Tout d'abord bonjour a tous, et !!!ATTENTION PAVE!!!

Je n'ai pas de bases scientifiques solides, et j'ai du mal avec l'assimilation de concepts lorsque communiqués sous la forme de formules et équations complexes. Merci de m'excuser donc pour les inexactitudes lexicales et autres énormités que je pourrais écrire, mais ma présence ici devrait me permettre d'y voir plus clair, plus juste. Je n'ai également aucune confiance en les arguments marketing des constructeurs et souhaite me faire ma propre idée sur un prototype.

je n'ai donc pas la compétence de comprendre les concepts physiques avancés, mais suis sauvé par une certaine facilité a comprendre des concepts "complexes" (tout est relatif ) lorsqu'ils sont appliqués a quelque chose de concret.

Ayant, au fil des années, appréhendé, connu, compris, puis maitrisé dans une certaine mesure pour enfin optimiser le fonctionnement d'un autococker. ce célèbre et ancien lanceur de paintball mécanique (pas de débat sur le sport en lui même svp, les questions posées méritent plus d'attention) est basé sur un réarmement a pompe qui fut remplacé par un système hydraulique ingénieux vers 1992 afin de le rendre semi automatique: le fonctionnement est clair sur l'animation

Nom : animated-autococker.gif
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cet ensemble est régi par la mécanique des fluides, l'air comprimé étant l’énergie principale de fonctionnement, mais une valve dont l'ouverture/fermeture est régie aussi par un ressort de retour (en plus de la pression de service) et dont l'ouverture est forcée par un marteau lui aussi mu par un ressort.

on ne voit pas sur le croquis deux composantes qui sont indispensables: le LPR (régulateur basse pression situé sous le canon entre le vérin et la 3 voies qui l'actionne pour environ 75 psi de pression de réarmement) et aussi un régulateur positionné en entrée de valve (chambre) afin de prédéfinir la pression de service globale (entre 180 et 700psi). ce dernier est ajustable, et la pression de service définie va directement influer sur le temps d'ouverture de la valve puisque la pression la refermera plus ou moins prématurément.

les diverses questions qui découlent de ce mécanisme sont les suivantes:

1) laissons de coté pour l'instant les pertes de charge par frottements et l'apesanteur.

-si l'on considère que les billes de peintures haut de gamme sont proches d'avoir une "rondeur" satisfaisante afin d’être propulsées via un tube (percé en sortie sur une certaine longueur pour amoindrir les turbulences de sortie) qui est lui aussi bien rond et au bon calibre (ici, 0.685) sur une longueur de 14 pouces avant les trous percés dans le canon (acier inox bien poli mirroir). elles pèsent 3g
-si l'on considère que ces même billes, malgré les efforts des constructeurs, sont remplis d'une peinture épaisse a base de gélatine a cause de son inertie différente de la coque et de la souplesse du projectile qui rend impossible l’absence de déformation au départ du coup (ouverture de la valve, détente de l'air, propulsion) et aussi un effet gyroscopique que l'on essaierait de faire prendre au projectile
si l'on considère que moins le projectile va subir une accélération brutale, moins il va se déformer, et plus il sera donc précis,

alors: de quel volume d'air a t'on besoin pour propulser la bille a 90m/s sachant que le volume total en air de la culasse correspond a 1" supplémentaire sur le canon, et quel serait le temps d'ouverture de valve nécessaire pour avoir une propulsion sur 15 pouces de canon a une pression de service de 220 psi par exemple? l’idée est d'avoir une accélération du projectile la plus régulière possible mais sans surconsommation d'air. cela rendrait il en principe la trajectoire plus tendue (l'avis général est que oui, mais je ne comprends pas comment cela pourrait être possible)? pourquoi?

ensuite, tout autre question:

2) est il possible de remplacer les ressorts de valve et de marteau par des jeux d'aimants? comment les aimants se comporteraient ils en "succion" (la valve est en acier, donc un aimant sur le cup seal (la partie mobile de tête de valve) forcerait la fermeture? le marteau est en acier aussi. peut on le repousser assez fort pour se passer de ressorts? si j'utilise des néodymes en disques ou anneaux, es-ce que l'empilage de ceux ci en respectant les polarités additionne la force magnétique? comment calculer un équilibrage sans essayer des dizaines de jeux d'aimants?

merci d'avoir pris le temps de me lire,
attendant tous les éléments de compréhension dont vous voudrez bien me faire part,
a bientot!