Bonjour à tous,
je suis actuellement en train de développer 2 notes de calcul : une pour dimensionner la puissance de chauffage à déployer pour un bâtiment en hiver (en calculant l'ensemble des déperditions thermiques), et l'autre la puissance frigorifique pour climatiser ce même bâtiment l'été (en calculer les apports thermiques).
Mon problème se situe au niveau des déperditions/apports dus au renouvellement de l'air (ventilation)
Je me suis pas mal renseigné sur le net, et j'ai trouvé que :
- Pour un bilan chauffage, on ne prend en compte que la chaleur sensible, due à la différence de température entre l'air extérieur introduit et l'air intérieur
Formule Qs = Débit d'air X Cp air X (Ti - Te)
-Pour un bilan clim, on prend cette chaleur sensible en compte, ET aussi la chaleur latente due à l'apport d'humidité par l'air introduit
Formule Ql = Débit d'air X Chaleur Latente de Vaporisation de l'eau X (teneur en eau air extérieur - teneur en eau air intérieur)
Cette chaleur latente est en règle général 2 à 3 fois plus élevée que la chaleur sensible
1ere question : Est-ce normal?
2eme question : Pourquoi ne prend on pas en compte la chaleur latente dans le bilan chauffage??
C'est surtout cette 2eme question qui me trouble pas mal, et je n'arrive pas à trouver de réponse logique.
Si quelqu'un a une idée, je le remercie d'avance !
Cordialement
PS : J'avais déjà posté ce post dans la forum habitat, mais j'ai jugé par la suite que le caractère plus "scientifique" de la question justifiait mieux sa place ici.
-----