Bonjour,
Récemment un internaute d'un autre forum a parler d'un article du magazine "pour la science" parlant des univers parallèles, nous avons donc longuement discuté de se sujet et j'aimerais savoir ce que vous en pensez.
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Bonjour,
Récemment un internaute d'un autre forum a parler d'un article du magazine "pour la science" parlant des univers parallèles, nous avons donc longuement discuté de se sujet et j'aimerais savoir ce que vous en pensez.
Bonjour.
Il y a quelques années il y a eut, à la télévision, une série amusante, avec ça comme base. Un groupe qui passait d'un univers à un autre parallèle légèrement différent.
C'est de la science fiction amusante. Même pas de la science spéculative.
C'est un des défauts de "Pour la Science": ils tombent souvent dans le travers des articles qui font vendre du papier.
Au revoir.
Pourtant si je ne me trompe pas le chat de schrodinger fait référence au univers parallèles et cette expérience est prise au serieux non?
Re.
Non.
Ce n'est pas "le chat de Schrödinger" qui fait référence aux univers parallèles, mais les univers parallèles qui peuvent faire référence au chat de Schrödinger.
A+
ah d'accord je m'excuse, Donc essayer de faire des hypothèses sur les univers parallèles serait une cause perdu?
Si ils sont vraiment "parallèles", c'est qu'ont y a pas accès : donc dans ce cas pas d'observation possible, ni d'expérience : donc en dehors du champs de la physique.
Re.
Pourquoi perdue?
C'est une bonne source de réflexion et d'amusement. C'est comme imaginer un univers avec plus de 3 dimensions géométriques. Ou avec moins. Par exemple le mode "Flatland" avec seulement deux dimensions. On peut même faire des calculs et voir comment faudrait-il modifier les lois de la physique pour tenir compte des dimensions en moins ou en plus.
Essayez d'imaginer ce que vous verriez si une hyper-sphère traversait l'espace tridimensionnel devant vous. Puis les différentes possibilités si au lieu d'une hyper-sphère, c'était un hyper-cube.
Mais de là à dire que ça correspond à la réalité... Il faut savoir revenir sur terre.
A+
Sur quoi ce sont-il basé pour dire que le chat est mort et vivant à la fois?
Re.
Il y a déjà eu de tas de discussions sur le chat de Schrödinger.
C'est une "querelle" sur l'interprétation de la mécanique quantique entre "l'école de Copenhague" et les autres (je ne me souviens plus de leur nom).
Mais cette querelle a été (mal) interprété par le grand publique (les mauvais journalistes, pour être plus exact).
Mais, du moins à l'origine, on ne disait pas que le chat était mort et vivant à la fois. Mais (suivant l'école de Copenhague) que le chat ne mourait qu'au moment où on ouvrait la boite. Mais il faut comprendre cette analogie dans son contexte de mécanique quantique. Il est évident que vous laissez passer une semaine entre l'envoi du photon et l'ouverture de la boite, si le chat est mort, vous vous apercevrez à l'odeur que cela s'est produit un bien avant l'ouverture.
Quand ce type de paradoxes ou d'expériences de pensée tombent dans les mains des journalistes ""scientifiques"" (entre doubles guillemets), ils sèment la pagaille.
A+
Mais je crois avoir lu que le chat était mort dans un univers et vivant dans un autre, pourquoi?
et si je comprend bien quand everett a parlé d'univ. par. c'était plus pour expliquer u état physique comme la mort et la vie du chat?
Il y a des mots qui n'ont pas de sens profond mais un sens émergent
Plusieurs Univers à un sens lorsque l'on prononce cette phrase, profondément cela n'a aucun sens car cela sous entend qu'il faudrais qu'il y ai également d'autres infinis, d'autres néants...
Si l'on veux exprimer correctement la question, il faudrais dire : pourrais t'il y avoir plusieurs mondes dans un Univers, en sachant que le monde représente l'univers dans les dimensions connues. Alors supposons qu'il y ai d'autres dimensions, dans ce cas,oui il y a d'autres mondes mais dans un seul univers..
dans l'article de PLS, il y a une conclusion intéressante : si il y a des univers paralléles au sens quantique, alors ça signifie entre autre que nous sommes tous immortels..
