celle orientée au sud-ouest...
Je vous fait confiance sur le calcul, je n'y connait rien !!! et je suis rassuré.... merci beaucoup
La formule du débit en st donnée par et la formule de Torricelli dit qu'en bas d'une colonne de hauteur h, la vitesse du fluide est donnée par soit
Sauf erreur de ma part, l'application numérique amène ici à un débit de 54.5 L par seconde, ce qui me semble énorme !
Enfin 6m d'eau aussi c'est énorme...
Corrigez-moi si je me suis trompé.
J'aime beaucoup la citation "Etre professionnel ne donne pas le droit d'être pédant "...et c'est le cas avec un expert immobilier et architecte qui, à vue de nez, détermine que la "section (de la descente) n'est pas adaptée".
Merci pour vos infos.
La formule du débit en st donnée par et la formule de Torricelli dit qu'en bas d'une colonne de hauteur h, la vitesse du fluide est donnée par soit
Sauf erreur de ma part, l'application numérique amène ici à un débit de 54.5 L par seconde, ce qui me semble énorme !
Enfin 6m d'eau aussi c'est énorme...
Corrigez-moi si je me suis trompé.
Là aussi très bonne citation... j'aime beaucoup votre esprit !! bravo et merci pour vos infos .
En supposant que la couche limite est mince (ce qui est le cas par rapport au diamètre du tuyau), on peut supposer que le fluide aura la vitesse qu'il aurai en chute libre en première approximation :
Le débit est donc avec h les 6m, g = 9.81 m/s² et S la section de la gouttière en bas.
Par conservation du débit, tu peux dire que c'est égal au débit total d'eau qui arrive sur le toit (dans le pire des cas), ça te donne le débit surfacique d'eau maximale qui peut tomber sur le toit (à comparer avec les relevés les plus élevés).
Cordialement,
EDIT : grillé en beauté...
REEDIT : 54L/s ce n'est pas si énorme, 0.6 bar sur une section pareille ça commence à faire une certaine force quand même...
merci et bonne continuation
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Désolé de vous contredire, mais vos raisonnements sont faux.
Non la hauteur de la gouttière n'intervient pas dans la formule de "Torricelli", laquelle n'intervient pas non plus, et la couche limite n'a rien à voir dans tout ça.
En premier lieu, parmi les données fournies, la surface du toit, si on connait la pluie maximale, va donner le débit max à évacuer.
Ensuite, comment ça se passe ?
Ce n'est pas forcément indispensable, mais si on veut être complet, il faudrait d'abord la longueur et la pente de la gouttière pour appliquer le débit linéaire arrivant du toit et, avec le diamètre vérifier à l'aide de l'hydraulique à surface libre que la gouttière est capable de transporter l'eau horizontalement jusqu'à l'évacuation. A priori, avec 8 cm (/2=4 cm) et une pente usuelle cela ne pose pas de problème...
Ensuite l'objet de vos calculs:
L'eau arrive en fait sur une sorte de puits circulaire et il y a deux types de calcul possibles.
Soit le tuyau de descente n'est pas en charge et c'est un calcul de déversoir qu'il faut faire, déversoir de longueur la circonférence de la descente...
Soit le tuyau se met en charge et cela revient à calculer le débit maximal possible.
Et dans ce cas c'est un calcul de pertes de charge qu'il faut faire, avec d'un côté les pertes linéaires sur les 6ml et singulières (entrée et sorties notamment, coude éventuel...) et de l'autre la charge maximale possible, soit les 6 ml de descente plus 4 cm (si c'est une demi -circonférence qui fait l'horizontale...
Vous êtes certainement calé en hydro pour répondre ce genre de message, mais croyez-vous qu'il soit contributif ?
Perso je n'ai rien saisi du tout, et à lire les post de khalagan134 et ce qu'il dit de son niveau, je doute qu'il ait compris aussi.
Pourriez-vous répondre avec pédagogie et avec des applications numériques qui répondent à la question ?
Merci à vous
Alors tu comprends bien couche limite et Torricelli, mais pas pertes de charge dans un tuyau ?
Etonnant parce que le second est beaucoup plus pratique et moins théorique que le premier !!
Mais bon, pas de problème pour répondre dès que je pourrai si tu précises tes questions
Ah si si, je comprends à la fois Torricelli, couche limite et perte en charge, et je pense en particulier à la loi de Poiseuille, mais au reste, je n'entends rien ! Illustrez votre discours de schémas à la rigueur.
Pour revenir au sujet initial, tenir compte de la viscosité, pourquoi pas, mais on ne connait presque rien de la géométrie de l'écoulement. A priori, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une conduite cylindrique verticale, pour laquelle la contribution de la viscosité est négligeable devant celle de la pesanteur.
