Attention : la mesure d'une seule des deux particules intriquées fait aussitôt collapser la fonction des deux.La mesure va changer l'état de la première particule. En cherchant la seconde particule et en la mesurant, à nouveau la mesure va changer l'état. Comme la mesure change l'état de la même manière sur des particules intriquées avant, on a là l'explication de l'EPR je me dis. On ne peut pas savoir l'état du couple avant les mesures, mais on sait son état après les deux mesures menées identiquement. Ce n'est pas exact?
Dernière modification par Nicophil ; 17/05/2013 à 16h31.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Un état intriqué est par définition non-séparable, qui s'écrit :
C'est donc une superposition d'états d'un système biparti.
Dernière modification par Nicophil ; 17/05/2013 à 16h53.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Je n'ai pas le niveau suffisant (c'en est loin) pour appréhender tous les mystères de la MQ.
Lors d'une conférence d'Alain Aspect à Lyon il y a 3 ou 4 ans, je n'ai pas osé poser une question à l'aréopage prestigieux présent.
Je me lance, en toute candeur : les particules intriquées sont tellement ... intriquées que je me demandais si on n'était pas en fait en présence d'une particule unique, visible deux fois, dans deux dimensions distinctes de l'univers. Pardonnez ma réflexion de béotien et soyez indulgent dans votre réponse, si ma question en mérite une.
On trouve des chercheurs qui cherchent ; on cherche des chercheurs qui trouvent !
Noooooooon !
Juste un problème d'interprétation du formalisme (vecteurs d'état, fonctions d'onde).
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Bonjour,
C'est surtout un problème de définition. Ton assertion n'a pas beaucoup de sens, car elle est exprimée dans un langage pas assez formalisé. Mais en général, la notion de particule est associée à une notion de localité*. Si on voit clairement deux objets, à deux endroits différents, c'est qu'il y a deux particules.
Evidemment, tu pourrais redéfinir ce qu'est une particule, et c'est pourquoi je dis que c'est un problème de définition.
*avec les contraintes de la mécanique quantique, évidemment, principe d'incertitude et le reste.
Le fait de remplacer le concept formel de propriété intrinsèque (qui connote une détermination appartenant en propre à l’objet) par le concept relationnel d’observable, n'a t-il pas contribuer à ce changement de vision ?
Patrick
Très probablement, mais il serait abusif de dire que le concept (à travers le changement de concept) précède la grandeur mesurée.
Ce qui compte, c’est effectivement l’aspect relationnel : la mise en relation de quelque chose qui n’est pas une propriété intrinsèque de l’objet étudié avec le concept d’observable. Et ça, c’est un fait (au sens propre), c’est l’observateur qui le fait.
Et de la même manière, c’est nous qui construisons notre représentation de l’espace-temps. Avec un peu d’intuition, on peut se le construire de façon à dissoudre le paradoxe EPR.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_quantiqueDécidément, c'est à croire que tous ces articles de Wikipédia ont été écrits par le même type, qui n'y connait visiblement pas grand chose...Dans le débat philosophique concernant l'interprétation de la mécanique quantique, certaines approches telle que l'interprétation de Copenhague considèrent d'ailleurs que l'état quantique n'est pas un élément de réalité au sens qu'Einstein donnait à ce terme, mais simplement un intermédiaire de calcul utile pour prévoir les mesures ; d'autres approches font appel à la notion de décohérence quantique pour décrire le processus mis en œuvre lors d'une mesure quantique.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Salut,
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_quantiqueDécidément, c'est à croire que tous ces articles de Wikipédia ont été écrits par le même type, qui n'y connait visiblement pas grand chose...
Les articles en anglais ne sont pas mieux ?
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour
Les polariseurs de l'expérience d'Alain Aspect sont présentés ainsi :
( extrait de Bell’s theorem : the naive view of an experimentalist - 01/2004 ) :
Est ce que l'écart marqué à 0 et pi/2 est connu pour être totalement du à l'imperfection des techniques de fabrication ou bienFor a fully polarized light, the maximum and minimum transmission were 0.975 ± 0.005
and 0.030 ± 0.005 respectively ...
For all these measurements, the long term stability of the source, at the level of 0.5%, was found crucial
y a t il d'autres explications, de nature quantique par exemple , pour ces limites aux bornes ? Dans ce cas, auriez vous des références à me conseiller ?
Je bricolerai bientôt des données brutes d'expérience.
Une courbe de référence théorique et ses marges d'erreur m'aiderait à mieux comprendre pourquoi des données sont écartées avant les conclusions.
Merci