En effet, lors de la mort, rien n'empêche que les réactions chimique qui déclenche l'arrêt du cœur ne soit une des versions et que dans l'autre on vive une minute de plus. Donc il y aurait toujours un univers dans laquelle nous survivons une minute de plus etc.. donc nous serions immortelle..
Cela, en réalité, ne prouve rien : sans aucun univers paralléle, il existe une chance réél (mais infime) que quelqu'un soit miraculeusement sauvé chaque fois qu'il risque la mort, comme quelqu'un pourrait trés bien sortir l'unique chanceux rescapés d'une série d'accident..
En fait il est rigoureusement impossible de prouver qu'un univers parallèle existe (même si le devient seulement aprés avoir cessé toute interaction) : il est parallèle.
Il s'agit de l'une des interprétations de la mécanique quantique, dite des mondes multiples.
Lorsqu'on mesure par quelle fente passe un photon dans l'expérience de la double fente, on trouve la fente de gauche avec une probabilité de 50%, la fente de droite avec une probabilité de 50%, et si on laisse passer le photon, une figure d'interférence se forme, prouvant que chaque photon passe par les deux fentes.
Le photon, c'est le chat, et son état mort ou vivant, c'est la position "dans la fente de gauche", ou "dans la fente de droite".
Ne pas mesurer la position du photon, c'est ne pas ouvrir la boite. Le photon passe par les deux fentes, ce qui se traduit en disant que le chat est mort et vivant.
Et c'est seulement quand on place des détecteurs devant les fentes que le photon se trouve dans l'une ou dans l'autre : on ouvre la boite, et à ce moment là seulement, le chat est mort ou vivant.
Le chat est ainsi une simple métaphore pour parler d'un photon, ou de toute autre particule élémentaire.
Dans l'interprétation des mondes multiples, on retire de la mécanique quantique son postulat le plus incompréhensible : celui qui dit que lorsqu'un obervateur observe une particule, celle-ci adopte au hasard l'un des résultats de mesure qui contribuait à son vecteur d'onde immédiatement avant la mesure.
Si on supprime ce postulat, on peut tout aussi bien dire que celui qui ouvre la boîte a à la fois vu le chat mort et à la fois vu le chat vivant (le photon dans la fente de gauche / le photon dans la fente de droite).
Si on lui demande s'il a vu le chat dans les deux états, il répond qu'il a vu le chat mort et seulement mort, et en même temps il répond qu'il a vu le chat vivant et seulement vivant.
S'il réfléchit lui-même à la question, il est à la fois persuadé de n'avoir vu le chat que mort et qu'il l'a toujours été, et persuadé qu'il n'a vu le chat que vivant et qu'il l'a toujours été.
Et ainsi de suite, le dédoublement des observations n'a pas de fin.
Dans l'interprétation des mondes multiples, on suppose que nous n'avons conscience que d'un seul résultat à la fois. Ce qui revient exactement au problème de départ : on a implicitement fait le postulat que lorsqu'un observateur observe une particule, sa conscience adopte au hasard la vision de l'un des résultats de mesure qui contribuait à son vecteur d'onde immédiatement avant la mesure.
C'est pourquoi on ne peut pas considérer cela comme une hypothèse scientifique : elle peut toujours être vraie quels que soient les événements qui se produisent dans l'univers. Rien ne pourra jamais la contredire, donc elle n'est ni vraie ni fausse.
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
bien sur !
Je reprend l'article de PLS.. le truc invoqué c'est que seul celui qui est survivant est conscient, les autres étant mort.. (c'est tout l'objet de l'article).. si vous êtes ladite conscience, vous vous divisez entre la version "morte" et la "vivante", hors, seul la vivante continue de voir et sentir.
Nous serions donc "subjectivement" immortel (mais pas pour ses proches certe, qui dans la majorité des cas voient le déces)
(mais même là, il est impossible pour vous de faire la différence entre - la version potentiellement chanceuse dans un univers unique
- la version "immortel" qui reste toujours dans chaque univers.
En tout cas ça ouvre la possibilité d'une vie après la mort.. chacun entrerait dans un univers improbable où il est "l'élu immortel" (à la Highlander.. ) puisque dans chaque univers, il continue de voir les autres mourir..
(immortel, mais grabataire.. ça serait plutôt l'enfer que le paradi)
Oui... une interprétation que je ne partage pas du tout. Elle suppose qu'on peut passer d'un univers à l'autre, ce qui est impossible à cause de la décohérence.
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.