Bonjour à tous !
J'aimerais solliciter votre avis sur une question : à savoir les conditions de mise en résonance d'une roue excentrée.
En pratique j'aimerais concevoir un monocycle à roue excentrée, sur lequel on peut avancer en sautillant, tel un kangourou.
On se doute qu'il y aura à une certaine fréquence, un phénomène de résonance où on sera à "vitesse de croisière", c'est à dire qu'on injectera à chaque impulsion une quantité d'énergie minimale, réduisant l'effort à fournir par l'usager.
Il y a trois ans que je n'ai pas fait de physique et j'ai du mal à remettre de l'ordre dans tout ça : la question est : la fréquence propre du système (usager + monocycle) dépend-elle de ses caractéristiques massiques (masse de l'ensemble et position du centre de gravité de part et d'autre de l'axe de rotation, c'est-à-dire en gros poids de l'usager vs poids de la roue) ? Ou sont-ce deux domaines indépendants, la périodicité et la géométrie ? Auquel cas n'importe quel usager sur n'importe quel monocycle de ce type pourra entrer en résonance avec lui, à moins d'être plus léger que la roue...
Admettons autre chose : Divisons l'oscillation en deux périodes T1 et T2
Pendant T1 l'usager fournit une impulsion, à laquelle s'opposent d'une part le poids de la roue et d'autre part les frottements ---> Ep -> Ec
Pendant T2 l'usager profite de la résonnance et s'oppose au mouvement en même temps que les frottements, seul le poids de la roue est favorable à l'oscillation ---> Ec -> Ep
Si on admet que le poids de la roue et les frottements sont négligeables devant le poids de l'usager, ça veut dire qu'on est (en théorie) dans un mouvement perpétuel ?
Et là ça se corse, car en fait il faut se dire que la roue n'est pas collée au sol, il y a donc un degré de liberté supplémentaire. Donc si l'usager y met trop de coeur, j'imagine qui va littéralement faire des bonds (pas à cause du pneu mais à cause de l'énergie cinétique en excès...). Me trompé-je ?
Merci d'avance à qui aura eu le courage de lire ma détresse ^^
-----