Bonjour, je sollicite votre aide pour éclaircir ma vision des choses.
L'hydrogène, élément le plus répandu est aussi le plus simple à étudier.
Ma question porte sur les longueurs d'onde des photons émis par l'hydrogène dans l'espace dans des zones de faibles densités.
Que mesures-t-on ?
Je m'attends à trouver des longueurs d'onde importantes correspondant à un fort décalage vers le rouge, qu'en est-il ?
Dans l'espace l'hydrogène libre donnera surtout une raie de recombinaison(13,6 eV en UV) ou un raie basse avec les raies de désexcitation classiques (Lyman, Balmer) et la raie hyperfine (21cm)Envoyé par astrocurieux
Un fort décalage vers le rouge ne se justifie que pour l'hydrogène des galaxies lointaines, pour l'intérieur de la Voie Lactée, le décalage reste très faible.
Entre les galaxies, les raies obtenues sont très élargies à cause des vitesses importantes du gaz intergalactique.
Comprendre c'est être capable de faire.
Oui je vois, merci bien pour ces précisions.
Est-ce à dire que dans l'espace l'hydrogène se trouvera moins souvent dans son état fondamental ?
La raie hyperfine m'impressionne, si j'ai bien compris wiki elle correspond à une libération d'énergie du fait d'un changement de spin, es-ce le maximum en terme de longueur d'onde que l'on puisse obtenir avec l'hydrogène sans tenir compte des déformations liées à la vitesse ou la distance ?
La raie hyper-fine est la plus basse fréquence que l'on puisse obtenir avec l'atome H complet.
L'hydrogène sera en partie sous forme atomique ou sous forme de protons isolés car la densité est très faible. Je ne sais pas dans quelle proportion. Elle dépend surement de la zone : espace libre loin de toute étoile ou nuages ionisés proches d'une supergéante.
Comprendre c'est être capable de faire.
