Bonjour,
En 1996, au Laboratoire Kastler Brossel de l'ENS à Paris, Serge Haroche et son équipe ont réussi un exploit : à l'aide de cavités supraconductrices contenant quelques photons intriqués avec des atomes de Rubidium 85, ils ont pu pour la première fois dans l'histoire "observer" la décohérence "en direct".
Bref, il est devenu POSSIBLE de sonder l'état (cohérent ou non cohérent) d'un Chat de Schrödinger sans le perturber et sans ouvrir sa "boite", c'est-à-dire d'avoir "accès" à une INFORMATION jusqu'alors fondamentalement proscrite.
A ce jour, aucune expérience n'a encore permis d'EXPLOITER ce que nos interprétations courantes considèrent comme un "signal instantané" (non local), responsable de la décohérence globale de deux systèmes intriqués non causalement reliés. (paradoxe EPR)
J'aimerais lancer ce débat, sur la base de cette possibilité du contrôle du signal de décohérence, afin de tenter de démontrer l'éventuelle possibilité de transmettre une "information réelle" de façon instantanée (mise à nu d'un paradoxe EPR objectif).
J'ai des idées assez précises sur la question, celles-ci n'ayant rien à voir avec les expériences de Marlan Scully, Alain Aspect ni même plus récemment celles de Antoine Suarez.
Néanmoins, avant de les développer, j'aimerais connaître le point de vue des connaisseurs les plus incrédules en première approche.
Merci d'avance de m'accorder tout votre intérêt
Olivier
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