Décohérence et intrication : qu’est-ce qui les lie ?

[inviteab8f3a27]

Bonsoir,

Je crois saisir intuitivement le principe de la décohérence, qui fait le lien entre les règles aux très petites échelles et celles aux grandes échelles et explique comment les superpositions d’états différents n’existent plus et disparaissent très vite aux grandes échelles. Ça enlève déjà une bonne part du conflit souvent affiché entre mécanique quantique et monde macroscopique.

Je me demandais alors s’il existe de la même manière, un lien tout aussi intuitivement compréhensible, qui explique ce que devient l’intrication aux grandes échelles.

J'ai bien lu cette page : Intrication quantique (futura-sciences.com), mais en plus d'être assez compliqué, ça semble vouloir dire qu'il existe un lien les phénomènes que sont l'intrication et la décohérence. Là, je suis lâché, parce que je ne comprend pas le rapport.

Quelqu'un connait un autre document qui pourrait me rendre les choses plus compréhensibles ? J’ai évidement cherché (et continu à chercher), mais pas trouvé.
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[triall]

Bonsoir, je suis aussi comme beaucoup très demandeur d'explication .
Mais malheureusement je n'a pas assez de notions mathématiques (bac+2) .
Néanmoins à chaque fois que l'on veut approfondir un phénomène, on voit que c'est très compliqué .
Je suis sur un autre post en ce moment en train de regarder le fonctionnement d'une fusée qui lance des particules vers l'arrière et je vois qu'il y a d'énormes problèmes, à commencer par la continuité , en effet ; le mouvement d'une fusée ne peut être linéaire, étant du à un choc des particules de gaz sur la fusée ..
Ainsi en ralentissant ces milliers d'actions, on voit que cette fusée ne peut avancer que par "à-coups"
Il en va de même pour tous les phénomènes, il s'agit à chaque fois, lorsque l'on descend dans le petit de phénomènes discontinus , ils ne peuvent fonctionner en continu .

La poussée d'Archimède, par exemple est du à une pression plus importante en dessous qu'au dessus d'un objet , et bien cette pression n'est pas continue, elle est la somme de milliers d'actions élémentaires .

Il me semble que les bases de la physique quantique sont là , que se passe-t-il pendant cette action élémentaire ?
Bonne soirée à tous ..

[inviteab8f3a27]

Oui, le calcul infinitésimal n’est pas toujours évident à maitriser (bien que ce soit celui que je trouve le plus parlant et le plus compréhensible) et l’invariance d’échelle n’est pas toujours au rendez-vous. Mais en fait ici, il s'agit d’encore autre chose.

Alors, peut-être une bonne piste, mais pas encore tout à fait claire.

Trouvé sur Wikipédia (*) : Paradoxe EPR / Le débat entre Einstein et Bohr, parlant de l’intrication.

Actuellement, beaucoup de physiciens pensent que la décohérence quantique pourrait expliquer rationnellement cette propriété étrange des états quantiques.

Alors oui, je ne dis pas le contraire, les effets de l’intrication sont compatibles avec les effets de la décohérence (manquerait plus que le contraire pour achever la tuile du siècle). Mais ça n’explique toujours pas pourquoi on ne l’observe jamais dans le monde macroscopique (enfin, en tous les cas, pas à ma connaissance).



(*) Attention : pour votre santé, visitez au moins 5 autres sites différents par jour. Wikipédia n’est pas le centre du monde. Ceci était un message de prévention de la santé de la découverte.

[triall]

Ok, mais justement le calcul infinitésimal ; les dérivées , intégrales et autres, calculent sur des nombres décimaux, qui n'admettent pas de discontinuité .
Le seul domaine qui accepte cela , il me semble sont les suites .
Le monde est forcément discontinu , pour la masse, la distance, la charge ...ce sont des entités....... discrètes c'est évident . Pour la charge électrique, la masse , pour la distance et le temps c'est pas si sûr .. .Je ne connais pas de distance ni de temps élémentaire ...Ne me parlez pas de h constante de Plank qui sont des Joules/ s je crois, non ?
Bonne soirée

[A voir en vidéo sur Futura]

[inviteab8f3a27]

Bonsoir. Ce n’est pas le sujet, mais tant-pis.

Je ne connais pas de distance ni de temps élémentaire

C’est tout comme quand même : longueur de Planck = 1.616 * 10^-35m, temps de Planck = 5.391 * 10^-44s. Et la vitesse de la lumière est en fait la vitesse que l’on obtiens quand on parcourt une distance de Planck en un temps de Planck, comme vous pourrez le constater en divisant la longueur de Planck par le temps de Planck.

[triall]

Oui, évidemment il existe la distante de Planck ; que je connais, et cité ; de même que le temps de Planck .

Ce que je voulais montrer c'est la discontinuité évidente de l'énergie, de la masse.... On ne voit pas comment il en pourrait être autrement ...... Par contre la discontinuité de la distance , et du temps est plus incompréhensible pour moi ; en mathématique on peut définir un temps ou une distance aussi court que l'on veut .
Mais pas une énergie, une masse , une charge électrique aussi petite que l' on veut , qui elles ne prennent que des valeurs discrètes ...
Bonne soirée .

[invite85213572373333]

Le monde est forcément discontinu , pour la masse, la distance, la charge ...ce sont des entités....... discrètes c'est évident . Pour la charge électrique, la masse , pour la distance et le temps c'est pas si sûr .. .Je ne connais pas de distance ni de temps élémentaire ...Ne me parlez pas de h constante de Plank qui sont des Joules/ s je crois, non ?
Bonne soirée

Discontinu / continu, électron / graviton (?) et continuum, on en est pas à un paradoxe près, effectivement, dans notre univers mêlé quantique /relativiste
Voici une synthèse comparative que j'ai faite à l'occasion :
https://docs.google.com/document/d/1...dS4/edit?hl=fr
Cordialement