Bonjour,
Je souhaiterais faire une "petite" expérience en utilisant l'effet Seebeck pour produire un (faible) courant. Pour cela j'ai une source de chaleur et je souhaiterais savoir quels seraient les métaux les plus appropriés pour obtenir la tension la plus élevée. Étant donné les faibles quantités requise je pense pouvoir utiliser du cuivre/argent/platine (ou tout autre matériaux que l'on peut se procurer sans problème).
Merci d'avance pour votre aide.
Cordialement.
'Soir,
Le cuivre-constantan est facile à trouver et ne se corrode pas comme le fer. En outre, la sensibilité est bonne bien que peu linéaire …
@+
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
Bonsoir, merci de ta réponse.
Pourrais-tu expliciter le point suivant s'il te plait :
Merci d'avance.la sensibilité est bonne bien que peu linéaire …
Cordialement.
au labo ou j'bossais on utilisait un couple chromel/alumel pour faire un thermocouple, c'était stable jusqu'à 800°C par la je crois, par contre niveau tension c'était pas très élevé je crois :s
C'est à dire ?Envoyé par Castitatis
Bonsoir.
Des millivolts.
Regardez ces deux sites:
http://en.wikipedia.org/wiki/Thermoc...e_relationship
http://srdata.nist.gov/its90/menu/menu.html
Au revoir.
… ben … à température ambiante, sa sensibilité [type T] est meilleure que celle du chromel-alumel [type K], mais se dégrade en température avec une courbure assez prononcée, autant qu'il m'en souvienne. Le plus utilisé est certainement le type K, même s'il n'est en principe pas recommandé pour les atmosphères humides.
On s'en sert cependant couramment dans de l'eau ‼
J'ai essayé le type J : il n'est pas stable (essais dans l'eau).
@+
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
Merci pour les liens et le schéma.
Donc si je veux réaliser un micro-générateur, il vaut que je prenne des dizaines de petite couples que je relie en série comme avec de simples générateurs ?
Re.
Vous pouvez pousser jusqu'à quelques milliers.
A+
Oui. Ça s'appelle une thermopile.
On s'en sert pour fabriquer un pyromètre à rayonnement total.
@+
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
Merci encore pour le schéma !
J'ai une autre question qui peut paraitre un peu stupide : est-ce que la taille (les surfaces en contact avec les côtés chaud et froid) importe ?
Pour faire court : est-ce que 100 couples de 1x1 produisent plus que 10 couples de 10x10 ?
Merci encore.
C'est le NOMBRE de couples qui compte, uniquement. Si tu fais de grosses sections, tu augmentes la conduction et perturbes trop le système.
@+
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
A partir de quel section les perturbations sont-elles (trop) présentes ? 0.5cm² ? 1cm² ?
si j'me souviens bien, la jonction entre les deux métaux perturbe aussi.
Et quelles seraient les solutions techniques ? Pas de soudure ?
Tout est fonction du dispositif : pour des sources de chaleur idéales, il n'y aurait pas de perturbation …
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
Sans jonction, il n'y a pas de thermocouple. Il y a des "trucs" à suivre pour faire une soudure la plus parfaite possible …
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
Je ne pense pas. J'ai essayé le wrapping, mais à long terme, l'interface s'oxyde ou se dégrade. Rien de tel qu'une "bonne" soudure.
Mais cela n'importe guère que pour faire de la métrologie …
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
Bonjour.
Les fortes sections diminuent la résistance interne de la source de tension, mais augmentent le passage "inutile" (par simple conduction thermique) de chaleur entre la source chaude et la froide. Si c'est de la tension que l'on cherche, de faibles sections font l'affaire (comme dans les bolomètres). Si c'est de la puissance, comme dans les générateurs au plutonium, il faut faire un compromis entre la section et la longueur de brins entre les deux sources.
Pour ce qui est de la soudure, n'importe quel contact donne la bonne tension. Mais si on veut des faibles résistances de contact, il faut une soudure "autogène".
Au revoir.
Salut,
Pour ce qui est de la soudure, n'importe quel contact donne la bonne tension, sauf en présence d'électrolytes.
Mais si on veut des faibles résistances de contact, il faut une soudure "autogène", ce qui est particulièrement délicat en présence de deux métaux différents …
@+
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
Re."autogène"[/COLOR][/I][/B], ce qui est particulièrement délicat en présence de deux métaux différents …
Surtout quand on a oublié ses lunettes et on n'a pas du les guillemets.
A+
… jamais essayé de souder avec des lunettes, moi …
@+
[ni avec des guillemets, d'ailleurs]
« le pire n'est jamais acquis … la dérision est une culture »
Bonjour,
Une soudure sans apport donc ? (si c'est bien cela, ce devrait être un point pas très complexe)
Re.
Oui. C'est bien ça.
A+
Vouais : "ON" fait ça [pas moi : le technicien].
Vais essayer d'expliquer ça simplement …
♦ un transfo. abaisseur de tension, pour isoler du secteur
suivi de
♦ un rototransfo. pour règler la tension [le courant, en fait]
suivi de
♦ une petite cuve à mercure ‼
[c'est pourquoi je préfère ne pas le faire moi-même]
Une couche d'huile minérale pour empêcher l'évaporation du mercure, tout de même, et isoler de l'oxygène de l'air …
Il y a donc un contact relié au fond de la cuve, et l'autre aux deux fils du thermocouple dont les deux extrémités dénudées sont tortillées entre elles.
Quand on trempe ce bout dans le mercure, ça fait des bulles et des crépitements, ça fond, et avec du doigté et de l'expérience, ça fait de super soudures de thermocouple.
[cheûh pÔ si c'est vraiment conforme, tout ça]
@+
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