Collisions hadroniques et plan transverse

[invite39953eae]

Bonjour,

Je suis actuellement en licence 3 de physique et je ne parviens pas a trouver la réponse a cette question.
En considérant une collision de protons et d'antiprotons (p/pbar), quel est le rôle particulier joué par le plan transverse vis-à-vis d'une interaction electron-antielectron (e+/-e-) ?
J'ai eu beau essayé d'ecrire la conservation des quadrivecteurs impulsion-energie avant et apres la collision, je ne comprends toujours pas la différence entre les deux types de collisions. Alors certes seule une fraction de l'energie des protons va etre transmise aux particules de la reaction, puisque protons et antiprotons sont formés de 3 quarks et seul 1 quark de chaque interagit et les autres partent en jets de particules, contrairement aux electrons, dont toute l'energie est transmise aux particules descendantes, mais il n'empeche que je ne parviens pas a resoudre cette question.
Quelqu'un aurait-il la réponse à cette question ?
Je vous remercie toutes et tous pour vos propositions.

Max
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[invite8ef897e4]

Bonjour,

Je crois que la difficulte provient de la certitude enoncee dans

1 quark de chaque interagit et les autres partent en jets de particules

Comment pouvez-vous savoir cela ? Comment savez-vous qu'il ne s'agit pas d'une interaction "collective", ou "hadronique", mais plutot d'une interaction "partonique" ?

En fait, on a des theoremes mathematiques dits de "factorisation" qui precisement disent que, dans un certain domaine cinematique, la diffusion a lieu sur un seul parton, les autres etant spectateurs. Certaines predictions (comme des lois d'echelle) dans le domaine cinematique de validite peuvent etre testees (si elles ne sont pas respectees, on est certain de ne pas encore avoir atteint la cinematique limite dans laquelle le theoreme s'applique). Il n'y a pas "unicite" de la definition de la region cinematique ou la factorisation est applicable. Un theoreme de factorisation c'est essentiellement la separation de l'amplitude en une partie dite "dure" calculable pas les methodes perturbatives habituelles, et une partie dite "molle" contenant les singularites mais ayant la propriete cruciale d'etre universelle (la partie molle reste la meme quelle que soit la partie dure, pourvu que la partie molle soit dans la meme limite cinematique. Essentiellement, la partie molle est calculable a partir d'une "fonction d'onde" des etats hadroniques impliques). Differentes regions cinematiques vont donner lieu a differentes parties molles universelles. Dans le cas des collisions hadron-hadron, il se trouve qu'une region cinematique fort commode est a grande impulsion transverse. On ne peut pas voir cela par des calculs cinematiques, car cela resulte de la dynamique.

Je ne veux pas non plus donner l'impression que c'est horriblement complique. Une facon simple de voir les choses est : s'il on voit quelque chose a grande impulsion transverse, il est beaucoup plus probable que cela vienne d'un echange "dur" porte par un rare parton avec beaucoup d'impulsion, plutot que d'une conspiration de beaucoup de partons avec un peu d'impulsion transverse.

Sinon, par exemple en anglais :
http://cdsweb.cern.ch/record/1185049...riulat_001.pdf

Si j'ai le temps, et que vous en faites la requete, peut-etre puis-je trouver (ou demander a quelqu'un) une reference plus appropriee.

[invite39953eae]

Ok mais il semble que l'on ne regarde essentiellement que les collisions dans le plan transverse avec les collisionneurs hadroniques, contrairement aux leptoniques, est-ce parce que la somme des impulsions transverses de toutes les particules dans l'etat final est nulle ?

[invite8ef897e4]

La production de hadrons en collisions electron-positron est aussi etudiee en fonction de l'impulsion transverse
http://cdsweb.cern.ch/record/227443/...-000141302.pdf

[A voir en vidéo sur Futura]