Si le voyage dans le temps est possible il ne peut se faire que dans un seul sens.
Nous avançons actuellement vers l’avenir à une « vitesse » donnée.
Prenons 2 référentiels : 1 un objet que nous appellerons A et tout le reste que nous appellerons B. Autrement dit, 1 référentiel objet et un référentiel observateur.
Si l’écoulement du temps d’un objet A est plus lent que le reste B alors nous dirons qu’1 minute pour A (prise dans le référentiel de A) = 10 minutes pour B (prises dans le référentiel de B) par exemple. Si A était une machine à voyager dans le temps alors ce principe serait une manière d’avancer rapidement vers l’avenir. Et comme l’avenir n’est par défaut « pas encore arrivé » il est logique que A avance dans le temps en passant toutes les époques comme que tout le reste en B, simplement, le temps passera plus vite pour les occupants de A puisque leur temps propre s’écoulera plus lentement que B. Le voyage dans le temps n’est à mon sens pas un « saut » dans le temps. Pour aller vers l’avenir plus rapidement, l’objet passera par toutes les époques intermédiaires. Idem pour aller vers le passé.
Prenons l’image d’une cassette vidéo par rapport à un DVD : Le temps est un peu comme une cassette vidéo, on peut avancer plus vite, stopper, ou remonter la cassette, mais on reste sur la bande. Contrairement au DVD où l’on se rend d’une piste à l’autre. Pour imager ces propos de manière simple on peut dire alors : « Le voyage dans le temps ne fonctionne pas à la manière d’un DVD mais plutôt à la manière d’une cassette vidéo ».
Pour ce qui est de stopper et remonter le temps maintenant : Nous restons toujours dans le même sens. Si l’écoulement du temps de A ralentis encore, alors 1 minute pour A ne sera plus égal à 10 minutes pour B mais par exemple 1 minute pour A sera égal à 100 ans pour B etc. Si l’on ralenti encore le temps de A, A est tellement lent qu’il finira par être à l’arrêt par rapport à B, et là nous pouvons dire que A correspond au « présent perpétuel » de B ou encore qu’une minute pour A est égal à l’infini pour B. (puisque la valeur du présent perpétuel est infinie). Et il y a là un grand paradoxe, car pour accéder au présent perpétuel on passe « par l’étape ou une minute pour A = une éternité pour B ». Mais le cas d’un temps ralenti proche du présent pour un référentiel par rapport à l’autre donne ce paradoxe.
Si maintenant l’écoulement du temps de A est encore plus ralenti alors A remonte le temps par rapport à B.
Que pensez vous de ce raisonnement ?
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