Mécanique des fluides: un avion dans un tunnel
Bonjour,
Google n'a pas répondu à ma question donc je vous la pause !
la portance d'une aile peut-elle opérer dans un tunnel ?
Je m'explique, la "quantité d'air" déplacée lors du passage de l'aile sera bien inférieur à la normale non ? Cependant la formule de portance
ne semble pas dépendre de cela, quelqu'un pourrait m'expliquer si cela ne pause pas problème s'il vous plait ?
Merci beaucoup (ma question semble bizarre je dois l'avouer...)
bonjour,
la question n'est pas claire.
C'est cependant dans des tunnels
, appelés " soufflerie" que l'on détermine avec précision les coefficient de portance et d trainée des ailes.
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Oui ce n'est pas très clair, ce que je demandais c'est faut-il un certain volume d'air pour qu'un avion puisse voler, ou alors est-ce que quelques filets d'air suffisent ?
Merci beaucoup
Bonjour,
Ce qui compte c'est la vitesse relatif de l'air par rapport à l'aile
Il faut aussi prendre en compte l'épaisseur de la couche limite, zone perturbée par la viscosité de l'air.
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Bonjour Calculair et bienvenue au forum à Maverick_03.
Je vous précise un peu plus la situation : Est ce que la largeur des ailes doit être petite par rapport aux dimensions verticales du tunnel ?
Je pense que oui, car le comportement d’une aile de 6 m de largeur à 1 m su sol et à 1 m du plafond ne doit pas être le même que si elle était en plein air. La circulation de l’air doit être perturbée par le sol et le plafond. Non ?
Mais je pense qu’il y aura de la portance et peut-être même un peu plus qu’en plein air. Par l’équivalent de « l’effet de sol ».
Je précise à Maverick_03 que c’est Calculair qu’y s’y connaît et pas moi.
Au revoir.
Bonjour,
pour moi ce qu'a dit LPFR est juste. De part la présence proche du sol, l'effet de sol sera (je pense) présent. En tous cas en aviation on le sent vraiment bien, et pas qu'à 10cm du sol...
Ensuite il faut voir aussi que la portance et la traînée ont des effets 3D, comme une recirculation de l'air du dessous vers le dessus de l'aile à son extrémité. C'est la raison majoritaire des turbulences de sillage (c'est d'ailleurs pour ça qu'on met des winglets en bout d'aile maintenant). Donc la hauteur du tunnel n'est pas tout : sa largeur compte aussi.
Pour résumer : c'est sur que les conditions expérimentales ne sont pas exactement les mêmes que les conditions réelles, mais à mon avis il ne sont pas bêtes et doivent corriger ce qu'il faut pour obtenir les caractéristiques de l'écoulement en utilisation "normale".
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Bonjour,
LPFR à raison , il faut que les dimensions du tunnel et de l'aile doivent être adaptées pour que les effets de bords dues aux couches limites de l'écoulement de l'air ne perturbent plus l'écoulement de l'air.
Le calcul de ces espaces de ne sait pas le faire.
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Bonjour,
Tout d'abord, merci à tous pour vos réponses.
Cependant, j'aimerais avoir juste une petite précision,
la vitesse du vent relatif sur l'aile est primordiale (La portance est une fleur qui naît de la vitesse
de l'ordre de plusieurs mètres cubes ?
Si je m'exprime mal n'hésitez pas à m'en faire part !
merci beaucoup
Bonjour.
Comme vous pouvez vous en douter, cela dépend de la force de portance dont on parle. Pour faire voler un moustique on n’a pas besoin de mètres cubes. Pour faire voler un A380 il faut probablement des centaines de milliers des mètres cubes par seconde.
Vue sous un point de vue de la mécanique de basse (non aérodynamique), la portance (pour un moustique, un hélicoptère ou un A380) est égale à la vitesse verticale de l’air que l’objet dévie, multipliée par la masse par seconde d’air dévié vers le bas.
Au revoir.
Bonjour LPFR,
merci beaucoup de ta réponse j'ai bien compris !
juste une dernière question, y'a t-il un moyen de calculer ce volume ?
merci
Bonjour.
Dans le cas d’un hélicoptère, oui. À condition de connaître le diamètre des pales et la vitesse de l’air envoyé vers le bas (et accepter quelques approximations).
Pour les autres cas, c’est très difficile. Car cela dépend de l’aérodynamique : forme et position de l’aile, ailerons, etc.
C’est la raison même de l’aérodynamique et de l’existence d’aérodynamiciens.
Au revoir.
Bonjour,
Merci beaucoup pour toutes vos réponses !
