Bonjour,
Je m'intéresse à la fluorescence dans les systèmes moléculaires et aux modèles théoriques que l'on utilise pour déterminer les durée de vie des niveaux, les sections efficaces d'absorptions de la lumières, l'influence de l'environement sur ces paramètres etc...
Les références que j'ai proviennent de mes cours de mécaniques quantiques, par exemple le modèle utilisé pour décrire la probabilité de dé-excitation spontanée d'un atome se trouvant dans un état initial excité: l'évolution est alors une fonction exponentielle du temps lorsque le niveau initial est couplé à un ensemble de niveaux final formant un continuum. Dans le cas d'un atome isolé, le continuum est donnée par l'ensemble des états de polarisation, de direction de propagation, de fréquences possible du photon émis lors de la dé-excitation et par l'atome dans son état final.
Est t'il qualitativement correct d'utiliser le même modèle pour la fluorescence d'une molécule? Par exemple, quel rôle relatif joue la densité d'état moléculaire sur la durée de vie d'un niveau excité (relativement à la densité d'état du photon émis)? Est ce cette densité d'état qui fait que les temps de vie d'un niveau moléculaire peuvent être relativement longs (plusieurs dizaines de nanosecondes)
ou la faiblesse des perturbations extérieures provoquant la dé-excitation de la molécule?
Est t'il possible comme pour le cas de l'émission spontanée (émission stimulée par les "fluctuations électromagnétiques du vide" ) de parler "d'émission stimulée" par des perturbations externes?
Merci d'avance pour les réponses/ou documentations traitant de toutes ces questions.
Grégory
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