Comment justifiez-vous quantitativement qu'il faille invoquer une quelconque perte de charge dans un cas où la géométrie du problème n'est pas renseignée (présence ou non de coudes, de portions horizontales, etc.) ?
Bonjour cricri 78, je dois être plus précis. La descente de 8 cm est en angle de mur et reprend une gouttière horizontale de 12 ml côté Est + une gouttière de 5 ml côté Sud. Celle-ci est de 10 ml avec une descente à l'autre extémité. Pour calculer la surface de toit desservi par la première descente, je prends 50% côté Sud et la totalité côté Est. La pente des gouttières...? Il me semble que la demi-circonférence fasse 10 cm minimum. La pente du toit ? 30% ? La pluie vient côté Ouest-Sud-ouest. Il y a effectivement 2 coudes (sortie gouttière vers la descente) + 1 coude dans le regard. La descente est bien de 6m de hauteur et diam 8 cm. Considérant tout cela, quel est le débit de ce tuyau en zinc ?..... je suis en guerre avec un expert qui prétend que les gouttières ne sont pas adaptées avec possibilité de débordement (ce qui n'est jamais arrivé) ainsi que la descente. Comme il confond drain et canalisation souterraines d'évacuation de l'eau pluviales, j'ai de sérieux doute sur ses compétences...! Merci de votre aide.
Le calcul précis n'est pas tout simple, dans tous les cas l'avis d'un expert, qu'il soit architecte ou mieux compagnon artisan est précieux.
Puisque tu n'as pas trop confiance en l'un, si tu pouvais prendre l'avis d'un artisan du coin qui a l'expérience des pluies et des gouttières de la région, ce serait bien.
Sinon Rhodes, (re)désolé de contredire et t'apparaître pédant, mais je pensais que tout ce que tu cites et qui est évoqué dans les autres posts est bien plus "savant" que ce que je préconise.
Dans ce forum, parler de pertes de charges ne me semblait pas inhabituel, au contraire.
Bref, pour moi, pour la partie descente le calcul s'apparente tout simplement à un calcul de pertes de charge : lorsque la cana arrive à son maximum de débit, elle est en charge, c'est à dire pleine.
La charge dissipée par l'écoulement est alors égale entre... le haut et le bas. (ce qui vous trouble, c'est parce que c'est vertical...).
Donc si le haut du tuyau est à + 6ml, j'ajoute la hauteur d'eau dans la gouttière soit 4 cm si c'est une gouttière qui fait un demi diamètre de 8 cm ce que j'ai cru comprendre.
En dessous, je ne suis pas au max et au-delà ça déborde par définition. Et c'est bien un calcul de pertes de charge donc, déterminer le débit max revient à déterminer ce que cette "charge" permet d'écouler.
Il ya plusieurs manières d'aller vers le résultat, mais le plus simple serait de prendre le problème à l'envers en quelque sorte:
- de commencer par avoir une idée de la pluie max en mm, et de l'intensité max mm/heure en principe. C'est évidemment une donnée régionale.
-de traduire cette intensité en débit avec la surface du toit
-de voir si ça passe dans un tuyau de 6 ml de long avec les pertes de charges relatives à ce débit (donc si la perte de charge est inférieure ou égale à 6.04 ml).
Ensuite l'autre interrogation, qui est peut-être davantage le problème soulevé, il faut voir si la gouttière est capable d'amener ce débit jusqu'à la descente. Et c'est là que je parlais d'écoulement "à surface libre" (Strickler par exemple si tu préfères).
Deux facteurs gouvernent l'écoulement, la section maximale (a priori si c'est la moitié d'un tuyau de diamètre 8 cm ?) et la pente.
La difficulté est qu'il y a un débit "linéaire" d'alimentation donc, toujours pour simplifier, on peut prendre le débit maximum et supposer qu'on est en régime permanent pour voir si la gouttière peut amener cette eau jusqu'à la descente...
A ce niveau, je pense qu'outre l'expérience, du coin en particulier, les artisants ont des abaques, ou en tous cas l'habitude de dire s'il te faut une ou deux descentes par exemple.
Maintenant il y a l'autre aspect qui est celui de ta propre expérience et du vécu de la maison : tu sembles dire que "ça n'a jamais débordé" :
alors depuis combien de temps existe la maison (et ses gouttières), y-a-t-il eu des pluies importantes et comment ceal se comportait ?
et, peut-être le plus important, tu as ajouté une surface de toit vers cette gouttière ?
