Bonsoir, j'aurais besoin de quelques éclaircissements à propos de la résistance théorique, puis réelle à la traction.
On applique une force à un matériau, sachant que la valeur maximale de F est appelée et représente la valeur maximale que peut prendre cette force avant que la rupture apparaisse.
Pour un atome, l'énergie dépensée est :
--> Ici, je me suis posé quelques questions auxquelles je vais essayer de répondre. En fait, est la distance d'équilibre des atomes et est apparemment la valeur du déplacement de l'atome par rapport à sa position d'équilibre. Ce qui m'a dérangé est l'introduction de la fonction sinus dans le calcul. J'ai un schéma qui semble montrer que la force F suit les mêmes variations qu'un sinus de période spatiale jusqu'à . Donc sur ce schéma, l'abscisse correspond en ordonnées à la force . J'ai bien compris que le sinus est plus pertinent que le cosinus car en , il vaut 0, ce qui est logique, vu que la force est la dérivée de l'énergie et que l'énergie est minimale pour la position d'équilibre de l'atome. Cependant, qu'est-ce qui montre que cette modélisation est (la plus) pertinente (je pense à une approximation parabolique de la courbe de Condon-Morse) ? De plus, je vois qu'après la rupture, la courbe de la force continue en décroissant progressivement : cela signifie-t-il que dans les deux morceaux de matériau obtenus, il faut un certain temps pour rétablir l'équilibre ?
Ensuite, il est écrit que, à la rupture, le travail a été dépensé pour créer deux nouvelles surfaces d'énergie superficielle :
On obtient après quelques calculs que la contrainte théorique vaut : où E est le module de Young.
--> Comment peut-on calculer cette contrainte à partir d'une expérience si on utilise cette formule ? L'énergie superficielle est-elle un quantité mesurable ?
Ensuite, nous avons dit qu'en réalité, la contrainte théorique est 100 fois supérieure à la contrainte à la rupture de la plupart des matériaux.
--> Quelle est l'utilité d'avoir présenté un modèle aussi éloigné de la réalité ? Est-ce le meilleur modèle qui existe ?
Puis nous avons "utilisé" le modèle de Griffith (j'ai trouvé sur ce modèle qu'à toute fissure est associée une énergie de surface proportionnelle à sa longueur) mais j'ai trouvé ça un peu rapide. Ma leçon dit simplement que la rupture est initiée par des défauts qui créent des concentrations de contrainte à l'intérieur du matériau (telles que des fissures). Et de là on obtient une formule. A l'extrémité de la fissure (de longueur 2l je crois mais le schéma ne me paraît pas clair) :
La rupture intervient lorsque
La contrainte normale à la rupture est donc :
--> Je n'ai pas compris d'où venaient ces deux dernières formules. Pourrais-je avoir quelques précisions sur le modèle de Griffith ainsi qu'une explication de la manière d'obtenir ces formules ??
Merci.
-----