MQ: collapse sans interaction
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MQ: collapse sans interaction



  1. #1
    invite69d38f86

    MQ: collapse sans interaction


    ------

    Bonjour,

    prenons une source radioactive qui émet des particules par moitié vers la droite et par moitié vers la gauche (on
    simplifie en restant en dimension 1). La source est à l'origine des coordonnées. on met deux détecteurs l'un à droite
    (abscisse 1) et l'autre à gauche (abscisse -10). selon le cas (une chance sur deux) l'un cliquera à un moment t1 apres l'émission ou 10 t1 après.
    si le temps t1 est passé et que le détecteur de droite n'a pas cliqué on est sur à 100% que le détecteur de gauche VA cliquer.
    la particule qui était en superposition |g> + |d> s'est projetée sur un état |g> (collapse) parce qu'il ne s'est rien passé à droite!

    Y a t il une interprétation qui rendrait ce phénomène moins étrange?

    -----

  2. #2
    obi76

    Re : MQ: collapse sans interaction

    Bonjour,

    si on ne détecte rien sur le détecteur situé à 1 et qu'une particule a été émise, alors on sait que c'est le détecteur 2 qui va la détecter. Et comment tu fais pour savoir si une particule a été émise ?
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  3. #3
    invite69d38f86

    Re : MQ: collapse sans interaction

    Est ce que tu poses comme objection de principe qu'on ne pourrait savoir quand il y a eu émission d'une particule
    sans avoir mesuré dans quelle direction elle est partie? je suppose aussi connue l'énergie approximative de la particule.

  4. #4
    obi76

    Re : MQ: collapse sans interaction

    Ca implique donc une mesure...
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite69d38f86

    Re : MQ: collapse sans interaction

    oui bien sur à l'instant noté 0, mais pas t1 plus tard quand la particule n'est pas détectée en A et que
    le "collapse" a lieu.

  7. #6
    Deedee81

    Re : MQ: collapse sans interaction

    Bonjour,

    C'est l'expérience de Renninger :
    https://en.wikipedia.org/wiki/Rennin...ult_experiment

    Elle ne pose pas de problème particulier. Mais elle sert parfois d'argument à ceux qui pensent (comme moi d'ailleurs) que la réduction de la fonction d'onde n'est pas un mécanisme physique mais une simple mise à jour de nos connaissances (imparfaites). Cramer l'étudie par exemple dans le cadre de l'interprétation transactionnelle :
    http://www.npl.washington.edu/npl/in...TI_40.html#4.1
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  8. #7
    invite69d38f86

    Re : MQ: collapse sans interaction

    J'ai posé la question parce que j'étais tombé sur ces liens concernant l'interpretation de Cramer.
    Je ne comprends pas pourquoi Cramer introduit apres la séquence onde d'offre (OW) , onde de confirmation (CW)
    ce qu'il nomme un cycle d' "echoing" où se transfèrent les quantités conservées (energie etc).
    Cela a t il à voir avec la stationarité de l'onde OW + CW?
    et pourquoi parler de pseudo temps?
    Il semble bien que Maudlin a mis à mal cette histoire de pseudo temps.

  9. #8
    Deedee81

    Re : MQ: collapse sans interaction

    Salut,

    Citation Envoyé par alovesupreme Voir le message
    J'ai posé la question parce que j'étais tombé sur ces liens concernant l'interpretation de Cramer.
    Je ne comprends pas pourquoi Cramer introduit apres la séquence onde d'offre (OW) , onde de confirmation (CW)
    ce qu'il nomme un cycle d' "echoing" où se transfèrent les quantités conservées (energie etc).
    Ca fait partie de l'interprétation :
    - "je sonde"
    - "je reçoit une réponse"
    - "j'envoie"

    Je ne sais pas pour Maudlin et le pseudo-temps. Mais je n'aime pas trop cette interprétation (si j'ai mis le lien c'est surtout parce qu'il discutait de cette expérience, justement), même si je trouve l'interprétation assez pédagogique, pour plusieurs raisons :
    - Je n'aime pas trop ces ondes qui remontent le temps, mais, bon, tant que c'est consistant ça va.
    - Il se base sur le fait qu'en relativité on a naturellement les deux types de solutions (retardées et avancées). C'est vrai. Mais en théorie quantique des champs, la deuxième solution après une opération purement mathématique donne les solutions retardées pour l'antimatière. Cet argument ne tient plus.
    - On a encore réduction, et donc une distinction entre les mesures macroscopiques (avec réduction) et les interactions microscopiques (sans réduction).

    Mais je ne reprocherais pas à cette interprétation d'être mauvaise. Elle a l'avantage de résoudre les principaux problèmes de Copenhague. Point sur lequel Cramer insiste beaucoup. Mais pour ça on a d'autres possibilités comme les histoires consistantes (qui ne sont pas sans problème non plus, mais je n'en sais pas plus, je cite Rovelli).

    Pour Maudlin, pour celui qui a le temps de creuser, j'ai trouvé l'article :
    http://arxiv.org/abs/quant-ph/0408109
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

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