Bref, on ne peut pas donner un avis tranché sur ce genre de question, dont les conséquences peuvent être assez graves pour toi, sans avoir la réponse à une foultitude de question.
En complément de ce qui précède.Ah si si, je comprends à la fois Torricelli, couche limite et perte en charge, et je pense en particulier à la loi de Poiseuille, mais au reste, je n'entends rien ! Illustrez votre discours de schémas à la rigueur.
Pour revenir au sujet initial, tenir compte de la viscosité, pourquoi pas, mais on ne connait presque rien de la géométrie de l'écoulement. A priori, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une conduite cylindrique verticale, pour laquelle la contribution de la viscosité est négligeable devant celle de la pesanteur.
Comment justifiez-vous quantitativement qu'il faille invoquer une quelconque perte de charge dans un cas où la géométrie du problème n'est pas renseignée (présence ou non de coudes, de portions horizontales, etc.) ?
Je n'ai pas parlé de viscosité
Et encore une fois, l'erreur de raisonnement provient de l'interprétatioon faite parce que la conduite est verticale : la pesanteur n'a pas de ^rôle particulier ici : si le tuyau était horizontal et qu'on lui applique à une extrémité une pression égale à 6.04 mètres d'eau, le problème serait identique.
J'espère avoir été plus clair : bonne journée
Aïe , aïe....!!!
Les gouttières ont environ 20 ans, installées par le charpentier local. Je pense que vous avez entendu parler de la tempête KLAUS du 24/01/2009 dans le sud-ouest...la maison est située en Béarn, à 20 km du sud des Landes qui ont été le plus touché..hélas, il pleut bien et souvent dans la région et les gouttières n'ont jamais débordé. Je voudrais bien envoyer 1 photo, mais je ne sais pas comment faire ...!!!
J'ai un litige avec 1 locataire qui se plaint de l'humidité dans la maison (mon avis: il y a des remontées capillaires, mais l'essentiel de l'humidité provient d'un manque d'aération pour évacuer la condensation - même en Eté les fenêtres et volets sont fermés - et les meubles et cartons sont colés au mur jusqu'au plafond.. et évidemment les parties froides (angle de pièces) sont humides) et l'expert, assez partial, a même demandé à la locataire: " Quand il pleut, est-ce que le trottoir est mouillé" (sous-jacent ar le débordement de la gouttière). les questions non-dites;: est-ce que la gouttière déborde, mouille le mur par éclaboussement sur le trottoir et rend le mur humide... Je voudrais pouvoir dire à cet expert que les gouttières et descente ont un débit et une capacité adéquat et qu'avec son imagination, on peut penser qu'avec une nouvelle tempête de style klaus, le toit pourrait être enlever et avec 8 jours de pluie abandante, l'immeuble pourrait devenir la piscine municipale....!!! ahaha Je supporte assez mal la pédanterie de cet expert et j'aimerai bien lui donner des infos techniques précises qu'il serait incapable de contester... voila. merci encore.
Ouh là en effet !
c'est un problème plus vaste et déjà, à mon avis, tu n'es pas dans le bon forum : il faudrait demander à un modo de déplacer ou reposer la question, élargie, dans "Habitat...". Là il y a des gens qui ont l'expérience de toitures et gouttières ! et aussi d'isolation et de condensation qui semblent être le vrai problème.
Connaissant les experts, je doute que tu arrives à le convaincre sans amener un autre expert ou, encore une fois un artisant sérieux, et encore.
Sauf peut-être en lui démontrant par exemple avec un jet d'eau qui arrose le toit (en ayant auparavant essayé d'estimer le débit d'arrosage d'une part, celui d'une grosse pluie d'autre part.
Mais d'après ce que tu décris, si trottoir il y a, donc relativement étanche, et si la gouttière débordait systématiquement, alors on devrait voir des traces sur le mur par exemple.
Tu as aussi un autre moyen qui serait de lui faire la comparaison avec une ou plusieurs maisons voisines (c'est selon).
Mais quoi qu'il en soit, ce que tudécris ressemble beaucoup plus à un problème de condensation, qui peut être lié en particulier à un défaut d'isolation / un manque d'aération / un manque de chauffage : l'humidité dans les coins est assez caractéristique.
Vas sur l'autre forum, tu y trouveras aussi des instructions pour insérer photos et autres (sujet en tête).
