Bonjour,
je me demandais s'il était possible, en multipliant les mesures, d'établir l'allure du spectre d'émission d'une ampoule en utilisant un monochromateur à réseaux, un picoampèremètre, un potentiomètre et un voltmètre.
En fait, je réalise un rapport lié à un laboratoire de physique décrivant l'effet photoélectrique et il nous est demander d'expliquer comment aurait-on pu améliorer nos résultats...
En pièces jointes un schéma simplifié de l'appareillage.
Il me semble évident qu'en connaissant le spectre d'émission (ou tout du moins la partie associée à la gamme de longueurs d'ondes étudiées) du filament de tungstène de l'ampoule à incandescence utilisé, des conclusions supplémentaires auraient pu être induites.
Je fais l'hypothèse que la température de l'ampoule demeure constante durant la durée de l'expérience (pas d'oscillations trop terribles au niveau du nanoampère dans le circuit durant les mesures... mais est-ce tellement vrai à l'échelle de la demi-heure ?)
1. On fixe un voltage particulier aux bornes du circuit.
2. On fait varier les longueurs d'ondes dans la zone du graphique où les effets du courant de saturation sont faibles (longueurs d'onde suffisamment grandes) et où la courbe est quasiment linéaire (on connait ces zones par le graphique de la courbe courant-potentiel réalisées auparavant dans le laboratoire.)
La courbe courant-potentiel étant linéaire dans la zone choisie, le courant est proportionnel à l'énergie transmise aux électrons par les photons émis par la lampe, ce qui permet d'obtenir un morceau du spectre.
3. On répète l'expérience pour d'autres voltages aux bornes du circuit en prenant soin d'étalonner nos droites à quelques longueurs d'onde de référence.
4. On obtient un nuage de point décrivant avec une certaine précision un morceau du spectre d'émission du tungstène.
Maintenant, c'est bien beau de rêver avec des hypothèses un peu bisounours...
J'aimerais votre avis.
Bonne soirée
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