Evolution de la "quantité de lumière" dans une boîte noire

[invite4d9bd0cb]

Bonjour,

Je souhaite réaliser un solargraphe (sorte de sténopé). Le temps d'exposition étant très long (de 1 semaine à 6 mois), ma boîte risque fort de prendre l'eau, d'autant plus que j'habite dans une région tropicale (9m d'eau par an...).

Pour éviter que de l'eau ne stagne à l'intérieur, je souhaite, à la base de ma boîte, percer un orifice d'évacuation, suivi de plusieurs "chicanes" noires afin d'empêcher au maximum à la lumière d'entrer par ce trou. (En revanche, je ne souhaite PAS mettre de vitre devant le sténopé car le peu d'humidité ambiante risque de se condenser dessus et donc de gâcher le travail).

Voici ma question : comment puis-je calculer (désolée pour le vocabulaire) la "quantité" de lumière qui rentrera dans ma boîte en fonction du nombre de chicanes, de la taille des trous par lesquels la lumière passera (ou pas). Ou une autre manière de voir les choses : comment être sûre que, pour un nombre de chicanes donné, la quantité de lumière dans la boîte est insignifiante.

Je ne trouve pas d'article qui expliquerait comment déterminer l'évolution de la "quantité" de lumière qui passe par un orifice en fonction du diamètre du trou, ou quoi que ce soit dans le genre.

Je sais que je pourrais me contenter de mettre 150 chicanes en supposant que ce sera plus que largement suffisant, mais j'aime bien savoir...

Merci d'avance pour vos réponses.
Refcé
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[f6bes]

Bjr à toi,
pour ( éventuellement) calculé une quantité de lumiére, encore faut il savoir COMBIEN on en aura à l'extérieur !
Un luxmetre te donnera la quantité de lumiére qui passe par un diamétre de trou.
Insignifiante, n'indique en RIEN la quantité que l'on impose suit eau passage des chicanes.
A+

[invite6dffde4c]

Bonjour.
Au lieu de faire des trous et des chicanes, je métrais un matériau poreux et opaque. Un bouchon en coton, par exemple. Pourquoi pas un tampon hygiénique féminin ? Ils sont compacts et
D'autant plus que les petits trous risquent de ne pas laisser passer l'eau, si le matériau n'est pas mouillé par l'eau (c'est le cas de la plupart des plastiques).
Pourquoi pas un tampon hygiénique féminin ? Ils sont compacts et hydrophiles.

Par contre je ne sais pas ce que va donner au bout de 6 mois le trou d'épingle dans un pais tropical plein d'insectes de toute taille.
Au revoir.

[invite4d9bd0cb]

Bonjour,

Merci pour vos réponses.

@ f6bes :
Alors mettons que j'ai une luminosité extérieure maximale, soit 100 000 lux (d'après internet), combien aurai-je de lux dans ma boîte si la lumière passe par un trou de 5mm de diamètre, par exemple. Où puis-je trouver une formule me permettant de calculer ça ? Et comment calculer l'impact du décalage des chicanes entre elles sur la quantité de lumière qui rentrera ? C'est à ça que je veux en venir.

Après, pour la diminution optimale de la quantité de lumière, je ne sais trop quoi dire, à savoir que je ne sais pas à partir de quelle "qualité de noir" le papier argentique n'imprimera rien. Est-il possible selon vous d'obtenir avec un nombre de chicanes suffisant, un noir comparable (voire égal) à celui de la boîte si elle était complétement fermée ?

@ LPFR :
Si mes trous sont suffisement gros (de l'ordre de quelques mm), l'eau risque de ne pas s'écouler quand-même ? Je pensais d'ailleurs mettre mes chicanes en pente pour favoriser l'écoulement. Et croyez-vous que des insectes voudront rentrer ? Ma foi, c'est bien possible, mais c'est un risque à prendre. Je vais quand-même essayer le coup du tampon pour voir...

Pour info, j'avais déjà posé quatre solargraphes : le premier n'a rien donné, et je ne sais pas si c'est par manque d'exposition ou le contraire, quant aux trois autres que j'ai posé en même temps, j'ai voulu les relever à différentes dates pour voir l'impact du temps d'exposition sur la qualité de l'image, et au bout de trois semaines, quand j'ai sorti le premier, il y avait 15mm d'eau au fond de la boîte et le papier était détrempé. D'où mon interrogation.

A plus,
refcé

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite6dffde4c]

Bonjour.
Si les trous font quelques mm de diamètre, l'eau s'écoulera.
Pour ce qui est des insectes, c'est sur. Même à Paris si vous laissez une boite avec un trou dans la nature ou dans un balcon, au bout de quelques semaines vous êtes sur de trouver des toiles d'araignée dedans.
Avec une boite et du papier photographique et un trou d'épingle, le temps de pose "normal" est de quelques secondes ou minutes.
Si j'ai bien compris les "solargaphes" font des expositions bien plus importantes. Ils font ce que l'on appelle (je crois) "solarisation".

Pour ce qui est du calcul avec les chicanes, vous pouvez supposer que chaque réflexion ne laisse passer que 3 % de la lumière incidente (ça dépend de la forme et de la peinture de la chicane). Donc 4 chicanes ne laisseront passer que 1/(0,03)^4 de la lumière incidente. Si la surface du trou de la chicane est 100 fois plus grande que celle du trou d'épingle, la lumière venant de la chicane sera 100/(0,03)^4 fois celle arrivant par le trou d'épingle.
Il me semble que vous devez faire le calcul de sorte d'avoir 10 millions de fois moins de lumière venant de la chicane que du trou.

Par contre, des trous de quelques millimètres sont très prisés par des abeilles solitaires pour faire leur nid (même à Paris). Vous avez intérêt à bourrer la sortie de la chicane avec de la laine de fer en inox.
Au revoir.

[invite4d9bd0cb]

Merci !
J'ai plus qu'à prendre ma calculette...

Encore merci à tous et à bientôt.
Refcé