Je ne sais pas non plus mettre de lien interne au forum, mais les instructions pour joindre des images sont dans le forum Habitat/Bricolage en tête sous le titre :
"Important : Quelques conseils pour poster des images dans le forum et les pièces jointes (PJ) "
par JPL
ok, je vais aller voir.
le problème d'un expert, d'un professionnel: avocat, médecin, architecte, expert immobilier, etc ...est de penser qu'il détient la science et que l'individu qu'il a en face est une nullité. J'aime me battre contre ce genre de personnage imbu de leur savoir. Je suis capable de chercher pendant 8 jours l'arrêt de la Cour de Cassation ou de la Cour européenne qui va démollir la partie adverse.
Concernant cet expert, je l'ai déjà contré sur 2 points avec des arguments techniques face à ses affirmations péremptoires mais floues. Le problème de la capacité des gouttières et de la descente n'est pas esssentiel, mais j'aurai bien aimé lui donner une "gifle" supplémentaire. Sur le problème de fond, il argumente à partir d'une base de calcul erronée. Je vais me faire un plaisir de lui prouver son erreur et que, conséquemment, ses conclusions sont fausses.
Je suis nouveau sur ce site et j'apprécie "l'entraide" des participants. Merci encore
Bien sur que si que la couche limite a quelque chose à faire là dedans. Plus elle est élevée moins on peut considérer la vitesse du liquide comme uniformément répartie dans la gouttière.Désolé de vous contredire, mais vos raisonnements sont faux.
Non la hauteur de la gouttière n'intervient pas dans la formule de "Torricelli", laquelle n'intervient pas non plus, et la couche limite n'a rien à voir dans tout ça.
En premier lieu, parmi les données fournies, la surface du toit, si on connait la pluie maximale, va donner le débit max à évacuer.
Ensuite, comment ça se passe ?
Ce n'est pas forcément indispensable, mais si on veut être complet, il faudrait d'abord la longueur et la pente de la gouttière pour appliquer le débit linéaire arrivant du toit et, avec le diamètre vérifier à l'aide de l'hydraulique à surface libre que la gouttière est capable de transporter l'eau horizontalement jusqu'à l'évacuation. A priori, avec 8 cm (/2=4 cm) et une pente usuelle cela ne pose pas de problème...
Ensuite l'objet de vos calculs:
L'eau arrive en fait sur une sorte de puits circulaire et il y a deux types de calcul possibles.
Soit le tuyau de descente n'est pas en charge et c'est un calcul de déversoir qu'il faut faire, déversoir de longueur la circonférence de la descente...
Soit le tuyau se met en charge et cela revient à calculer le débit maximal possible.
Et dans ce cas c'est un calcul de pertes de charge qu'il faut faire, avec d'un côté les pertes linéaires sur les 6ml et singulières (entrée et sorties notamment, coude éventuel...) et de l'autre la charge maximale possible, soit les 6 ml de descente plus 4 cm (si c'est une demi -circonférence qui fait l'horizontale...
Si elle est faible, on peut considérer que la contribution des termes visqueux dans le transport du fluide est négligeable (gradient de vitesse très faible dans la plus grande proportion de la gouttière).
par conséquent il se comporte comme un liquide en chute libre.
Vous pouvez aussi prendre Bernouilli, en considérant la vitesse du liquide nulle en haut de la gouttière (continuellement alimentée dans le pire des cas) et une pression atmosphérique à sa base, vous retrouverez la même chose.
Cordialement,
EDIT : il va de soi que tout cer ci est valable pour une gouttière verticale, sinon le gradient de vitesse n'étant plus négligeable, les termes visqueux (ou perte de charge, appelle ça comme tu veux) ne seront plus négligeables. je présumais qu'elle était verticale, comme quasiment toutes les gouttières, n'ayant pas plus de détails...
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Bonjour,Bien sur que si que la couche limite a quelque chose à faire là dedans. Plus elle est élevée moins on peut considérer la vitesse du liquide comme uniformément répartie dans la gouttière.
Si elle est faible, on peut considérer que la contribution des termes visqueux dans le transport du fluide est négligeable (gradient de vitesse très faible dans la plus grande proportion de la gouttière).
par conséquent il se comporte comme un liquide en chute libre.
Vous pouvez aussi prendre Bernouilli, en considérant la vitesse du liquide nulle en haut de la gouttière (continuellement alimentée dans le pire des cas) et une pression atmosphérique à sa base, vous retrouverez la même chose.
Cordialement,
EDIT : il va de soi que tout cer ci est valable pour une gouttière verticale, sinon le gradient de vitesse n'étant plus négligeable, les termes visqueux (ou perte de charge, appelle ça comme tu veux) ne seront plus négligeables. je présumais qu'elle était verticale, comme quasiment toutes les gouttières, n'ayant pas plus de détails...
