Salut les nerds,
Je porte à votre attention une petite expérience de pensée qui me laisse songeur depuis quelque temps.
J'ai d'abord imaginé deux atomes comme de simples émetteurs-récepteurs de lumière, et je me suis demandé s'ils ne pourraient pas utiliser l'effet Doppler entre eux.
En admettant que je synchronise ces deux atomes au départ, ne pourraient-ils pas utiliser l'effet Doppler pour demeurer synchronisés entre eux même si je les bougeais? Si j'en bougeais un premier en l'éloignant du deuxième par exemple, est-ce que ce deuxième ne pourrait pas demeuré synchronisé au premier en accélérant vers lui pour y annuler l'effet Doppler ? Et si c'était le cas, après que le deuxième ait accéléré, le premier ne devrait-il pas devoir accélérer en s'éloignant du deuxième pour y annuler l'effet Doppler lui aussi. Selon moi, un pareil mouvement de va et viens entre ces deux atomes pourrait justifier leur mouvement constant suite à une accélération de ma part, car leurs microscopiques accélérations l'un par rapport à l'autre pourraient se perpétuer aussi longtemps que les deux atomes émettraient leur lumière.
Par ailleurs, si ces deux atomes devaient absolument demeurer synchronisés entre eux malgré mon accélération, et puisque le deuxième atome prendra toujours un certain temps avant de percevoir l'effet Doppler en provenance du premier, ce premier atome devrait vraisemblablement résister à son accélération pour tenter de demeurer synchronisé au deuxième, et le deuxième devrait lui aussi résister à son accélération et transmettre cette résistance sous forme d'effet Doppler au premier.
Dans cette expérience de pensée, les deux propriétés de la masse sont présentes, résistance à l'accélération et mouvement constant, mais la masse individuelle de chaque atome pris séparément n'est pas justifiée. Toutefois, en admettant que les composants des deux atomes accélèrent eux aussi mais des millions de fois l'un par rapport à l'autre pour justifier une seule des accélérations entre les deux atomes dont ils font partie, n'aurions-nous pas là un principe qui pourrait justifier l'ensemble de la masse de ces atomes, leur synchronisme commun justifiant la masse manquante de leur liaison moléculaire, et le synchronisme entre leurs composants justifiant leur masse individuelle?
S'il était possible de démontrer que ce mécanisme fonctionne entre de pareilles sources de lumières, il suffirait ensuite d'en vérifier la compatibilité avec la théorie quantique et, si cette compatibilité s'avérait, nous aurions alors une manière tout à fait surprenante d'expliquer la masse, ce qui nous aiderait peut-être à préciser la nature de l'électron.
Au plaisir de lire vos réactions!
Raymond
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