Bonjour,
Qu'est-ce qui a conduit à choisir le concept d'énergie-impulsion pour établir une relation avec l'espace-temps dans le cadre de la RG ?
La quantité de mouvement nous indique comment le système change dans l'espace et l'énergie permet de mesurer comment il change dans le temps ?
Patrick
Mon point de vue n'est pas une véritable réponse, mais comme la question m'intéresse, c'est un moyen qui en vaut un autre pour faire remonter le sujet à la surface :Envoyé par ù100fil
voilà, il me semble que la raison essentielle de ce choix a été de permettre de dissimuler le concept d'énergie au repos qui, quoi que l'on en eût dit, faisait tout de même un peu désordre dans la maison physique.
C'est un peu provocateur, j'en conviens, mais au moins peut-être y aura-t-il quelque réaction argumentée à cette remarque impertinente.
Cordiales salutations.
Il y avait aussi le moment cinétique (rotation), le pendant de la quantité de mouvement (translation).
Ce qui m'avait impressionner était le fait que sur une surface parfaitement lisse il est impossible de ce déplacer en avant sans s'appuyer contre quelque chose alors que bizarrement il est possible de tourner sans même s'appuyer contre quelque chose. Tout tourne dans l'Univers. Quand un patineur replie ses bras sa rotation augmente parce que le moment angulaire doit être conservé. N'est-ce pas le pendant de la gravitation attirant deux corps ?
Maintenant l'impulsion fait je pense référence au moment linéaire , variation de la quantité de mouvement, et non à la quantité de mouvement.
Patrick
Bonjour,
Tu peux sans trop d'erreur employer indifféremment les termes impulsions et quantités de mouvements dans les cas simples. Relis le lien que tu as indiqué.
D'autre part si un corps est immobile et non tournant sur uns surface lisse horizontale il le restera. un patineur immobile peut écarter les bras ou les rapprocher il ne tournera pas
C'était en lissant cet ouvrage page 74-75
http://www.scribd.com/doc/4004570/la...-bougent-elles
Il évoque un problème posé par Jean-Marc Lévy-Leblond d'un singe sur un plateau tournant autour d'un axe sans frottement et voulant attraper une banane
Patrick
Je ne comprends pas cette phrase.
Il me semble plus intéressant de chercher s'il y a des invariants correspondant à certaines transformations du systeme.
Par exemple pour la pesanteur le Lagrangien dépend de l'altitude mais pas de x.
Conclusion la composante horizontale de l'impulsion est constante.
Ben le théorème de Noether qui exprime l'équivalence qui existe entre les lois de conservation et l'invariance des lois physiques en ce qui concerne certaines transformations.
Par exemple, l'invariance par translation dans le temps implique que l'énergie est conservée, l'invariance par translation dans l'espace implique que la quantité de mouvement est conservée, et l'invariance par rotation dans l'espace implique que le moment angulaire est conservé.
Patrick
Je comprends mieux ainsi quand tu remets la phrase à l'endroit.
Noether fait passer de la translation à l'impulsion.
Il y a autre chose qui fait le passage dans l'autre sens.
Prends les algèbres de Lie. L'impulsion est un générateur pour les translations
On passe du générateur à la translation en exponentiant.
Tu pourrais préciser en qqs phrases cette histoire de singe et de banane?
Oui,
Maintenant impulsion et quantité de mouvement ne sont plus identiques en raison d'un terme dû au potentiel vecteur.
le cas notamment d'une particule chargée en mouvement dans un champ électromagnétique la quantité de mouvement est définie par :
où q est la charge électrique de la particule et A est le potentiel vecteur.
La situation est-elle analogue pour le potentiel gravitationnel. ?
Patrick
une image
Page 74-75 de l'URL que j'ai donné
On peut aussi l'expérimenter, dixi le texte, sur un fauteuil tournant bien lubrifié : simplement en tournant un bras au-dessus de la tête. Après chaque tour de bras l'orientation de la chaise est rectifiée d'une petite quantité. Certes, la conservation du moment cinétique et de l'énergie cinétique de rotation n'empêche pas les corps de changer d'orientation. Un chat retombe toujours sur ses pattes.
Patrick
Bonjour,
Les mystères de la rotation en relativité ou la similitude avec la gravitation qui s'exprime par la déformation de l'espace-temps.
Patrick