Il ne s'agit pas d'un problème de labo ou l'on voudrait déterminer et élucubrer sur la couche limite ou un écoulement visqueux... mais d'un problème pratique. Et outre le fait que je ne suis pas d'accord sur une partie de ton propos,, ne prenons pas des buldozers pour enfoncer des portes ouvertes.
Je maintiens que cela n'a rien à voir avec ce problème pratique posé, car tu n'as pas intégré le fait que ce qu'on cherche c'était le débit maximal que peut transiter la descente !
Et que ce débit c'est bien évidemment lorsque la cana est pleine et en charge !
Et que ce n'est pas un problème de chute libre, cela me paraît évident !
En fait, il te faut considérer, comme je le disais implicitement dans mon premier post, que ce sont les conditions amont qui gouvernent l'écoulement.
Au départ c'est une loi de type déversoir dénoyé (sur la circonférence du trou de descente. Puis un écoulement de déversoir de type noyé lorsque ça commence à "s'embouteiller". Et enfin un écoulement en charge.
Ben évidement, ai-je jamais dis le contraire ? Si tu prends Bernouilli en plein charge (I.E. hauteur initiale de 6m) tu trouve le même résultat que la chute libre si la viscosité est négligeable. Tout concorde dans le cas d'une canalisation verticale, c'est tout.
PS : évidement ce n'est pas un "écoulement de labo", mais les lois que tu utilise ont bien dû être pondues quelque part, et en l'occurrence je doute que les mécaniciens des fluides expérimentent avec leurs gouttières
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Allo allo,
Euréka, j'ai trouvé la solution !!! Je loue une nacelle sur laquelle je mets un bidon de 200 l d'eau que je déverse dans la descente à 6m de haut. Une autre personne, en bas chronomètre le temps de remplissage d'un seau de 20 litres et j'aurai ainsi le débit....est-ce débile ???
Mais il doit y avoir plus simple pour trouver le débit maximum de cette descente de 8 cm de diamètre....
Ben là entre autres.
Bien sur que si que la couche limite a quelque chose à faire là dedans. Plus elle est élevée moins on peut considérer la vitesse du liquide comme uniformément répartie dans la gouttière.
Si elle est faible, on peut considérer que la contribution des termes visqueux dans le transport du fluide est négligeable (gradient de vitesse très faible dans la plus grande proportion de la gouttière).
par conséquent il se comporte comme un liquide en chute libre.
...
Bonjour,Allo allo,
Euréka, j'ai trouvé la solution !!! Je loue une nacelle sur laquelle je mets un bidon de 200 l d'eau que je déverse dans la descente à 6m de haut. Une autre personne, en bas chronomètre le temps de remplissage d'un seau de 20 litres et j'aurai ainsi le débit....est-ce débile ???
Mais il doit y avoir plus simple pour trouver le débit maximum de cette descente de 8 cm de diamètre....
Comme je t'écrivais, je pense qu'il y a des chances que le problème ne soit pas celui auquel se sont attachés la plupart de nos mails, c'est à dire la descente, mais l'écoulement horizontal sur ta gouttière. En relisant, je vois 17 ml et c'est vrai qu'à vue de nez cela paraît beaucoup. Au besoin demande carrément au mec de préciser ce qu'il met en cause : le diamètre de la prtie horizontale, de la partie verticale, le linéaire, la pente ?
Encore une fois, le calcul n'est pas simple et difficile à faire à distance sans voir et apprécier les choses : la mesure de la section est aisée, celle de la pente, beaucoup moins (et il la faut très précise), et le meilleur conseil c'est bien de demander à un artisan du coin, qui a le savoir faire allié à l'expérience des conditions du coin, il te dira à partir de quel linéaire il prévoit non plus une mais deux descentes, la pente souhaitée, etc...
Oui en relisant, la voila sans doute l'origine de la confusion : ce n'est pas un problème de mécadef mais bel et bien un problème d'hydraulique, "banal" !
Tout à fait d'accord, ce sont donc les lois de la méca flu simplifiées... Et l'hypothèse que la couche limite est négligeable est nécessaire pour arriver aux lois que tu utilise
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Ah banal, voilà le mot que j'espérais !!!
L'artisan local qui a fait l'installation sera devant."Mr l'expert" un incompétent car tout le monde sait que "Mr l'expert" a toujours raison !
L'appréciation de l'expert, "à vue de nez", est que les gouttières et la descente ne sont pas adaptées... J'aurai aimé lui prouver d'une manière précise et technique qu'il pouvait se tromper.
On va arrêter là parce que je ne voudrais que mon petit problème continue de fatiguer vos neurones...
Bonne journée à vous tous ....ici j'ai un magnifique soleil...!