Bonjour à tous,
Je poste ma question ici car cela me semble le plus approprié mais mes connaissances en physique remontent au lycée, donc soyez indulgent dans vos réponses.
Je tente d'établir un modèle abstrait reprenant des principes proches de la thermodynamique (il me semble), l'objet d'investigation est la vie (oui c'est flou je sais).
Le contexte est le suivant: je considère un système fermé constitué d'éléments (qui se conservent) pouvant interagir entre eux (par regroupement, recombinaisons des groupements existants). A chaque groupement d'éléments est associé une certaine énergie calculée en fonction des éléments et de la manière dont ils sont associés (disons des molécules). Lorsque deux molécules (configuration) interagissent, il peut y avoir des échanges d'éléments entre les deux molécules (voire même ne rester qu'une molécule), ce qui aboutit à une nouvelle configuration avec une nouvelle énergie. Le système ne permet des transitions que vers des configurations d'énergie plus faible ou égale à la configuration d'origine (en pratique j'effectue un tirage aléatoire pondéré par le delta d'énergie).
On part donc d'un univers de départ qu'on laisse évoluer puisque le système est fermé. On finit donc par aboutir dans un état d'énergie minimum (un minimum local évidemment). L'univers aura atteint une certaine organisation et ne bougera plus.
Q1: Ya-t-il déjà à ce stade quelque chose qui vous paraît incorrect?
Q2: Je cherche à mesurer le degré d'organisation du système, voyez vous une méthode qui pourrait m'être utile? J'ai pensé à mesurer l'entropie en terme d'information, mais je ne sais à partir de quoi je dois estimer mes probabilités à priori, l'état d'équilibre?
Bon jusqu'ici tout va à peu près bien.
J'applique ensuite un "bruit" ou une perturbation aux recombinaisons. Le principe est que ce bruit va autoriser certaines recombinaisons vers des configurations de plus haute énergie. De ce fait le système n'est plus fermé puisque de "l'énergie" y est apportée de l'extérieur. L'analogie est assez simple, le système fermé correspond à la terre, le bruit au rayonnement solaire, et les recombinaisons "sensibles" à ce rayonnement à des réactions capables de capter le rayonnement solaire et de capturer ainsi de l'énergie sous forme chimique.
Q3: Là aussi, voyez vous à ce stade quelque chose de bizarre?
A ce niveau, je m'attends à la formation d'un "circuit de dissipation" de l'énergie acquise représenté par un ensemble de molécules se recombinant pour évacuer cette énergie.
Et surtout je m'attends d'une manière globable à ce que le circuit formé exploite cette énergie pour créer et maintenir son organisation, avec l'espoir que cette organisation tende vers plus de complexité, ce qui devrait se traduire par un ralentissement global de la dissipation de l'énergie acquise.
Q4: Êtes vous d'accord avec ce résultat attendu?
Q5: Pensez vous que dans l'état ce résultat est atteignable?
Après quelques essais, il m'a semblé opportun de rajouter un mécanisme de catalyse dont je vous passe le détail, en gros une 3ème molécule peut intervenir dans une réaction en modifiant les probabilités des différentes configurations accessibles.
Q6: Ce mécanisme vous semble-t-il utile? Nécessaire?
Merci d'avance pour vos conseils, et je suis preneur de tous travaux, articles, liens ou autres qui pourraient m'aider dans cette problématique.
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