Ah bon ? Si je veux définir le groupe des rotations dans un espace vectoriel par exemple, il s'agit bien du groupe des transformations qui laissent invariantes un produit scalaire, on sait ça depuis la première ou deuxième année de fac. Mais si j'ai deux vecteurs qui vivent dans un espace, je peux leur appliquer n'importe quelle transformation passive, leur produit scalaire ne changera jamais. Il faut donc bel et bien leur appliquer une transformation active et voir comment se comporte leur produit scalaire sous cette transformation.
Là ça doit être mes connaissances très limitées en RG qui parlent mais pourquoi on ferait ça ? Je veux dire...ça veut dire quoi de faire ça physiquement parlant ?Néanmoins dans les équations de la RG, on peut faire un tout petit calcul bête, si on a un tenseur énergie impulsion proportionnel à g mu nu
De quelle constante tu parles ? Tu es dur à suivre quand même.et que ce g mu nu est un eta mu nu, après un boost, ce sera encore un eta mu nu, et la constante n'aura pas changé
Et pourtant si je me mets à bouger par rapport à toi (qui est fixe dans un référentiel) je vais te donner une énergie cinétique non nulle, bien que la relativité soit parfaitement sauve...par exemple on pourrait imaginer que bouger par rapport au vide provoquerait un décallage doppler associé sur tous les modes provenant des fluctuations du vide, l'energie ne serait donc pas la même.En fait c'est un peu une évidence que le vide est invariant, pas que à cause de l'infini, mais parce que la seconde quantification en physique relativiste ne doit pas faire apparaitre de différence entre deux référentiels inertiels.
D'après ce que j'en ai compris ce que les gens savent faire (parce que moi je ne sais pas faire) c'est quantifier une perturbation du champ de gravitation par rapport à un background Minkowskien. Cela revient d'une certaine façon à quantifier les ondes gravitationnelles en négligeant leur rétroaction sur la métrique que l'on met dans toutes les actions en TQC.Je veux bien qu'on dise oui mais c'est ultra spéulatif etc...MAIS, on peut faire des choses avec des théories de la gravitation semi classique,
Si les seuls tests réels que tu proposes se cachent en cosmologie alors effectivement on pourra en parler pendant des années sans même avoir tord.Et je ne vois pas pourquoi tu continues de dire "je ne vois pas quel sens donné à réalité", quand je te dis clairement ce que j'entend par là.
Je crois que si la RG a montré quelque chose c'est bien que la gravitation n'est pas une théorie comme les autres. D'ailleurs, il n'y a plus de gravitation en tant que telle en RG puisque le "champ de gravitation" si tu veux l'appeler comme ça est l'espace-temps lui même.C'est un peu n'importe quoi de dire que ça n'est réel que lorsque ça interagit, surtout quand on sous entend que ça n'interagit que électromagnétiquement, puisque la gravité est une interaction,
Oui et comme tu le dis juste en dessous, les fluctuations du vide ne sont pas les seuls candidates à une rationnalisation de la valeur de la constante cosmologique.L'expansion est belle et bien mesurable.
Ba si tu dis que tu considères un vide absolu dans lequel il n'y a aucune source, pour moi il n'y a rien du tout alors.et je ne vois pas en quoi il n'y a rien.
Déjà il me semble qu'il serait bien de s'assurer que les ondes gravitationnelles existent bel et bien directement. Ensuite je trouve que c'est intéressant d'imaginer des fluctuations quantiques de l'espace-temps mais peut être qu'on pourrait aussi considérer les fluctuations thermiques (après tout on baigne bien dans un rayonnement faussile à quelques Kelvin non ?).Mais si on ne parle que de sources et de force de WDV, alors oui on ne s'embete plus avec la contribution gravitationnelle des fluctuations du vide,
Merci pour la ref je l'ignorais mais tout de même ça a l'air d'être complètement non trivial et cela conduit à des interrogations très intéressantes vis à vis de ce programme.Hier j'ai oublié de dire que la gravitation est une théorie de jauge pour beaucoup de gens. Je pense notamment à un de mes anciens profs. Comme je n'en sais pas beaucoup plus je ne vais pas m'étaler. Une différence principale avec les autres étant que la connexion n'est pas un potentiel. http://en.wikipedia.org/wiki/Palatini_action
Sinon tu ne voudrais pas en revenir à des questions qui peuvent vraiment être discutées ici sans rentrer dans le spéculatif complet ?
Par exemple je crois comprendre, après réflexion, que tu te demandes si les fluctuations du points zero du champ EM sont découplées d'une certaines manière des fluctuations du point zero des sources elles même...est ce que c'est une intérrogation que tu as vraiment (et que je trouve légitime tout du moins) ou je suis à coté de la plaque ?
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